158- Dodue filet mignon (10MAI25 2/2)!

Avertissement, ce texte consommera 7 à 10 minutes de votre précieux temps pour sa lecture, hihihi ! Parce que je n'avais pas encore terminé de raconter ma journée mémorable, au café et à l'épicerie — ce moment suspendu où quatre femmes rondes ont traversé l’espace vital d’un admirateur de bourrelets — il est grand temps de reprendre le fil de cette histoire au goût sucré-salé. Si vous n’avez pas encore lu la première partie, faites donc un saut par ici, au texte 157. Ce que je m’apprête à partager en est la suite directe, tout droit sortie de mon cerveau encore un peu secoué.

Je ne vous mentirai pas : il y a un fil rouge, un détail piquant qui relie chacune de ces femmes d’exception. Un truc que j’ai découvert complètement par hasard, un jour où je me suis mis à observer la façon dont l’humain s’amuse à coller des étiquettes sur tout ce qui sort de sa sacro-sainte « normalité ». Vous verrez. Ce n’est pas anodin. Et ça risque même de vous faire sourire. Mais avant d’arriver à cette savoureuse conclusion, laissez-moi ajouter deux rencontres — ou plutôt apparitions — qui m’ont fait vibrer jusqu’au bout des synapses. Frissons garantis. Je vous jure, même un taser gun n’aurait pas déclenché une telle décharge… allons-y pour ma troisième rencontre.

Je poursuis cette promenade à la queue-leu-leu dans les corridors comme un corail qui nous mènent droit à l’abattoir… oups, pardon… au Costco ! Autrement dit, vers la banqueroute, hihihi ! Heureusement, les allées du surgelé sont larges, et la clientèle qui s’y aventure n’a pas besoin de se transformer en gladiateur d’un épisode de Robot Wars (vous savez, ces combats de robots téléguidés, dans un arène). C’est donc avec une paix intérieure digne d’un moine tibétain que je prends mon temps à palper les sacs de fruits congelés, sources de mes futures fringales, ou encore à soupèser ces lasagnes familiales qui me permettront de tricher sur la vaisselle.

Je referme la porte du congélateur, me retourne… et là, ouf ! Je tombe nez à nez avec un rêve éveillé. Une cliente. Pas n’importe laquelle. Une créature qui frôle dangereusement le statut mythique de « ronde ultime de tous mes fantasmes » (voir le texte 145 pour comprendre l’ampleur du concept). Je reste figé. On se sourit. Elle passe à quelques centimètres de moi.

Tel un superhéros avec une vision plus rapide que la lumière, je scanne cette apparition divine qui me fait vriller de la tête… et ailleurs. Elle est plus petite que moi d’une tête. Cheveux longs, lisses, glissant sur ses épaules. Son sourire irradie sur un visage aux traits profonds, rehaussé de lunettes qui lui donnent un air intello… un peu comme votre blogueur, quoi! Huuuum… c’est fou. Elle porte une veste printanière noire qui ne cache rien — RIEN — des courbes capables de déclencher chez moi des pensées très… très… coquines. Oooooh oui. Quand tu remarques que le tissu de son chandail est tendu au thorax, tu comprends vite que son ventre généreux pousse sa poitrine démesurée jusqu’aux derniers retranchements du coton. Et là, je remarque son legging foncé. Je ne fais pas que deviner… je « vois » clairement ce pli d’abdomen bien niché sous la fibre de polyester Lululemon.. je ca-po-te ma vie.

C’est tout bonnement impossible de faire comme si de rien n’était. Elle passe, poussant un panier débordant — non pas de victuailles — mais de bacs de rangement empilés comme des Tetris de sous-sol. J’te jure, le sac de fraises congelées que j’ai en main a dû dégeler plus vite que mon self-control ! Je ne peux m’empêcher de la suivre des yeux, hypnotisé par ses grosses fesses se balançant dans un legging de yoga si bien ajusté qu’on dirait qu’il a été cousu sur elle au fer chaud. Mon souffle se fait court. Comme dans un rêve flou mais orgasmique, ce bourrelet tendu au-dessus du pubis, lové sous l’étoffe, lui donne cette silhouette qui me ferait tout abandonner pour l'avoir sous les yeux à chaque instant.

« Papa, il nous faut aussi de la crème glacée. »

Bang. Retour à la réalité. Une claque en pleine face aurait eu le même effet. Je regarde ma fille, mes joues en feu, comme si j'avais avalé une poignée de piments forts. Il faut que je me ressaisisse. Bye-bye fantasmes, retour au Costco. J’empile les fraises à moitié fondues sur la lasagne dodue, en soupirant intérieurement.

Mais elle est encore là. Elle flotte, de loin, poussant son panier avec la grâce d’une déesse en mission. Je remarque même que ses souliers Asics s’écrasent au sol comme si la gravité elle-même voulait la garder ici, près de moi. Alors, j'ai cette vision divine, un dernier cadeau qu'elle daigne de m'offrir : la poignée du panier qui disparaît doucement sous un repli adipeux du ventre… hooooolala. Une explosion de feelings éclate dans mon cerveau. Et pendant que je tiens le pot de 4 litres de crème glacée dans mes mains moites, je constate qu’il est en train de fondre lui aussi. Exactement comme moi.. prêt à déverser des litres de crème.. huhuhu ! Je remercie intérieurement la nouvelle reine de mes fantasmes, sachant que c'est la dernière fois que la vois.

Pour compléter ma tournée d’épicerie, je dois absolument passer par mon Maxi local. Il y a des victuailles que je ne peux tout simplement pas acheter au format « club » sans risquer de transformer mon frigo en mausolée du gaspillage alimentaire. Même si je suis écoeuré de magasiner et que ma tête est encore pleine d’images impérissables — merci, Costco et café ludique — je me dois d’y faire un arrêt express. Cette fois, c’est sûr, ça ne me coûtera pas cinq cents piasses… enfin, c’est un mantra que je me répète. Je traverse les allées à vive allure, sachant déjà ce qu’il me faut. Mais l’Univers, ce petit farceur, a décidé de combler « un autre besoin »… bien plus urgent, hihihi! Je fonce vers les produits laitiers, concentré, l’œil sec, l’âme tranquille — jusqu’à ce que, dans cette épicerie toute jaune, une silhouette toute de bleu me fasse de l’œil. Je vous le dis : mon cœur a fait un triple salto arrière.

Là, devant moi, au comptoir des viandes, une femme visiblement obèse est avec son chum. Ils me tournent le dos. Et ce dos-là… me laisse tout le loisir de m’extasier. La maudite fraîcheur printanière oblige à porter un manteau, mais même là, les courbes parlent. En hommage involontaire à Michel Louvain, elle est devenue la Dame en bleu. Aussi petite que large, ses rondeurs invisibles m’ont attiré dans un engrenage de fantasmes doux et puissants.

Je me surprends à rêver : lui tenir la main, coller mon corps au sien, devenir l’homme le plus heureux de la Terre. Sans trop réfléchir, j’abandonne mon panier. Je suis possédé. Il faut que je me rapproche. Je veux entrer dans sa bulle, capter sa chaleur, m’imprégner de son aura. Allez… j’ose. Je fonce. Je m’approche. Disons que le diamètre de son postérieur a dû en intimider plus d’un. Mais moi, je fais partie des rares qui voient là-dedans un portail vers le paradis!

J’ai assez vu de films de ninja dans ma jeunesse pour réussir une approche silencieuse et subtile. Pas question de relever ma capuche, mais je replace cette mèche rebelle qui me tombe dans le front, tout en m’assurant que ma veste rougeâtre s’agence dignement avec celle de ma cible, ma proie. Un brin de stratégie dans l’allée des steaks, c’est pas un crime, hein? Tel un client mystère en mission spéciale, je fais mine d’examiner les paquets de viande… tout en m’approchant lentement, jusqu'à que je me retrouve nez à nez avec… Aphrodite en chair et en formes.

Peine perdue. Le couple se retourne, toujours de dos. Grrr. Je contourne les îlots, espérant un angle plus révélateur. Et là, miracle! Juste avant qu’elle ne quitte la section boucherie, j’obtiens LA milliseconde tant espérée. Suffisant pour graver dans ma mémoire sa silhouette SSBBW confirmée. Wooooow. Je suis complètement gaga. Et en plus, je lui donne un bon 50 ans bien assumés — huuuum. Une vraie femme comme je les aime. Je me ravise. Mon approche a peut-être été grillée. Le couple a peut-être capté que j’étais dans leur sillage. Tant pis. C’est la mort dans l’âme que je retourne à mon magasinage, le cœur un peu à côté de mes souliers.

Direction : les boissons alcoolisées. Mission du moment? Trouver un breuvage à emporter pour un party à venir. Sauf que là, c’est l'enfer inflationniste. Tout est cher et je n’ai pas suivi la vague des nouvelles boissons aux arômes de popsicle chimique. Mon regard accroche un emballage bleu… et là… BOUM! La Dame en Bleue est .. dans MA bulle. En chair, en jeans, et en tentations.

QUOI?! Elle est seule. Elle regarde les mêmes canettes que moi. C’est pas juste un signe, c’est une pancarte lumineuse clignotante de l’univers! Cette fois, j’ai le loisir de la contempler. Est-ce qu’elle sait que je suis en admiration? C’est possible. En tout cas, avec sa chevelure rousse mi-longue et ses yeux félins… je fonds. Son gros ventre rebondi mérite une ovation. Et ce jeans bien rempli, tendu au niveau du pubis… ooooooh oui. Y’a un bourrelet dodu juste pour moi là-dedans. Et quand je réalise qu’elle me fait une tête de moins… j’ai juste envie de lui tendre la main et de lui faire passer l’électricité qui me traverse le corps depuis que je l’ai vue. C’est indéniable : elle m’excite davantage que toutes les autres femmes rondes croisées aujourd’hui. Et pourtant… je ne sais pas pourquoi. Je ne comprends pas « pourquoi elle ». Ma seule explication — celle que je m’autorise à croire — est aussi simple que troublante : c’est probablement la Dame en Bleue qui est à la chasse… et je me retrouve, bien malgré moi, dans le rôle de la proie.

Je sens le besoin urgent de lui dire, de vive voix, que ses courbes me font un effet du tonnerre, sans bon sang! Ce désir m’enserre la gorge, je sens ma pomme d’Adam vibrer. Des papillons surexcités prennent leur envol dans mon ventre, et mes tempes battent comme des tambours, déversant une chaleur humide dans tout mon corps. Ma salive s’épaissit, ma voix se prépare, prête à glisser dans ses nuances les plus mielleuses… « T’as pas encore choisi ? » me lance l’une de mes filles, visiblement exaspérée d’attendre après son père perdu dans les vapeurs de son fantasme.

Et pouf… toute la magie s’évapore. AAAARGH!

Hooooolala… non, le point commun de ces histoires n’est pas les enfants. Je dois bien vous avouer quelque chose — même si, entre nous, j’avoue toujours un paquet de trucs. Ces quatre femmes rondes que j’ai croisées avaient un ti-ti-ti détail qui annihile toute ma volonté, même si j’ai l’habileté de rester lucide… en apparence. Elles avaient ce que j’ai affectueusement baptisé une bavette de dodue filet mignon… huuummmm.

Oui, oui, je sais : les puristes de la bouffe vont crier au sacrilège ! « La bavette de filet mignon, ça n’existe pas ! » vont-ils dire en roulant des yeux. Techniquement, ils ont raison. La bavette, c’est un morceau goûteux du bas de surlonge, alors que le filet mignon est niché plus haut, dans la longe, là où c’est tendre comme une caresse. Mais moi, je m’en fous des manuels de boucherie! Dans ma tête — et dans mes fantasmes — ces femmes portaient, juste pour moi, une bavette de filet mignon bien persillée, prête à être dégustée crue, en version tartare… hummmmmm.

Je vous vois déjà perplexes, les sourcils froncés : « Pourquoi il nous parle de viande à 100 \$ le kilo ? » Mais prenez bonne note que le filet mignon dont je vous parle ici, il est sans prix… surtout pour un vrai admirateur de femmes bien en chair. En fait, le point commun que je tergiverse depuis tantôt vient d’un texte en anglais que j’ai lu il n’y a pas si longtemps. L’auteur y proposait des exercices adaptés aux gens ayant différentes problématiques physiques, afin d’améliorer leur condition. Puis, plus bas dans l’article, un mot étrange surgit… un terme anatomique qui m’a fait frissonner d’émoi : Belly Apron ou Apron Fat — traduit littéralement par tablier abdominal ou tablier de graisse. Ouf. D’accord, on va se le dire, la version française manque cruellement de charme.

C’est là que ma « bavette de filet mignon » entre en scène. Une expression délicieusement suggestive pour nommer ce bourrelet abdominal qui recouvre ou pend légèrement au-dessus du pubis — souvent mis en valeur par un legging moulant ou un jeans taille basse. Et dans mon univers de fin gourmet des formes, ce n’est pas qu’un simple détail anatomique… c’est un trésor voluptueux, une zone trèèèès érogène, une promesse de chaleur, de douceur et de vertige sensuel. Oui, oui, carrément le filet mignon en bavette, une image aussi gourmande que cochonne.

Je ne vous cacherai pas qu’à ma première aventure avec une femme bien pourvue de cette bavette, j’ai eu une réaction mitigée… presque un petit dégoût. Mais à la deuxième ronde (jeu de mots voulu), j’étais conquis. Je l’ai adoptée. J’ai compris. Ma bavette de filet mignon! Huuuuuuuum! Depuis ce jour, chaque fois que je vois — ou imagine — une femme arborant ce délice, les feelings de ma première dégustation me reviennent en pleine face… et prennent possession de mes sens. S'il y a rencontre et partage d'émoi, je ne me gêne plus : je prends à pleine main ce renflement de chair, avec respect et excitation… pour moi!

Voilà ce que je voulais vous partager. On ne devient pas admirateur de femmes rondes par hasard. Nos goûts, nos préférences, se forgent dans des petits événements anodins… qui déclenchent pourtant des feux d’artifice dans notre tête et nos reins! La perception du belly apron est souvent négative, car associée à un surpoids hors norme. Les médias traditionnels le montrent rarement sous un jour flatteur. Heureusement, les communautés body positive et fat acceptance le reconnaissent, le nomment, le célèbrent même, comme l’une des nombreuses et magnifiques variations du corps humain. Du côté fétichiste, ce bourrelet déclenche toutes sortes de fantasmes : peau molle, replis profonds, ventre qui déborde… certains en raffolent pour sa texture, son poids, son mouvement hypnotique quand il bouge. La médecine, elle, continue souvent de le pathologiser, renforçant des jugements négatifs… surtout à une époque où les chirurgies bariatriques et l’usage de l’Ozempic montent en flèche, presque autant que les tarifs douaniers de Donald Trump!

Voilà pour ce petit tour d’horizon — j’espère qu’il vous aura transmis, vous aussi, une furieuse envie de déguster une bonne bavette de filet mignon… sans modération. Merci de votre passage sur le blogue!


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