151- Retour vers le 002 (22FEV25 1/1)!
Depuis que j'ai décidé de revisiter et rééditer mes anciens textes, je roule des yeux à les relire… vraiment beaucoup… à en avoir des crampes oculaires… j'en viens presque à voir ce qui se cache derrière les globes. Sans blague, disons qu'il était temps que je m'impose cet exercice de remise à niveau. Vous pouvez aller lire le texte 146 alias 001, mon premier travail de réécriture de ce genre. J'affiche la première version du texte, je le modifie selon ma plume actuelle et je le republie dans sa nouvelle mouture. Et oui, l'horreur de la version originale disparaît pour toujours. Statistiquement parlant, ces vieux textes n'ont plus la cote chez les visiteurs, ne cumulant plus aucune visite. Surtout que je comprends que ça peut être long et fastidieux de descendre looooooin dans la page du blogue. En plus, j'imagine que mon ancienne façon de sélectionner des mots-clés, les fameux hashtags, n'était pas optimale et n'attrape plus l'ombre d'un clic.
Si vous le voulez bien, on va faire un ti-peu de bricolage de lettres et de mots pour remettre le 002 au goût du jour. Croyez-moi, ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît de revisiter un ancien texte et encore moins de pondre un nouveau. Vous êtes-vous déjà demandé quel est mon processus ? Je l'ai déjà exposé brièvement dans un autre billet dont j'ai oublié le numéro. Mais qui dit ancien texte, dit pas bon à relire, hihihi ! Peu importe, ce processus de création est une procédure bien rodée et en constante évolution. Qui aurait cru qu'en deux ans, ma correction orthographique et syntaxique aurait migré des outils offerts par les logiciels bureautiques, puis par un outil de correction presque automatisé en ligne, pour arriver à une puissante révision par l'intelligence artificielle ? Et oui, l'IA m'a enlevé ce poids ingrat qu'était la fichue correction qui me prenait une bonne heure et un million de clics !
C'est dans cette optique que je vous propose une visite de ma salle de rédaction, les bureaux administratifs de « Sous la Couverture d'un Intello qui Aime les Rondes » (la CIA-R, Couverture.Intello.Aime-Rondes). Venez, c'est ici.
— SVP, signez le registre des visiteurs, prenez un badge correspondant. C'est ça, celui-là, les VIP, et suivez-moi !
Un fier agent de sécurité d'un vénérable âge lance son plus beau sourire à chacun de nous et revient vite à son activité favorite du matin : la section sport de son journal papier, une relique d'avant les années 2000.
— Notre premier rendez-vous est ici, le bureau de l'Idéation. Qu'est-ce qu'on y mijote ? C'est l'endroit où l'on annote les idées pour les futurs textes. Notre super stratège au contenu, notre brainstormer en chef, n'a pas son pareil pour dénicher des trucs à raconter. Vous espériez y trouver un mur placardé de Post-it et plein de gribouillis indéchiffrables punchés ? Quand même, nous sommes à l'ère d'Internet ! Notre architecte du charme utilise un simple fichier sur le « cloud » pour y annoter les idées glanées un peu partout, des captures d'écran, des nouvelles, pis tout ça. Ne vous laissez pas méprendre, Hugo n'est pas le rat de bibliothèque que vous imaginez, derrière ses piles de livres sur l'histoire et la culture, la philosophie et la sexualité. Les idées viennent pour beaucoup des suggestions de l'équipe.
Sous la luminosité blafarde d'une lampe de bureau du local aux fenêtres placardées d'écran noir, un des visiteurs tend une main vers le pupitre.
— Non, ne touche pas au petit carnet noir… c'est justement les idées de nos prochains textes. Joue le jeu, le plaisir est dans la surprise et dans la découverte d'un nouveau sujet. Pis Hugo ? Est-ce que nos visiteurs peuvent laisser des suggestions dans la boîte ?
— Hummmpf.
— Habituellement, l'ami Hugo est très volubile, il n'a toutefois pas apprécié la visite de Bobby Bougon la semaine dernière.
— Écoutez, j’suis un gars patient. J’aime les échanges d’idées et tout ça, j’suis ouvert aux suggestions, mais Bobby Bougon, là… lui, il a dépassé les bornes !
— Pssst… mes amis… Bobby a ouvert le ti-carnet, prêt à y ajouter une nouvelle histoire, un vrai chef-d’œuvre du terroir, qu'il disait. Hahahaha ! Mon Hugo, devant le caractère sacré du « little black book », il a failli faire un ACV !
— D’abord, il a fait pire, insultant la maison entière. Il a fouillé dans mes notes en disant quelque affaire comme : « C’est ben beau vos histoires de rondes sensuelles, mais t’sais quoi qu’y manque ? Un peu d’vrai monde ! Pas des filles fancy, mais des vraies madames qui sentent l’bacon ! »… câ-li-ce ! Aucun respect pour le désir.
— Tu n'as vu que cette effronterie en lui. C'est pourtant un bon bougre.
— Bref, je veux bien accueillir tes visiteurs, mais Bobby Bougon, lui, y reviendra pas tant que j’suis icitte !
— Venez par ici, on poursuit notre promenade dans les bureaux de l'étage. Entrez, il y a de la place pour tout le monde. Comme vous le voyez, nous sommes dans le bureau de la recherche ! Vous allez voir que c'est assez spécial. Leur boulot, parce qu'ils sont deux collègues à y passer leur carrière, c'est de collecter des informations pour les sujets de texte qui ont été sélectionnés par la rédac ! La tâche primordiale de ce bureau est de valider les renseignements glanés par tous les moyens possibles. Puis, lorsque ces mêmes informations sont des opinions, des faits vécus et des désirs profonds, les agents du bureau doivent s’inspirer de tout ce qui est lu, vu et entendu pour valider les données. Vous comprenez que nous sommes à l'époque du web et, par le même fait, c'est la plus grande source d'infos de la boîte. Même si vous voyez plein de magazines People, 7 Jours, Paris Match, Hustler et BBW Magazine sur les tables, gardez ça pour vous, ils ne sont feuilletés que pour les « fun facts » sur nos célébrités fêtées de la semaine !
En parcourant des yeux la pièce, le tableau blanc « effaçable à sec pas effaçable » affiche un petit timeline pour les « confessions caféinées de cubicule » (094, 113, 114, 118, 121, 126, 129, 145). Les fenêtres filtrent une douce luminosité, mais on devine bien que ce sont les trois écrans d'ordinateur par poste de travail qui sont la principale source d'éclairage du local.
— Maudine qu'il n'y a jamais de lumière ici. Essayez de vous imaginer les après-midis d'hiver lorsque ce n'est que la lumière verte des lecteurs de microfiches qui éclaire le bureau. Bon, voilà nos deux comparses adeptes de la caféine, nos Oracles de Google ! Je vous présente Zoé, notre chercheuse éditoriale. On la reconnaît pour son énergie débordante, sa folle intuitivité et sa carafe à café greffée au poignet. Puis, son collègue Robin, l'explorateur rédactionnel, un magicien pour trouver des infos inédites. Robin est un autre drogué à la caféine, mais il a tendance à pencher vers les Red Bulls de ce monde... euuuuurk ! Il ne faut surtout pas oublier le troisième occupant du bureau, qui fait littéralement partie des meubles de la recherche. C'est l'unique Œil de Lynx, le félin du bureau avec son magnifique pelage noir ! C'est un bon chat, ça !
Œil de Lynx, se sachant centre d'attention, s'étire de tout son long, lançant ses griffes sur le bouquin Les Maîtres du Scoop : L’Art et la Science de la Recherche Journalistique. Un ouvrage bien épais, rempli de marque-pages multicolores, alors que c’est un vieux classique du bureau. Zoé s'en empare aussitôt.
— C'est étonnamment la bible pour les chercheurs d’info, ajoute Zoé en caressant le sombre chat. Robin râle à chaque fois en voyant les nouvelles marques sur la couverture, arguant que c'est un bouquin d'une valeur inestimable. Après tout, un bon chercheur doit toujours laisser sa trace quelque part !
La remarque a de quoi être amusante !
— Venez, suivez-moi, laissons Zoé, Robin et le chat à leurs travaux. Ces trois-là sont des fouineurs capables de perdre une soirée à traquer un détail sur un forum obscur. C'est bien leur petit côté obsessionnel.
Bâon... nous allons poursuivre la visite dans un autre texte. J'espère que vous appréciez cette façon originale de vous jaser sur mon processus de création. Si je récapitule, la première étape, l'Idéation, est uniquement l'ajout d'idées de texte dans un bol à punch. Par exemple, la vendeuse du Brault & Martineau qui nous a vendu du mobilier est une femme très ronde. L'idée d'une histoire avec cette vendeuse est lancée dans le bol à punch. Dans une récente série à succès de Radio-Canada, j'y découvre une magnifique Sarah Jessica Parker tout en courbes, go, dans le bol à punch également. Puis, lorsque le temps de me choisir une idée de texte sonne, je trempe une tasse dans le punch d'idées et je lance la recherche d'info pour construire lentement une histoire.
Parfois, c'est tout simple, d'autres fois, je mijote l'idée principale, j'y malaxe les protagonistes, j'épluche les médias pour en cuisiner les rumeurs. Chaque moment de ma journée où j'ai l'esprit tranquille, je me bâtis un melting-pot de bribes de détails. J'essaye alors de tricoter des liens pour rassembler chaque point et idée intéressante à faire évoluer. Voilà comment débute tout le processus, qui laisse quand même beaucoup d'espace à l'improvisation.
Revisitons le deuxième texte « ever » publié sur mon blogue. Avant tout ça, je dois m'embarquer dans la tâche ingrate qui est de... me relire ! Tous ceux qui sont moindrement aventureux le savent, le thrill de la première fois est très grisant, oooh oui ! Explorer l'inconnu, toucher l'interdit, vivre ses... fantasmes... c'est ça... un excellent leitmotiv qui m'a occupé l'esprit longtemps.
Disons qu'avec les années qui s'accumulent dans la mécanique du corps, je deviens plutôt sage, sauf pour la question, vous le savez, des fantasmes ! Vous me voyez venir, hein ? Les fantasmes, il y en a pour en remplir un dictionnaire bien épais. Il y a des fantasmes aussi anodins que, par exemple, faire l'amour sous la pluie ou dans un champ de foin. Il y en a d'autres qui sont assez weird, dans un contexte réalisable, comme s'habiller en peluche (les furries) et incarner un personnage anthropomorphique (attribuer des caractéristiques humaines à des animaux). Ouin, la ligne entre fantasme et fétichisme peut être mince.
— Un fantasme est une pensée, un désir ou un scénario excitant qui peut ou non être réalisé.
— Un fétichisme est une attraction sexuelle intense et persistante pour un objet, une matière ou une partie spécifique du corps, qui devient une source essentielle d'excitation.
Voilà, tout est dit ! J'imagine que vous comprenez que dans toutes les histoires de fantasme, il y a un dénominateur commun, soit un événement déclencheur qui allume ce fameux thrill vers l'interdit, le tabou. Plusieurs m'ont déjà dit que les fantasmes ne sont pas faits pour être vécus, qu'ils doivent demeurer dans l'imaginaire et provoquer ce petit afflux de sérotonine lorsqu'ils sont appelés. Qu'arriverait-il si on découvrait que ce fantasme tant chéri n'est qu'un feu de paille ? On s'en trouverait grandi, pardi ! L'expérience vient avec l'expérimentation ! Par exemple, le fameux fantasme de faire l'amour dans le foin... jamais en cent ans pour moi... même étendu sur une couverture blindée... j'en connais un brin sur les ballots de foin et ça piiiiique ! Ce fantasme n'allume aucunement ce feu de la passion... l'expérience du foin en éteint tout son romantisme.
Tout ça pour dire qu'il y eut un événement dans ma vie qui a fait jaillir un fantasme de je ne sais où. Ce fantasme, je l'ai exploré plusieurs fois et... je ne m'en lasse pas ! Hihihi ! Vous avez compris, surtout après la lecture du texte 001, que je vous parle de ce désir profond pour les rondeurs. Chers lecteurs et lectrices, vous aimeriez savoir quel est ce point de bascule qui m'a aiguillé sur cette préférence ? C'est une petite histoire qui n'a rien eu d'anodin pour votre blogueur, tenez-le pour dit !
Il y a un bon bout (je ne dirais pas « des temps immémoriaux »), alors que je pouvais m'amuser sans me préoccuper du lendemain, il m'était facile de dire : « Hey, on va-tu prendre une bière au Nevada ? » (nom de bar fictif, ne cherchez pas ça nulle part). Ce n'était pas difficile de convaincre mes deux fidèles compagnons. La perspective d'aller trinquer au nom de la semaine qui se termine est un bon prétexte. Puis, zieuter des femmes ayant le même objectif suffit à convaincre les deux hommes célibataires... trois avec l'endurci que je suis.
22 h passées, après un repas de « steamés » partagé au Valentine du coin, le Nevada nous accueille avec son brouhaha animant le carré de rue. Le jeune portier aux bras stéroïdés est en discussion avec des clients encore à l'âge de prendre des vitamines Pierrafeu ! Le bar Nevada avait cette particularité d'accueillir des gens de tous les âges et certains soirs, disons que ce devaient être des événements où tout le monde était admis, incluant les jeunots aux fausses cartes.
Les soirs d'été, les portes sont grandes ouvertes, ces vieux bâtiments n'ont pas la climatisation dans leur cœur. Mais bon, ce n'est pas étouffant, sauf que dans ce temps-là, fumer à l'intérieur est permis. Je vous épargne la vue de ce nuage de boucane grise flottant au-dessus de nos têtes, cherchant désespérément une sortie pour s'évaporer dans le ciel. Il allait de soi qu'une cigarette au doigt est une marque sophistiquée, le butch aux lèvres est symbole d'assurance (de gagner un cancer du poumon) et d'affirmation de soi. Seul Marco, notre bad boy de service, se targue de faire partie de l'élite en exposant ses Benson & Hedges king size sur notre bout de comptoir. La technique est de toujours choisir un coin où il y a un verre à l'abandon pour pouvoir « butcher » incognito.
Le Nevada est un bar réputé pour le rock, pour ses gens à veste pas de manche en jeans, en chandail noir de groupe rock, avec portefeuille rattaché à une chaîne, des bracelets de spike autour des poignets, une barbe de plusieurs jours (pour les hommes, hihihi) et un eyeliner unisexe autour des yeux. La petite ville aidant, le DJ offrait littéralement tous les styles musicaux pour les besoins du plancher de danse.
Avec mes chums du boulot, c'était garanti que nous n'allions pas danser. Regarder vers le plancher des danseurs... et surtout des danseuses... est notre raison de venir ici. Se rincer l'œil, si vous préférez... tout en sirotant des bières et en se racontant des blagues politically incorrect. Passer des commentaires sur les gens qui se déhanchent est un autre de nos modus operandis pour faire grimper la pression des tuyaux dans nos pubis.
— My God, dit Marco, celle-là avec le chandail de Slipknot, je la fourrerais par tous les trous.
— Franchement ! Pas certain que t'es encore capable de bander à travailler avec tes produits chimiques, répond Hugues en portant son verre aux lèvres. R'garde plutôt la p'tite rousse. Me semble que j'y pognerais le cul drette-là.
Et nos conversations s'enfoncent ainsi, toujours plus loin, dans la vulgarité et ces désirs inassouvis, jusqu'à se retrouver seul et se masturber pour atteindre un fugace Nirvana. Tout va bon train pour répéter l'histoire maintes fois vécues jusqu'à ce qu'un bras féminin m'attrape en me tirant avec insistance vers le carré de danse !
En tant qu'homme naturellement soumis, je n'offre pas de résistance à celle qui a osé porter une main sur ma peau. C'est assez inédit ce qui m'arrive, du jaaaaamais vécu auparavant. Je ne me souviens pas du type de musique crachée par les haut-parleurs, toujours trop forts, subjugué par l'audace de la femme. Même dans mes fantasmes les plus irréalisables, qu'une femme anonyme vienne me chercher dans un moment aussi inattendu fait partie des scénarios i-m-p-o-s-s-i-b-l-e-s, rien de moins.
J'ose lever les yeux pour croiser les siens, sans oublier de la détailler en entier : jeans droit, blouse claire rehaussée d'une veste sans manches au tissu léger, cheveux mi-longs, une demi-tête de moins que moi, grosse sans être grosse, début quarantaine probablement et un verre de trop sous le nez, ça c'est certain. L'alcool a convaincu cette cliente du Nevada, car normalement, la dégaine de Marco a la propension d'en faire tomber plus d'une sous ses charmes. Mon appel à l'aide silencieux vers mes chums est tombé entre deux chaises. Je l'ai vite compris en voyant leur état, en crise de syncope à voir ce qui m'arrive...
Alors que la femme m'enlace pour danser collée comme une limace sur la laitue, je ne sais pas trop comment me comporter. J'essaye de me souvenir de la marche à suivre pour la rumba ou un foxtrot, mais ma nouvelle amie ne me laisse pas ce loisir... elle prend les choses bien en main, c'est le cas de le dire, hihihi ! Quand même, je tente de proposer un tempo, je trouve trop étrange qu'elle soit accrochée à moi, alors que tout autour, la Macarena échauffe les danseurs. Je n'ai pas eu le temps d'inviter ma compagne improvisée à cette danse collective... vraiment pas !
Alors qu'elle est toujours suspendue à mon cou, celle qui a tout le potentiel d'être ma date attrape une de mes mains et la transporte sous sa blouse... ooooh ! Mes doigts électrisés glissent sous les replis de peau de ses rondeurs... incroyable ! Dans ma tête, il y a une explosion atomique digne de la Tsar Bomba ! En plus de mes doigts qui explorent une peau de femme pour la première fois en mode plaisir intime, une cuisse vient s'appuyer sur une super-érection !
Hooooolala, je m'arrête ici, la suite sera pour un autre billet ! Ça laisse entrevoir pas mal d'intensité et des trucs qui sont loin d'être catholiques ! Fun fact : tous les protagonistes de l'histoire, je les ai perdus de vue depuis ce qui semble être une éternité, même sur Facebook. Je me dois de vous dire, chers lecteurs et lectrices, que ce texte est une réédition de l'original publié en décembre 2022. Ne vous donnez pas la peine de rechercher l'ancienne version, je l'ai déchiquetée. Vous pouvez suivre ces liens 146 et 151 pour en saisir l'essence de leur réédition. N'oubliez pas que je suis toujours disponible pour correspondre ou/et vous rencontrer, mesdames... oui... je tiens beaucoup à ces fameux feelings... ne manquez pas cette chance ! Je suis un cinquantenaire, proportionnel, mâle pas mal bêta, ruraliste érudit à lunettes sans tattoos, plutôt félin angora, qui recherche une femme de 50+ ouverte aux placottages et aux feelings !!!! À vos courriels ! Meeeerci pour votre passage!
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