162- Ronde d'épicerie (06JUIN25 1/1)!
C’est complètement fou… Moi qui me disais que j’allais passer mon tour pour l’écriture d’un texte cette semaine, parce que mon horaire d’été au boulot est toujours insane ! Mais bon, j’ai choisi de faire un petit accroc à ce que je m’étais « mindé », parce que… vous êtes perspicaces… j’ai rencontré… enfin, non. J’ai plutôt aperçu une créature fantasque, une apparition qui semble tout droit sortie d’un film — choisissez le genre que vous voulez, même les plus torrides.
Elle est là, absorbée par son téléphone, scrollant des pages sans fin. Une queue de cheval rouge se balance doucement de gauche à droite. Son visage à lunettes rondes, ses joues rebondies, tout penché vers cet écran qui la captive. Et moi… je suis là. Je fais semblant de magasiner, alors qu’en réalité, je regarde, contemple, admire... celle qui, en quelques secondes, envahit toute ma raison.
Est-ce qu’elle est grosse ? Oui. Une silhouette pomme iiiiiiiiiincroyable. Tu n'es pas capable de te l'imager ? OK. Imagine mes mains se joignant de peine et de misère, autour de son corps, comme si l’univers me disais : « Vas-y, enlace cette humaine, aimez-vous jusqu’au Big Crunch (l'effondrement de l'univers vers un point ultime, l'inverse du Big Bang). » Dire qu’elle a une silhouette pomme, c’est presque un euphémisme : les bourrelets mous, le repli du ventre sur le pubis, le double pli à la taille... tout est là pour m’hypnotiser.
Ajoute à ça les larges bretelles du soutien-gorge visibles sous la camisole, coincée dans ses épaules dodues… c’est… c’est débile pour mon imagination. Et si je descends plus bas, ses grosses fesses entassées dans un mini short noir… mais c’est pas tout. Une partie de ses fesses, flasques, assumées, prenait un bain de foule. Hooolala. Si vous saviez ce qui explosait dans ma tête !
Je me suis mis à marcher dans la même direction qu’elle, avec soin, pour pas passer pour un creep. Et quand elle a pris deux baguettes de pain, d’un geste fluide, cerclant le chignon d’une main pour en vérifier sa fermeté... plutôt sa tendreté… je caaaaaapote. Ses grosses cuisses gonflées m’appellent, ses biiiig mollets bombés me call, ses pieds boudinés me clament. C’est pas possible qu’une femme aussi bien en chair — version bonhomme Michelin, sans gêne, sans filtre — puisse exister à quelques mètres de moi. J’me dis que c’est peut-être un cadeau de l’univers. Ou d’un génie que j’ai libéré en ouvrant la vitre du four à poulet BBQ en bout d’allée.
Mais j’abandonne. Je ne peux pas lui dire de vive voix qu’elle est une jolie femme ronde. Pourquoi ? Parce que, même si je l’ai admirée dans ses moindres… plis… j’estime qu’elle a, au gros maximum, trente-cinq ans. Et moi, les femmes plus jeunes, même avec des courbes himalayennes, j’y trouve pas mon compte, étant cinquantenaire.
Avec ma plus grande surprise, elle me dépasse par la gauche, pour ensuite marcher devant moi à pas de tortue... à mon plus grand plaisir. Dans mon fort intérieur, je me plais à croire qu’elle l’a fait exprès… hihihi !
Mais bon. J’ai eu la chance de l’admirer une autre fois alors qu’elle attendait dans la file de la « caisse rapide », derrière une cliente couponneuse et fan de Loto-Québec qui testait les nerfs de la caissière. Mon crush, elle, elle attendait calmement… puis a placé ses mains sur ses… euh… sous ses hanches, bien campées dans ce fameux repli qui me fait virer sur le top. Merci, chère cliente. Tu fus ma dose de feelings de la journée. Comme mon imagination divague souvent vers des scénarios improbables, j’aurais bien aimé que, malgré sa jeunesse apparente, ben… ça s'en aille par ici...
Elle s’est arrêtée net devant le congélateur à crème glacée, comme si les popsicles l’avaient appelée par son prénom. Moi, j’en ai profité pour m’approcher doucement, le panier entre nous deux, comme un médiateur timide. Sans trop savoir comment, je me suis retrouvé à ses côtés — nos bras se frôlent, nos souffles se croisent. Je me suis lancé, un peu nerveux, un peu enfantin :
Bang. L’univers s’est enflammé. Mon cœur a failli atteindre sa date de péremption comme une caisse de yogourts en fin de promo. Nos bouches se sont cherchées, puis trouvées. Elle a un goût de fraise sucrée et de désir confit. Sa main assurée glisse derrière ma nuque, pendant que la mienne s’égare franchement sur sa hanche moelleuse et débordante. Le short noir craque un peu. Je crois bien que j’ai gémi. Elle aussi.
Et c’est au moment précis où ma paume s’aventure sous l’élastique tendu de sa culotte que… la hauteur du congélo-tombeau nous trahis. On bascule, les fesses dans le cercueil glacé, un Magnum Classic entre les cuisses. Les gens autour ? Figés. Nous ? Morts de rire, les lèvres encore pleines de salive, de sucre… et de culot.
J’ai décidé de vous partager ce moment pendant qu’il est encore tout chaud, parce que ça date de quelques heures à peine (au moment d'écrire ces lignes). Et franchement, je ne sais pas ce qui se passe ces temps-ci, mais faudrait bien que je passe à une autre vitesse... que j’ose aborder « en vrai ». J’ai comme l’impression qu’il y a un vent d’acceptation des rondeurs qui souffle un peu partout. Les femmes n’hésitent plus à exhiber leurs bourrelets, à faire un gros pied de nez à leurs détracteurs.
Bref, j’étais à un rendez-vous médical pour l’une de mes filles. Comme la journée scolaire tire à sa fin, on s’est dit, d’un commun accord, qu’on allait prendre off pour le reste de l’après-midi. Et qu’est-ce qu’on fait quand le complexe médical est collé sur un supermarché ? On va s’acheter une collation, pardi ! Pour vrai, on est également allés chercher les victuailles manquantes du frigo. Ben oui… quand on élève des veaux (des enfants), ça prend des litres et des litres de lait… hihihi ! Pis du pain. Sans oublier un melon d’eau bien juteux, des croquettes de poulet, … des chips.
Pour commencer, s'emparer d'un petit chariot jaune de rigueur, sortir de l’abri jaune à paniers, pour entrer dans l’épicerie jaune… et bleue. À peine les barrières automatiques franchies, mon imagination part en vrille. Et non, cette fois, ce n’est pas au rayon des viandes que la frontière entre fantasme et réalité se dissout : c’est dans la section des fruits et légumes que ça se passe. Celle que je ne croyais jamais croiser dans mon petit monde tangible, elle existe bel et bien… affrontant à sa manière la chaleur écrasante d’un mardi de juin frôlant les 30 degrés.
Et là, j’te le dis : érection incontournable alors que je me tiens près de l'îlot des aubergines.
Je sais, y’avait probablement des clients horrifiés. Mais moi ? Moi, j’étais ensorcelé.
— « C’est toi, l’arôme vanille extra crémeuse ? »
Elle a levé les yeux, a souri. Un sourire lent, voluptueux, qui s’étire paresseusement sur ses joues rougissantes. Et là, d’une voix chaude comme un fudge fondant :
— « Si t’as envie de goûter… t’as qu’à demander. »
Le commis, attiré par le brouhaha, nous jette un regard découragé. Moi, j’y ai vu une bénédiction dans ce plongeon. Une chute givrée, pour une montée bien chaude.
Hihihi!
Bon… c’est mon genre d’histoire. Mon type de rêve. Ma part d’imagination. Ce genre de rencontre demeure une attaque de tous les sens. Si vous parcourez mon blogue, vous le savez : oui, j’ai déjà eu des petites aventures en magasin, mais jamais été plus loin que quelques caresses volées avec une amie très consentante.
C’est la fin de cette histoire… atttttendez un peu… j’ai recroisée la fameuse cliente près de sa voiture. Incapable de lui dire au passage, qu’elle m’avait fait de l’effet — dans ma tête… et dans mon jeans.
— « Hey papa ? Est-ce qu’on peut manger un Magnum en s’en allant ? Dis oui ! Te plaît ! Sinon, ils vont être mou en arrivant » !
Héhéhé ! Merci, comme toujours, de faire partie de ma vie en lisant ce petit lambeau d’imagination que je laisse sur l’Internet !
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