177- Tentations de fraîcheur au marché (04SEP25 1/1) !
Je pense que l’univers se ligue contre moi pour me causer des troubles… intérieurs. Et non, je ne parle pas ici de diverticulites ni d’une pulsion d’achat irrépressible lors d’un énième Prime Day. Ben non, c’est beaucoup plus viscéral (sentiment ou réaction qui vient du plus profond de l'être), davantage dans mon champ de désirs.
C’est foooooou comment la force du fantasme me rattrape pile quand je m’y attends le moins. Écoutez, je ne peux même plus aller faire mon marché tranquillo sans que des hormones me soient servies comme des échantillons gratuits au kiosque « Pédro, le roi du maïs ». Je ne peux pas dire que je m’en plains, mais ça me rentre dedans chaque fois comme… heu… comme une correspondante qui frenche à la première rencontre en vrai. Hooooolala !
La prémisse du texte que vous avez sous les yeux est assez devinable au premier paragraphe. Je pense que vous voyez le topo, surtout si vous êtes un lecteur ou une lectrice assidu·e du blogue. Donc, sans grande primeur — parce que, disons-le, ça devient pas mal une habitude — je vous livre encore un récit truffé de femmes bien en chair, venues m’offrir une bouffée d’oxygène au moral.
À la base, je voulais écrire le tome 2 d’un autre billet… mais j’ai trop capoooooté dans mon hypotalamour (structure du cerveau qui est le siège de mes fantasmes) pour passer sous silence cette évidence : vous êtes magnifiques en bourrelets. Sérieux… c’en est presque irréel.
Première mise en contexte, au cas où vous ne viendriez pas souvent par le blogue : j’ai comme un petit chambardement émotionnel doublé d’un afflux sanguin surprise dans les corps caverneux lorsque que je sors en famille faire l’épicerie. Oui, oui. C’est documenté dans plusieurs textes que vous pouvez aller zieuter : billets 157, 158, 162 et 174.
Deuxième mise en contexte : par une splendide journée d’été, me voilà embarqué dans une grande vadrouille familiale (pas comme La Grande Vadrouille, le film avec Louis de Funès en 1966, hein, des vieux souvenirs), direction le quartier italien, dans un marché immense comme dans les films.
Là-bas, on comprend vite que le français parlé fait office de langue seconde… après l’italien, évidemment — mélodieux, théâtral, savoureux à l’oreille ! Sous le toit des échoppes, entre les cris des commerçants qui s'obstinent, entre les affiches clamant « les meilleurs cannoli en ville » et entre les clients enthousiasmes flairant le deal du siècle pour des choux bok choy, il y a une chose qui transcende toutes les frontières linguistiques : les femmes aux courbes… très généreuses. Ah ça oui. L’univers peut bien parler latin ou sicilien, mes pupilles, elles, parlent le désir plus-size.
Ça fait que je me retrouve justement là-bas, au marché, parmi la foule bigarrée qui promène des regards curieux sur les victuailles offertes, sous une rare chaleur confortable d’une vraie journée d’été… sans humidité. Oui, sans humidité. C’est pas le rêve d'une journée parfaite, ça?
Je marche dans le même sens que la clientèle, le nez tiré par des fumets à donner faim. C’est clair que c’est de la manipulation olfactive de la part des tenanciers du coin resto! Le seul remède contre les tiraillements d’estomac, c’est… d’essayer les fameux churros de Massimo… ou les pogos maison du chef Renalto… ou… non… je rêve… ou suis-je?
Vous vous rappelez du film La Matrice (the Matrix), le premier, celui sorti en 1999, réalisé par les frères Wachowski qui sont devenus, quelques années plus tard, les sœurs Wachowski ? Peu importe, moi je m’en souviens très bien. Assez pour dire que j’ai eu un flash du film quand je me suis retrouvé parmi les clients qui déambulaient dans le large couloir de la foire alimentaire du marché.
Il y a une scène phare dans La Matrice où Néo (personnifié par Keanu Reeves — sérieusement, vous n’avez pas le droit de ne pas savoir c’est qui!) se retrouve dans une simulation créée par Morpheus — pour entraîner notre héros à la réalité virtuelle et le préparer à affronter les agents Smith dans la Matrice.
Dans cette scène forte, au milieu de la foule en costard ou tailleur noir, qui marche vers le boulot comme des fourmis urbaines, il y a elle : une femme en robe rouge, qui marche à contresens… et qui ne manque pas d’attirer le regard de Néo.
…Et le mien !
Une grande femme, visiblement d’origine latine (cheveux longs et bouclés, nez rond, joues à fossettes bien hautes), dans la cinquantaine bien assumée, marche droit vers moi, avec un sourire autoritaire posé au-dessus d’un menton dodu.
Ouf ! Une apparition impossible à manquer.
Celle qui dépasse d’une tête la clientèle hétéroclite.
Celle qui surgit en robe rouge à fleurs alors que tout le monde semble drapé de gris.
Celle qui arbore un port de tête fier, appuyé sur un cou plissé et des épaules de madone.
Celle qui avance avec un coup de hanche à gauche, puis à droite comme un métronome sensuel.
Celle qui fige le temps autour d’elle, juste avec sa taille en sablier.
Celle qui m’appâte avec ses courbes plus-size révélées par le tissu léger de la robe…
C’est débile ce que j’ai devant moi ! Fou ! Fou ! Fou !
Dans le film, la femme en rouge symbolise la distraction visuelle, elle est un leurre. Elle incarne aussi le conditionnement culturel du regard masculin et plus largement, les pièges sensoriels tendus par le monde simulé.
Morpheus explique que l'existence même de cette apparition démontre que tout ce qu’on voit dans la Matrice n’est qu’un code manipulable à volonté… cette femme n’existe que virtuellement.
Ça, c’est dans le film.
Sa présence dégageait un magnétisme effroyable, une énergie vibrante qui se détachait du chaos ambiant comme une ligne rouge dans une toile grise.
Chacun de ses pas — dont je ne me souviens même pas avoir regardé les pieds — semblait suspendu dans le temps.
J’en suis certain : cette Italienne en rouge était la seule à bouger vraiment. Le reste du marché était figé, comme si elle avait mis le monde en pause.
Définitivement, MA femme en rouge a provoqué chez moi un effet analogue à celui du film : elle a rompu le fil habituel de ma perception. Elle m’a fait voir autrement ce lieu pourtant banal, semblable à tous les marchés des villes.
Autrement dit, l’irruption de la bella donna fut une parenthèse sensuelle dans la dynamique urbaine. Rien de moins.
L’analogie au film s’arrête là. Aucun homme en habit-cravate noir, avec oreillette et lunettes fumées, n’est apparu pour me combattre.
Mais j’ai tout de même vécu un moment intense, un feeling intérieur qui m’a traversé de bord en bord, pile au moment où elle s’est aperçue que je fondais sous son regard.
Woooow.
Retour brutal à la réalité en voyant ses longues fesses se dandiner, disparaissant peu à peu dans la foule.
Rien qu’à vous raconter cette vision, je me sens à nouveau transporté là-bas… au milieu de ce marché où flottait un mélange d’odeurs dominé par les fines herbes — ou était-ce plutôt le musc envoûtant que la femme en rouge laissait derrière elle, comme une traînée invisible?
Regaillardi par la dame en rouge, j’achète une pizza napolitaine préparée à l’italienne par deux frères siciliens. Je la partage avec mon groupe, toujours aussi rébarbatif face à mon amour pour la piz !
Des tables de pique-nique à l’écart ajoutent beaucoup à… heu… c’est-à-dire… à l’ambiance! Ouin. Encore un moment où je flanche vers un goût certain pour la bonne chair… cette chair que vous imaginez.
Après la dame en rouge, voilà que la dame en bleue (sans Michel Louvain) vient heurter de plein fouet ma zone fantasmes. Holala… impossible de penser à autre chose.
Sur la table en diagonale devant moi, un groupe de cinquantenaires avancées partage un repas, comme nous le faisons.
Assise à l’extrémité du banc, me tournant le dos, une femme bien ronde, robe bleu ciel unie, m’agace délicieusement par le truchement de ses plis et courbes qui se forment et se déforment en mangeant, sans se soucier du client qui la dévore, pas loin derrière.
Même s’il y a un milliard d’humains qui déambulent autour de moi, en quête de légumes frais du jour, nul ne devine cette tension de désir qui me tord l’aubergine, le concombre et le zucchini.
Je suis persuadé que la dame en bleue, derrière ses lunettes, ignore que ses bourrelets débordant et reposant sur ses cuisses, ses replis de dos épousant le tissu de sa robe, ses triceps de chair moelleuse, ses jambes blanches au galbe de sablier… que toute sa personne est une hymne au désir!
« Quelle est la belle inconnue
La dame en bleue seule à sa table
Je me sens fou de l’avoir vue
Comme j’aimerais qu’elle me regarde
Je n’ai jamais vu s’ennuyer
Une femme avec tant de charme
Et si j’allais lui parler
Peut-être qu’elle pourrait m’aimer ».
Vous avez reconnu les paroles de l’iconique chanson de Michel Louvain. C’est vraaaaiment l’effet qu’elle me faisait… jusqu’à ce qu’on me lance : « On a fini. On continue. »
Ok. Je ne me souviens même plus du goût de ma pizza. J'ai toujours ce pincement d’excitation qui m’ensère la pomme d’Adam, ce symptôme bien connu chez moi lors d’épisodes de… désir incontrôlable… huuuuum.
Alors que nous rejoignons le flot constant d’une clientèle enthousiaste, des requêtes gourmandes à combler s'élèvent des bouches des pré-adolescentes. « Dis p’pa, on va-tu goûter aux canolenis ? »
Je souris. Moi aussi, je me trompe régulièrement sur le nom de cette pâtisserie mythique. « Canollis qu’on dit. Sinon, vous risquez d’avoir la mauvaise surprise d’un plat de pâtes à la sauce rosée. »
En vérité, je voulais vraiment faire le tour de toutes les allées marchandes avant de goûter au ciel promis. « Câline (ajoutez-y d’autres jurons pas catholiques), ous’qui sont passé lé autres ? »
Ma bande a pris un autre chemin pendant que j’explorais un énième étalage offrant des bleuets du Québec, proclamant haut et fort l’achat local… même si je doute qu’il y ait un bleuetière au cœur d’une ville où le béton est la seule loi.
Peu importe si nous sommes éparpillés, le cellulaire nous tient en laisse. Et puis, sans enfants impatients, disons que je peux enfiiiiin magasiner tranquillo… hahem… mais non… ce n’est pas possible… je ne me laisse pas en paix moi-même.
Je suis eeeeemballé par une cliente qui passe tout près, ben oui. Et, je vous le jure, c’est une femme de rêve… comme dirait le grand Claude Dubois :
« Femme de rêve
Femme d’espoir heureux
Comment puis-je faire
Pour être plus près de vous
En restant libre ? »
Holala… si vous adorez les courbes comme moi, vous comprendriez : j’étais foutu, littéralement tombé sous le charme de cette femme qui marchait avec son garçon.
Ne me faites pas la morale, je n’ai pas eu le choix de craquer. C’est venu me chercher jusque dans les tripes. Fallait bien que ça arrive : un énième coup de foudre dans ma journée déjà bien chargée en émotions.
Je vous arrête tout de suite : je ne l’espionnais pas. Tout était aligné pour qu’on se croise et… qu’on finisse par marcher dans la même direction. Par pur hasard.
— Hey, hey, hey, me direz-vous. Arrête de nous faire avaler tes salades ! C’est sûr que tu la suivais.
— Ben non, voyons… c’est ben difficile à croire, je ne la stalke pas.
— Mets-toi à notre place… comment veux-tu qu’on te croie ?
— Attendez la fin. Ce que je vais vous raconter, c’est la preuve ultime de l’alignement des chakras… ou d’un autre de ces bidules ésotériques.
— Mouais… j’ai hâte d’entendre ça.
Bon. Merci. Donc, cette femme, mère de famille, catégorie « boucles blondes et sourire solaire », traîne un sac à dos d’enfant avec la gourde assortie. Oh… attends… y’a un deuxième petit garçon… et derrière, un type — moi — qui prétend être là par hasard. Non mais si vous étiez dans ma tête, vous sauriez que ce ne sont pas des blagues.
Je suis littéralement hypnotisé par sa camisole turquoise qui refuse de rester bien sagement sur ses hanches, révélant un jean style baggy qui rend hommage à ses longues fesses bombées. Par devant, la camisole est tirée vers le bas, emportée par le poids de sa poitrine format XL et de son ventre moelleux, comme si la gravité elle-même conspirait à m’ensorceler. C’est fou… chaque détail, chaque mouvement de cette dame en turquoise me captive.
Je sais bien qu’il y a un million de détracteurs qui n’ont que des choses négatives à dire sur les corps « bien en chair ». Grand bien leur fasse… moi, je suis heureux de ne pas en faire partie. Mon amour pour le voluptueux et le plantureux est pleinement assumé, estampillé et garanti sans date de péremption.
Alors que je suis en transe derrière cette nouvelle reine de mes pulsations intérieures, ma visite au marché prend soudain une tournure inattendue.
— On peut-tu avoir une slush ?
— Moi j’veux des churros !
— Ou ben un cornet ! J’ai vu un kiosque là-bas !
Mes petits monstres réapparaissent comme par magie… et, il faut bien l’admettre, ils sont le meilleur remède contre mes transes. Un vrai ice bucket challenge émotionnel : plouf, retour sur Terre.
À contrecœur, j’abandonne mes rêveries adipeuses pour honorer la part de « marché » conclue avec mes jeunes : leur offrir une collation qui ne figure pas dans le Guide Alimentaire Canadien.
Mais au gré de mes déambulations, de près ou de loin, mes yeux finissent toujours par retrouver cette beauté naturelle à la camisole turquoise, dissimulant de généreux trésors épidermiques.
Rien qu’en observant le renflement discret au niveau du pubis, je devine que, sous ce jean ample, se cachent des cuisses sculptées pour alimenter mes fantasmes les plus obstinés.
Et puis, il y a sa démarche… ni vraiment pingouin, ni tout à fait canard… mais un mélange des deux, avec ce léger roulis qui fait vibrer l’air autour d’elle. Huuuuum… comment dire… mes pensées deviennent tout sauf raisonnables.
Mais au fait… pourquoi certaines femmes bien en chair marchent-elles, comme on dit, « en pingouin » ? (Et pourquoi, en plus, c’est seeeexy ?)
Vous l’avez sûrement déjà remarqué : à l’épicerie, dans la file du Dollarama, ou encore au détour d’un festival, certaines femmes rondes ont ce roulis caractéristique. Les jambes légèrement écartées, le bassin qui se balance à gauche, à droite… Un peu comme un manchot impérial, mais version déesse des tropiques.
Pourquoi ?
Eh bien, imaginez… quand tu as des cuisses comme des coussins de velours, elles ne se contentent pas de se frôler poliment : elles se frottent, elles chauffent, elles réclament toute l’attention. Même les scouts ne pourraient pas allumer un feu par frottement aussi vite que deux cuisses dodues bien motivées.
Alors, pour éviter l’incendie entre les cuisses, nos héroïnes adoptent une marche en « abduction » (le terme chic pour dire « jambes écartées »).
Ce n’est pas qu’elles veulent marcher comme ça… c’est juste qu’entre ces cuisses, il y a déjà une histoire d’amour trop collante pour risquer le frottement de trop. Puis, lorsque l'on parle d'abduction, ce n’est pas un entraînement qu’on retrouve dans les gyms.
Ajoutez à ça un bassin large, un ventre rebondi, des hanches à faire jurer de jalousie les jeans taille basse… et forcément, le centre de gravité bouge. Pour rester en équilibre, on élargit la base, et tant mieux si ça fait rouler les hanches… wooooow !
Bon, je ne suis pas dans leurs souliers, mais j’imagine que tous les muscles stabilisateurs — abdos, cuisses, dos — travaillent sans relâche. Quand on a un corps plus-size, chaque pas devient une mini chorégraphie d’équilibre et de maîtrise musculaire.
Alors non, je ne vais pas dire qu’il y a officiellement un pouvoir érotique dans la démarche d’une femme ronde… parce que ça ne tiendrait pas dans une explication « rationnelle ». Mais mon rationnel… avec ses pensées irrationnelles… ouf… il ne peut pas s’empêcher de trouver ça teeeeellement sexy.
Et honnêtement… j’aimerais tellement, juste l’espace de trente secondes, pouvoir vous tenir la main et marcher quelques mètres à vos côtés… rien que pour mon pur bonheur.
Si je reviens à mon histoire… ouin… je profite de chaque seconde pour graver cette femme d’exception dans ma peau, avant que j'amène mon groupe loin du brouhaha. Peeeeersonne d’autre n’est venu squatter mes pensées par la suite. Même pas la femme de Giancarlo, qui roule les « rrrrrr » en servant des canollis, n’a réussi à me faire oublier la dame en turquoise.
Tel que promis, la preuve que je ne la suivais pas est arrivée après qu’on a quitté le marché pour aller faire un tour dans un magasin de loisirs et de musique tout près. À peine entré, je monte direct au deuxième étage pour zieuter les instruments de musique.
Non, je ne suis pas musicien — ni dans l’âme, ni dans les feelings — mais tenir une guitare ou des baguettes, ça fait quand même un petit quelque chose.
Pendant que le reste du groupe traîne ses savates en bas, je savoure cet instant presque solitaire pour promener mes globes oculaires sur les cordes Fender, glisser un doigt sur la poussière d’un bois Steinway & Sons et jouer avec les boutons des caisses Marshall.
Mon tour se termine là où je voulais poser mon derrière : les drums ! Les batteries électroniques m’attirent comme un aimant, réveillant mes souvenirs de Rock Band et Guitar Hero (jeux vidéos où les manettes étaient des similis instruments de musique).
Je pose les écouteurs sur mes oreilles, mets en marche le système et saisis les drumsticks posées sur la caisse claire.
Oooooh… le son qui me parvient est bluffant. Tellement que, devant mes yeux, apparaît l’amphithéâtre du Centre Bell. La foule scande mon nom, les jeux de lumière balayent les spectateurs qui n’attendent que mon solo. Sous les encouragements, mon pied envoie un beat crescendo dans la grosse caisse…
« Regardez-le, comment il tient les baguettes ! »
Pouf. Le Centre Bell s’efface. Retour brutal sur Terre par une voix inconnue… et des enfants qui ne sont pas les miens. Mon cœur manque un battement : c’est la dame en turquoise qui a prononcé ces mots divins, avec un accent… on ne peut plus français. Son chum est là aussi, et chez lui, pas besoin de test ADN vocal : c’est du pur made in France.
Je lève les yeux, tout sourire. Et là… difficile de ne pas remarquer : le galbe rebondi du pubis sous le jeans, la courbe du ventre, les hanches sidérales, la poitrine généreuse qui semble garder sa liberté vers le bas et les côtés… et ce visage, d’une tendresse à donner le tournis.
Par réflexe, je me lève maladroitement et propose mon banc, avec tous ses accessoires, à un de ses garçons. Je l’aide à s’installer, lui explique deux-trois rudiments de batterie.
Et voilà… si ma dulcinée du moment est contente, moi je suis comblé. Je regarde un peu le jeune se prendre pour Travis Barker, tapant fièrement sur les pads électroniques et j’approche subtilement ma main de celle de la dame turquoise. Je sens presque sa peau douce comme de la soie… elle entrelace ses doigts aux miens…
Mais non… malheureusement… l'histoire des mains, c’est juste dans ma tête. J’y ai pensé fort, par contre.
Voilà comment ma journée s’est déroulée : j’ai quitté le magasin de musique en laissant la dame en turquoise à sa visite familiale, la dame en bleu à son magasinage, et la dame en rouge à son bain de foule.
En plus du goût crémeux-sucré-croustillant des canollis, je repars avec des souvenirs dodus de ce passage au marché.
Et qui sait… chers lecteurs et lectrices… peut-être que vous vous reconnaissez dans l’histoire ? Peut-être que c’était vous, le chum… ou vous, la femme en couleur ! Il y a ssez de détails pour que, si c’est le cas, vous sachiez. Hihihi.
Comme toujours, un énorme merci d’être passé sur le blogue !
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