002- Ma première incursion dans le monde des femmes "bien en chair" (04DEC22 1/2)!

Il y eut un événement dans ma vie qui a fait jaillir un fantasme de je ne sais où. Ce fantasme, je l'ai exploré plusieurs fois et... je ne m'en lasse pas ! Hihihi ! Vous avez compris, surtout après la lecture du texte 001, que je vous parle de ce désir profond pour les rondeurs. Chers lecteurs et lectrices, vous aimeriez savoir quel est ce point de bascule qui m'a aiguillé sur cette préférence ? C'est une petite histoire qui n'a rien eu d'anodin pour votre blogueur, tenez-le pour dit !  

Il y a un bon bout (je ne dirais pas « des temps immémoriaux »), alors que je pouvais m'amuser sans me préoccuper du lendemain, il m'était facile de dire : « Hey, on va-tu prendre une bière au Nevada ? » (nom de bar fictif, ne cherchez pas ça nulle part). Ce n'était pas difficile de convaincre mes deux fidèles compagnons. La perspective d'aller trinquer au nom de la semaine qui se termine est un bon prétexte. Puis, zieuter des femmes ayant le même objectif suffit à convaincre les deux hommes célibataires... trois avec l'endurci que je suis.  

22 h passées, après un repas de « steamés » partagé au Valentine du coin, le Nevada nous accueille avec son brouhaha animant le carré de rue. Le jeune portier aux bras stéroïdés est en discussion avec des clients encore à l'âge de prendre des vitamines Pierrafeu ! Le bar Nevada avait cette particularité d'accueillir des gens de tous les âges et certains soirs, disons que ce devaient être des événements où tout le monde était admis, incluant les jeunots aux fausses cartes.  

Les soirs d'été, les portes sont grandes ouvertes, ces vieux bâtiments n'ont pas la climatisation dans leur cœur. Mais bon, ce n'est pas étouffant, sauf que dans ce temps-là, fumer à l'intérieur est permis. Je vous épargne la vue de ce nuage de boucane grise flottant au-dessus de nos têtes, cherchant désespérément une sortie pour s'évaporer dans le ciel. Il allait de soi qu'une cigarette au doigt est une marque sophistiquée, le butch aux lèvres est symbole d'assurance (de gagner un cancer du poumon) et d'affirmation de soi. Seul Marco, notre bad boy de service, se targue de faire partie de l'élite en exposant ses Benson & Hedges king size sur notre bout de comptoir. La technique est de toujours choisir un coin où il y a un verre à l'abandon pour pouvoir « butcher » incognito.  

Le Nevada est un bar réputé pour le rock, pour ses gens à veste pas de manche en jeans, en chandail noir de groupe rock, avec portefeuille rattaché à une chaîne, des bracelets de spike autour des poignets, une barbe de plusieurs jours (pour les hommes, hihihi) et un eyeliner unisexe autour des yeux. La petite ville aidant, le DJ offrait littéralement tous les styles musicaux pour les besoins du plancher de danse.  

Avec mes chums du boulot, c'était garanti que nous n'allions pas danser. Regarder vers le plancher des danseurs... et surtout des danseuses... est notre raison de venir ici. Se rincer l'œil, si vous préférez... tout en sirotant des bières et en se racontant des blagues politically incorrect. Passer des commentaires sur les gens qui se déhanchent est un autre de nos modus operandis pour faire grimper la pression des tuyaux dans nos pubis.
— My God, dit Marco, celle-là avec le chandail de Slipknot, je la fourrerais par tous les trous.  
— Franchement ! Pas certain que t'es encore capable de bander à travailler avec tes produits chimiques, répond Hugues en portant son verre aux lèvres. R'garde plutôt la p'tite rousse. Me semble que j'y pognerais le cul drette-là.  
Et nos conversations s'enfoncent ainsi, toujours plus loin, dans la vulgarité et ces désirs inassouvis, jusqu'à se retrouver seul et se masturber pour atteindre un fugace Nirvana. Tout va bon train pour répéter l'histoire maintes fois vécues jusqu'à ce qu'un bras féminin m'attrape en me tirant avec insistance vers le carré de danse !  

En tant qu'homme naturellement soumis, je n'offre pas de résistance à celle qui a osé porter une main sur ma peau. C'est assez inédit ce qui m'arrive, du jaaaaamais vécu auparavant. Je ne me souviens pas du type de musique crachée par les haut-parleurs, toujours trop forts, subjugué par l'audace de la femme. Même dans mes fantasmes les plus irréalisables, qu'une femme anonyme vienne me chercher dans un moment aussi inattendu fait partie des scénarios i-m-p-o-s-s-i-b-l-e-s, rien de moins.  

J'ose lever les yeux pour croiser les siens, sans oublier de la détailler en entier : jeans droit, blouse claire rehaussée d'une veste sans manches au tissu léger, cheveux mi-longs, une demi-tête de moins que moi, grosse sans être grosse, début quarantaine probablement et un verre de trop sous le nez, ça c'est certain. L'alcool a convaincu cette cliente du Nevada, car normalement, la dégaine de Marco a la propension d'en faire tomber plus d'une sous ses charmes. Mon appel à l'aide silencieux vers mes chums est tombé entre deux chaises. Je l'ai vite compris en voyant leur état, en crise de syncope à voir ce qui m'arrive...

Alors que la femme m'enlace pour danser collée comme une limace sur la laitue, je ne sais pas trop comment me comporter. J'essaye de me souvenir de la marche à suivre pour la rumba ou un foxtrot, mais ma nouvelle amie ne me laisse pas ce loisir... elle prend les choses bien en main, c'est le cas de le dire, hihihi ! Quand même, je tente de proposer un tempo, je trouve trop étrange qu'elle soit accrochée à moi, alors que tout autour, la Macarena échauffe les danseurs. Je n'ai pas eu le temps d'inviter ma compagne improvisée à cette danse collective... vraiment pas !  

Alors qu'elle est toujours suspendue à mon cou, celle qui a tout le potentiel d'être ma date attrape une de mes mains et la transporte sous sa blouse... ooooh ! Mes doigts électrisés glissent sous les replis de peau de ses rondeurs... incroyable ! Dans ma tête, il y a une explosion atomique digne de la Tsar Bomba ! En plus de mes doigts qui explorent une peau de femme pour la première fois en mode plaisir intime, une cuisse vient s'appuyer sur une super-érection !  

Hooooolala, je m'arrête ici, la suite sera pour un autre billet ! Ça laisse entrevoir pas mal d'intensité et des trucs qui sont loin d'être catholiques ! Fun fact : tous les protagonistes de l'histoire, je les ai perdus de vue depuis ce qui semble être une éternité, même sur Facebook. Je me dois de vous dire, chers lecteurs et lectrices, que ce texte est une réédition de l'original publié en décembre 2022. Ne vous donnez pas la peine de rechercher l'ancienne version, je l'ai déchiquetée. Vous pouvez suivre ces liens 146 et 151 pour en saisir l'essence de leur réédition. N'oubliez pas que je suis toujours disponible pour correspondre ou/et vous rencontrer, mesdames... oui... je tiens beaucoup à ces fameux feelings... ne manquez pas cette chance !  Je suis un cinquantenaire, proportionnel, mâle pas mal bêta, ruraliste érudit à lunettes sans tattoos, plutôt félin angora, qui recherche une femme de 50+ ouverte aux placottages et aux feelings !!!! À vos courriels ! Meeeerci pour votre passage!

  

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