126- Confessions caféinées de cubicule (14MAI24 6/10)!
Savez-vous ce que c'est la collégialité? Non! C'est un mot étrange, pour vous et pour moi! La collégialité se définit comme étant, tout simplement, la relation entre collègues ou confrères d'une même profession. Et moi j'ajouterai à cette définition, "la relation entre confrères et consœurs d'une même entreprise, toute caste sociale confondue". On se comprend maintenant. Ce qui fait que, vous tous qui occupez un emploi en tant que salarié, vous devez jongler avec toutes sortes de collègues, que vous appréciez et d'autres beaucoup moins. Lorsqu'il y a une personne visiblement obèse dans le décor, je peux vous assurer qu'il y a de bonne chance d'y voir apparaître une discrimination causée par l'apparence au sein même du groupe égau, à la base. C'est malheureux à dire, mais ça existe dans la vraie vie, pas uniquement dans les films ou dans les études. Juste à entendre les commentaires de mes collègues masculins, sur les femmes rondes, ça peut glacer le sang des plus candides. Bien entendu, vous me connaissez, je me fais l'apôtre de ces femmes, crucifiant poliment les infidèles du surpoids. Ben oui, je me fais étiqueter pour cet amour du bourrelet.. et accusé de me faire du capital de sympathie envers ces collègues plutôt enveloppés! Psssst.. jusqu'à maintenant, je n'y ai récolté aucun "retour sur l'investissement".. hihihi! Ne vous en faites pas, je donne ma "sympathie" sans passer GO et réclamer 200$. Le plus drôle dans tout ça, ces mêmes collègues anti obésité, ils sont avare de commentaire vis-à-vis les gros de même genre qu'eux!
Je tergiverse sur tout ça parce que l'Internet m'a attiré l'attention sur un article du monde des affaires. L'auteur de l'article rapporte un triste constat sur la discrimmination que rencontrent les femmes rondes. Les femmes déclarant avoir un IMC (Indice de Masse Corporelle) de la catégorie "surpoids", elles signalent quatre fois plus de situation discriminatoire que les femmes sous indice "corpulence normale". Et les femmes se rangeant dans la catégorie d'IMC "obèse".. ouf.. c'est pire.. huit fois plus de situations discriminatoires! C'est fou et malheureusement sans surprise. En comparaison, les hommes obèses ne rapportent que trois fois plus d'événements discriminatoires que leur collègue masculin mince. Plus ce poids sera considéré excessif, plus il sera source de "sanction sociale", de l'embauche jusqu'au départ de cette personne. Je le vois trèèèèèèès bien que ces femmes rondes sont parfois la tête de Turc d'un département. En tout cas, c'était comme ça dans les différentes entreprises desquelles j'ai laissé quelques litres d'huile de bras! C'est un peu pour cette raison que la couche "friendzone" est difficile à percer chez les femmes rondes.. munissez-vous d'une pioche pour réussir! Si vous avez assez de cœur à l'ouvrage pour attaquer à la "zone amoureuse".. sortez le marteau piqueur! Si c'est plutôt la "fuckzone" votre visée.. ouf.. amenez la pelle mécanique à marteau hydraulique!
Ne vous en faites pas, l'histoire des zones est une façon imagée pour d'écrire que, selon toute l'accumulation des stigmates encaissés par ces personnes désignées "en surpoids", il peut être très difficile pour le courtisan d'être pris au sérieux. C'est comme, à mon boulot, ce collègue de peau noir qui me dit, "moi aussi je trouve ça difficile de rencontrer pour l'amour, la plupart des femmes qui me contacte, c'est qu'elles veulent essayer un noir"! Ouf.. c'est assez spécial à entendre. Je ne lui ai pas dit que la majorité de mes rencontres se sont soldées par de belles aventures à moyen terme où les feelings intimes furent d'une richesse qui m'anime encore aujourd'hui. Ceci, à un point tel que mes collègues rondes, je les ai en tête à chaque instant que je passe au bureau. Constamment, ma tête anime tous ces désirs dans des histoires à faire rougir. C'est comme s'imaginer un hypothétique réunion d'embauche, au bureau, où Josie (petite brunette à lunette, dans la quarantaine, à la silhouette de carrure standard, découvrant le loisir de s'ajouter un tatouage à la suite de l'autre), spécialiste des ressources humaines, procède à une entrevue pour un poste de gestionnaire. Pour ma part, c'est la première fois que j'assiste à ce genre d'entretien, disons que c'est mon département qui recherche un nouvel employé, une perle rare. Josie à également requis la présence de Channel (petite femme chataîne à la crinière capable de rendre jaloux le roi lion, entrenant un IMC plutôt squelettique) qui est chef d'équipe dans une équipe satellite à la mienne.
Dans cette petite salle de conférence, le mur du fond est complètement vitré et donne une magnifique vue de l'ensemble de la cour de l'entreprise. Les projets de verdissement en cours, ils ont de quoi tirer des onomatopés de surprise chez les futurs prospects! C'est la fin de la journée, quatre visiteurs passant au confessionnal l'un à la suite de l'autre, sont venus se vendre à nos yeux.
- Je n'ai plus d'autres questions pour toi Marie-Ange, dit Josie. Rappelle-toi que notre candidat choisi sera appelé demain. Même si tu n'as pas été désigné comme étant notre nouvelle gestionnaire, nous allons t'en informer.
- Oui, je comprends très bien, répond la prénommée Marie-Ange (grande femme ronde pour ne pas dire grosse, cheveux à la garçonne, des cuisses aussi large qu'un tronc d'érable à cinq entailles, ventre qu'elle cache dans un jeans serré). Je dois dire que je serais réellement enchanté de faire partie de l'équipe.
- Nous aussi, dis-je avec enthousiasme.
Channel me donne un coup au genoux en me montrant un petit mot griffonné. "Elle est grosse comme une baleine". Je m'étouffe, outré sans le laisser paraître, par cette missive.
- C'est ce qui met fin à l'entrevue, ajoute Josie. Mon collègue va vous remettre des formulaires à compléter pour l'étude du dossier et vous reconduira à la sortie. Je te souhaite la meilleure des chances et nous te rappelons demain!
À peine elles furent de l'autre côté des murs, je les entends rire pour une raison que j'imagine bien.
- Tiens mademoiselle Marie-Ange, ces documents semblent aussi complexes qu'un contrat de mariage, mais oui, "je le veux" que tu travailles avec nous!
Ce sourire qui s'étend sur le visage de Marie-Ange, il me fait caaaaapoter! Je la regarde alors qu'elle s'occupe soigneusement à signer les formulaires. Un beau chemiser blanc aux manches trois quart qui laisse entrevoir des bras trop gros pour le vêtement. Et surtout, j'y entrapercois par la couture boutonnée, une abondante poitrine lourde à craque de sein abyssale caché sous un soutien-gorge beige aux broderies arabesques évocatrices.
- Est-ce que je peux vous poser une petite question.. indiscrète? Demande Marie-Ange toujours avec ce sourire craquant.
- Heu.. oui.. vas-y, dis-je en m'extirpant d'une torpeur hypnotisante.
- Quelles sont mes chances de décrocher ce Saint-Graal d'emploi et d'avoir l'honneur d'être un de tes collègues?
- Pour ma part, dis-je en croisant les bras derrière la tête, tu as d'excellentes chances.
Je remarque rapidement les tendances plutôt contrôlantes de cette Marie-Ange.. et ce n'est pas pour me déplaire.
- Pour toi, je sais que j'ai gagné l'entièreté de ton attention. Je pense que mes bourrelets ne te repoussent pas. Par contre, je ne dirais pas la même chose pour tes collègues féminines.
- C'est ici que tu part avec un préjudice défavorable à ton endroit. En tant qu'admirateur de femme ronde, je n'embarque vraiment pas dans cette discrimination.
- Admirateur de femme ronde.. c'est vrai? Ça existe? Tu aimes les grosses femmes pour leur graisse?
- Ooooh.. non.. ce n'est pas ça du tout. En fait, ce qui m'attire au tout premier regard, c'est que vous avez plus de cuisses, plus de hanches, plus de fesses, plus de.. feelings! holala oui! L'intellect très particulier des femmes rondes est un bijou pour moi!
- Tenez, dit Marie-Ange en se levant et tendant la liasse de document, tout est complété. En route pour la prochaine étape!
Je la regarde, elle me tend une main, l'ultime et premier geste de fraternité. Sa silhouette "muffin top" me fait de l'œil, ses grosses cuisses appellent aux câlins, ses plis de dos chantent l'opulence! Hooooolala, je ressens bien cette réaction typiquement masculine dans mon pantalon. Je prends sa main pour cette salutation formelle de gens en relation d'affaire, mais Marie-Ange me prend par surprise. Elle m'enlace en douceur, d'une façon que j'ai oubliée par une vie de couple en mode noce de porcelaine. Elle écrase ses gros seins sur ma poitrine et place une de ses cuisses directement sur mon renflement.. je suis au anges! Je veux l'embrasser, je veux la déshabiller, je veux lui faire l'amour!
- Je ne croyais pas que ça existait des gens de ta génétique, chuchote-t-elle. Il a fallu que j'attende quarante-cinq ans pour découvrir ça.
Elle prend ma main et la place sous son bourrelet de ventre tout en intimant des frottements avec sa cuisse.
- Ce n'est pas possible, à mon tour de dire que je n'aurai jamais cru que ce moment puisse se produire un jour, dis-je en haletant. Vraiment pas!
- Embrasse-moi!
Marie-Ange n'eut pas à me le demander deux fois. Je plaque mes lèvres sur les siennes, nos langues viennent se retrouver quelque part entre deux feelings! Je glisse hors du jeans ce gras de ventre que personne ne veut voir, sauf quiconque se rangeant sous le vocable admirateur de ronde.. ooooooh.. c'est comme toucher du satin!
Les frenchkiss endiablés lui tirent des halètements sonores et un parlé plutôt.. cochon avec des mots comme.. "je te veux", "touche mon ventre", "je suis ta grosse cochonne"! Ajoutant à mon excitation ravageant mon corps tel un tsunami, sa cuisse menace ma verge.. je peine à rester en place et ne pas être repoussé! Aussi soudainement que cette histoire eut débuté, Marie-Ange se place à genoux devant moi et expose ma queue à l'air de quelques gestes savamment orchestrés. Son visage s'éclaire de surprise alors que ma verge se balance, animée d'une vie qui lui est propre. Ma partenaire surprise ne perd pas de temps, elle glisse son visage sur mon pénis.. tout juste pour en apprécier sa douceur et sa chaleur avant de l'avaler en entier. Wooooow! Il faut dire que ce genre de fellation, une attaque à coup rapide au gland et un frottement dans la joue, elle vient me chercher de phénoménales feelings.. et faire gorge profonde par la suite.. c'est iiiiiiincroyable! Ces feelings sont insoutenables, je dois me tirer les cheveux pour éviter que mes cuisses animées de spasmes ne perdent leur tonus pour que je m'écrase sur la table de conférence. Alors que mon pénis me dit "laisse-toi aller", ma tête me convainc d'une "petite pause" pour que les plaisirs du sexe dure plus longtemps! Je retire ma queue des assauts de Marie-Ange qui ne veut pas lâcher le morceau.. "je veux te toucher encore Marie.. t'embrasser.. tes courbes.. pis toutes"!
Avec difficultés, Marie-Ange se relève, son corps ballottant au gré de la gravité, son gros ventre bien exposé à mon plaisir. Son jeans déboutonné, je le baisse juste un peu pour que les énormes fesses nues se déposent sur la table. Sans que davantage de mots ne soient échangés, ma partenaire tire mon pénis pour le forcer à se frayer un chemin entre ses cuisses.. et se frotter sur sa vulve poilue.. oooooh, c'est horriblement coooochon! Alors que nos langues retrouvent le chemin des plaisirs buccaux, j'intime des mouvements de "pénétration" avec mon bassin. Woooooooooow! Cette odeur si particulière du sexe féminin monte exciter mes narines en même temps que le gland veut percer le tissus de la bobette, pour trouver la voie des lèvres.. iiiiiiincroyable! Mes mains ne perdent pas de temps, elles explorent les seins moelleux et la lisse chevelure de celle qui est en train de me convaincre qu'elle est la meilleure candidate. "Vas-y, je veux sentir ton foutre brûlant.. je ne pars pas d'ici sans ça", dit Marie-Ange sans s'arrêter d'haleter. Cette forte pression que je bloque sans cesse dans mes testicules, je la relâche tel que requis.. c'est à mon tour de haleter sans m'arrêter d'embrasser. Un premier spasme laisse un puissant jet de sperme, un deuxième éjacule une seconde giclée, puis un troisième avant de se calmer. JE SUIS MORT ET VIDÉ DE TOUTE MON ESSENCE VITALE! Pendant que mes genoux menacent de flancher, j'ouvre enfin les yeux pour voir une Marie-Ange tout sourire. "Je la veux encooooore ta queue, cher mâle"! Toutefois, l'heure n'est plus aux babillages, je n'arrête pas d'entendre des gens marcher de l'autre côté de la porte. ""? Dit Marie-Ange en se retournant et m'exposant ses grosses fesses bosselées de cellulite.. je ca-pooooo-te! Je passe mes mains sous son pantalon pour le remonter jusqu'à la taille, non sans avoir glissé ma queue en semi-érection sur cette peau généreuse. Avec un milliard de fou-rire et de contorsions, nous réussissons, toute pièce d'intimité est retournée se cacher sous les couches de tissus. Ouf, juste à temps, le cliquetis du verrou se fait entendre.
- Oh, vous êtes encore ici? Demande Josie. Avez-vous eu des problèmes de formulaire?
- Non non, tout est ici et complet. On placotait.. je n'ai pas vu le temps filer.
- Je te reconnais bien dans ce placotage monsieur. N'oublie pas de revenir ici pour notre meeting.
Alors que moi et Marie-Ange sortons du local, j'entends Josie demander à Channel, "ça sent bizarre ici, tu ne trouves pas"? La réponse ne se fait pas attendre. "Si tu veux mon avis, c'est l'odeur du sexe".. oups!
Ouf! Ok! Je me calme! Cette histoire n'est que du fantasme pour moi, ce n'est jamais arrivé en vrai, même si j'aimerai tellement! Il est inutile de vous dire que la grossophobie en milieu de travail ne relève pas du fantasme, c'est une situation bien réelle. Les collègues obèses sont surtout perçu comme des paresseux, des personnes peu productives, des gens qui sont incapables de se prendre en main! Ce stigmate qui leur est imposé, il force les employés en situation de surpoids à s'isoler, à se soustraire de la collégialité, entrant en contradiction avec ce qui est proclamé haut et fort "l'obésité est visible"! J'imagine que c'est ce stigmate qui poussent beaucoup d'humain obèse à souscrire à des emplois où les contacts avec les collègues et la clientèle s'en trouve limité. Mettons que dans ma liste de connaissances en situation de surpoids, 80% occupent un emploi bureautique (informatique, comptabilité, service à la clientèle) et les autres sont dans des services publics (santé et éducation). Je conviens que le milieu des fonctionnaires, ils ont des politiques anti-discriminations appliquées avec beaucoup plus de mordant qu'en milieu PME. J'espère vraiment pour vous qui me lisez, que vous n'avez jaaaaamais connu d'épisode discriminatoire lié à un quelconque surpoids. En tout cas, mesdames les rondes, je suis votre allié, souvenez-vous en! Merci de votre passage sur le blogue et revenez-y pour un prochain texte!
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