157- Dodue filet mignon (26AVR25 1/2)!

Pssst, on estime que la lecture du texte qui suit, prend entre 8 et 11 minutes.. alors, infusez un café, installez vous confortablement et prenez votre temps.. huuuum ! Jaaaaamais je n'aurais vécu ça dans toute ma vie, je pense : avoir l'énorme plaisir de croiser, l'espace de quelques secondes, quatre maaaaaagnifiques femmes bien enveloppées ! Ça doit être la fièvre du printemps et les réveils d'une hibernation suite à un hiver iiiiiiiinterminable. Même Phil la marmotte de Punxsutawney nous l'avait prédit. Ou bien, ces quatre rondes assumées furent un cadeau du ciel suite à la fin de la période du carême, la longue pénitence des catholiques pour se rappeler que Jésus a souffert pour acheter notre salut. Ou encore, c’est uniquement parce que les températures froides tirent à leur fin et qu’il est habituel de troquer son anorak Kanuk pour une veste Columbia ! Peu importe : pour aucune raison au monde je ne pouvais imaginer qu'une visite en café ludique, suivie d'une virée à l'épicerie, puisse être aussi riche en feelings… sensorielles… excitée des régions de mon cerveau dédiées aux fantasmes !

Par un samedi qui s’annonçait ordinaire, rendons-nous dans un café ludique, après un avant-midi de magasinage sans prétention. L’hôte de l’endroit me conduit à une table au centre de la salle-à-manger-ludique, laissant parcourir un menu offrant des petits plaisirs gustatifs. Un café est de mise, mon dernier date d’il y a trop longtemps… tsé… deux heures sans siroter ce nectar multisensoriel… c’est une torture. « Je suis Joannie (nom fictif), il me fera un énorme plaisir de m’occuper de votre table ce midi. Est-ce que je peux vous servir un breuvage ? » Cette voix féminine et pleine d’assurance m’oblige à quitter le menu des yeux et dévisager… non… je me suis trompé… à admirer cette… femme directement sortie de mes fantasmes ! Moi, qui avais associé sa voix à une serveuse de l’âge d’une jeune femme du secondaire cinq ! Woooow… je suis complètement sans voix ! « Mon choix est tombé sur un americano corsé », dis-je sans reprendre mon souffle !

Alors qu’elle s’occupe du reste de ma bande, je suis hypnotisé par… ses gros doigts griffonnant sur sa tablette tactile. En fait, je bave littéralement à la regarder de la tête aux pieds pendant que l’attention des autres n’est plus sur moi ! D’abord, je dirais que Joannie est un petit peu plus petite que moi, de quelques pouces (5'10" ou 175 cm). Sa tête ronde à joues pleines, ses cheveux en chignon portés haut, lui donnent un air de jeunesse contagieuse. Ouf, sa silhouette BBW (Big & Beautiful Woman, ou si vous préférez, allez lire les textes 139, 140 et 143 pour vous rafraîchir sur l’acronyme) est iiiiiincroyable, je vous l’assure ! Vraiment, c’est difficile d’expliquer comment ma tête était occupée à idéaliser cette femme au charisme fou !

Sous un t-shirt ample mais tendu, je regarde ses triceps se balancer, ses rouleaux de gras du dos se tendre, ses seins géants se gonfler et… son bourrelet de ventre gonflant son jeans… c’est complètement hors normes ! Hanches larges et gros ventre complètent le portrait, vous vous en doutez. Ce fut un exercice de self-control torride pour ne pas observer les moindres faits et gestes de Joannie tout le long du repas. Placez-vous dans la tête d’un admirateur de femmes rondes, lorsque votre fantasme s’active au service à la clientèle et que ses divines courbes se balancent sous tes yeux… c’est fooooooou !

Je sais bien que cette serveuse, cette Joannie si vous préférez, est un cadeau qui tombe du ciel pas très souvent dans une vie. Et j’ai bien compris pourquoi elle ne pouvait pas revêtir le t-shirt rouge du staff, et c’est tant mieux… elle est tout simplement une perfection au naturel. Après s’être repus, direction Costco pour l’épicerie de la semaine, en sachant que plus jamais je ne vais revoir cette impératrice du charme toute en rondeurs.

Arrivé au sacro-saint Costco, j’entre dans une drill bien rodée : prendre un panier, passer le contrôle d’identité habituel pour affronter l’exode de la clientèle vers les victuailles, rendre visite aux tables de vêtements que je n’achèterai probablement jamais. Ne perdons pas notre temps : direction produits frais tout de suite, non sans entrer dans la ronde des paniers-tamponneurs. Je regarde partout où je passe, ayant un désir inavoué d'y rencontrer une connaissance pour m’évader dans une placote plaisante.

Près d’une aire de dégustation de saucisses, une grosse femme obèse est captée par mes ondes radar. Ayant un grand manteau gris matelassé, elle invite ses deux enfants à goûter ce qui est offert par les commis aux comptoirs de dégustation. Elle est une jolie grande femme de la quarantaine, joues rouges, cheveux longs liés en haute queue de cheval. Ses grosses cuisses coincées dans un jeans me convainquent que je la trouve de mon goût. Rien ne me prépare à la suite. À la première vue, c'est une femme qui ne démarre pas la machine à fantasme cachée dans mon cerveau, jusqu’à ce qu’elle retire son manteau, qu’elle avait sûrement gardé pour se prémunir du froid polaire du frigo des légumes. Pour la seconde fois de la journée, mon corps est envahi d’envie pour une femme que je place au sommet de la pyramide des désirs.

Je ne comprends pas pourquoi l’univers me donne un deuxième cadeau dans la même journée, mais j'en accepte le cadeau. Depuis un certain temps, je me plaignais de ne plus « apercevoir » ces Succubes bien enveloppées. Tout ça pour dire que je me suis laissé envahir par des tentations bien charnelles. Avec ses bras bien gonflés, elle range son manteau dans le panier alors que sa poitrine l’empêche d’atteindre le fond… hooooolala ! Mille feux d’artifice explosent devant mes yeux. Son jeans peine à contenir les rondeurs de son pubis bombé et le chandail tricot menace d’exposer un avant-goût des bourrelets cachés sous ses fibres.

Une chance que je n’étais pas en train de choisir des concombres, sinon la clientèle aurait averti la sécurité, rapportant qu’un dude étrange astiquait les fruits oblongs ! Le chum de la magnifique ronde se pointe, probablement conscient que sa blonde a un admirateur. Il lui passe une main à la base du dos en empoignant un rouleau de gras… wooooooooow ! C’est fooooooou à regarder ! C’est bien la première fois que je vois quelqu’un d’autre que moi faire ce genre de caresse.

Je me calme.. une petite pause  d'écriture est réclamée, car statistiquement, mes textes les plus longs à lire n’ont pas la ferveur des lecteurs. Je suis à votre écoute, je m'en tiens ici cette fois : davantage de textes courts est réclamé. Je garde donc mes petits récits des deux autres rencontres pour mon prochain billet. Vous vous demandez probablement la raison d’être du titre que j’ai donné à cette mini-série de textes ?

Je pense que ce titre évoque une métaphore culinaire pour traduire ton admiration : la femme dodue est comme un filet mignon, une pièce tendre, unique et désirable, avec l’impression d’assister à un véritable festin pour les yeux.
Hum… belle déduction, mais tu n’y es pas tout à fait.
Ok. Je dirais que le mot « dodue » capte la beauté enrobée de ces femmes croisées dans ta journée, tandis que « filet mignon » symbolise l’effet qu’elles ont eu sur toi, genre : intense, riche, presque luxueux. Quatre moments, quatre bouchées d’un rêve éveillé, comme le menu dégustation de la sensualité.
Wooooooooow ! Je ne sais pas où tu vas chercher ces déductions, je salive à t’entendre. Je dois t’avouer que c’est davantage terre à terre.
Bon bon bon. Je donne ma langue au chat, je n’y vois qu’une caresse linguistique pleine d’envie. Un hommage délicieusement affectueux aux rondeurs qui t’inspirent teeeeellement !
Hihihi ! Tu as probablement raison. Mais non, ce n’est précisément pas un jeu de mot. Je te raconte le reste plus tard. Ces quatre femmes en question ont toutes quelque chose en commun dont j’ai appris qu’il existe un mot de l’anglais qui nomme ce… cette… je n’en dis pas plus !
— Tu arrêtes tes histoires drette comme ça ? T’es un vilain garçon, tu me laisses sur ma faim ! Un vrai agace.
Holala… arrête ! J’ai compris le message, mais je ne céderai pas. À la place, je te raconte un rare rêve cochon que j’ai fait la nuit suivant ces rencontres sans contact, avant que je l’oublie tout.

Et oui, c’est d’une incommensurable rareté que je peux déclarer, hors de tout doute, avoir fait un rêve érotique dont je me souviens, incluant une érection matinale incontestable. Ça se passait à l’appartement d’une artiste hors normes de l’univers du burlesque. C’est-à-dire que cette femme d’exception, qui existe dans la vraie vie, est considérée comme dotée d’une silhouette SSBBW (Super-Sized Big Beautiful Woman), capable de conquérir n’importe quel admirateur de rondeurs.

Alors que nous sommes nus, enlacés dans une étreinte sans tabous, quelques tattoos scotchent mon regard sur sa peau blanche immaculée. Nous enlevons nos lunettes pour nous embrasser, pour nous caresser comme le font des tourtereaux tombant dans une fièvre amoureuse, pour me perdre entre des énormes seins mous comme j’aime tendrement à la folie. Je n’ose pas trop toucher son intimité, évitant de céder à la tentation d’explorer son minou. Je veux tellement qu’elle sache que je suis au nirvana dans ses bras.

C’est alors que le rêve me transporte sur le plancher, étendu sur le dos, une femme nue que je ne connais pas, beaucoup moins ronde que celle qui m’a transporté dans un univers sensoriel. Même si elle est plutôt d’une silhouette plus-size, je la trouve de mon goût, surtout qu’elle chevauche mon érection. Je ne peux m’empêcher de glisser mes mains sur son bedon bien rond, tout en ne quittant pas des yeux, celle qui m’a accueilli dans son appartement. Cette amie se délecte de la scène tout en fumant une longue cigarette sophistiquée.

« Je suis lesbienne mon cher, et Zoé est bi. Tu as la permission de la pénétrer. »

C’est ici que je me réveille, bouleversé par toutes ces sensations charnelles, alors qu’un trop-plein de questionnements se libère suite à ce qui a été dit dans le rêve : est-ce que ça pourrait provenir d’une logique réelle, soit que les femmes lesbiennes n'ont aucun désir pour les pénis ? Hum. La question m’a trotté dans l’esprit toute la journée, sans que je ne puisse me satisfaire d’une réponse. 

Il faut dire que je n’ai pas de connaissance assez proche et ouvertement lesbienne ou bisexuelle pour m’aider à approfondir le sujet. Peu importe, je crois que le rêve est venu brouiller mes cartes. Mon collègue gay, qui aurait été en mesure de me donner une réponse libre et éclairée, n’est plus à l’emploi au bureau.. je suis certain qu'il aurait eu une bonne piste de réponse à me proposer. Sa personnalité extravertie m’aurait bien aiguillée.

Et vous ? Avez-vous un avis personnel sur mon questionnement ? Pourquoi une femme lesbienne ne pourrait-elle pas coucher avec un ami hétéro ? Je vous donnerai une piste de réflexion si je réussis à en parler avec d’autres. Je vous laisse sur cette conclusion en vous remerciant mille fois d’être passé sur le blogue !  



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