159- L'alphabet en rondeurs (17MAI25 1/1)!
Le temps de lecture suggéré pour ce qui suit est de 6 à 7 minutes. Installez-vous confortablement et laissez-vous emballer.. ouin.. ok.. pas tant que ça! Je commence par un « Ça n’a pas de bon sens ». Si vous avez lu mes deux derniers billets — les numéros 157 et 158 — vous avez vu que j’ai longuement tergiversé autour d’un nouveau mot, ou plutôt d’une expression fraîchement pêchée dans les eaux saumâtres de l’Internet. Évidemment, ça touche le monde des rondeurs, surtout du côté féminin (vous me connaissez…). L’expression explorée dans ce duo de textes, c’était « belly apron », ou encore « fat apron ». En gros — au sens littéral : un bourrelet abdominal qui descend doucement pour venir couvrir le pubis… ou, si on veut être un brin plus poétique, le mont de Vénus.
Oui, ce pli de peau existe aussi chez les hommes, surtout ceux qui ont joué au yoyo avec leur poids. Chez ces messieurs, les termes populaires sont un peu différents. On parle plus volontiers de « bédaine de bière » ou « beer belly » — c’est le classique — ou de « beer gut », voire du fameux et affectueux « dad bod » (le corps de père... hihihi). Et puis, il y a cette expression franchement pas gentille, mais bien réelle, pour désigner les gars avec une énorme bedaine et zéro hanche pour tenir leur pantalon : noassatall. Oui, oui : No Ass At All — Pas de fesses Pantoute. Le néant fessier.
Avouez, c’est fascinant : il existe vraiment des mots pour tout décrire. La preuve, j’ai ENCORE ajouté une nouvelle expression à mon lexique sensuel des rondeurs féminines. Et celle-là… oh, mes aïeux, elle est capable de me faire frissonner d’un trillion de feelings tant elle capture à la perfection la silhouette qui me rend fou : celle des femmes dodues, divinement généreuses.
Ce n’était pas prévu que je revienne aussi vite avec un texte sur une expression entendue au détour de l’Internet. Voilà comment ça s’est passé et convaincu d'en parler : je flânais sur Facebook, scrollant quelques Reels — ces fameuses mini-vidéos qu’on peut apparemment prononcer Réelles en français (c’est permis, dans la communauté franco). Bref, je me laisse porter, et l’algorithme, ce coquin qui me connaît mieux que moi-même, me balance une vidéo… qui percute mes sens.
À l’écran : une femme à lunettes, belle, ronde, espiègle. Elle pose doucement ses mains sur son ventre et lance cette question qui me déstabilise : « Do you like a Double Belly / B-Belly Babe? » Est-ce que je pourrais lui répondre non? IMPOSSIBLE. Je devrais même lui dire merci. Merci d’avoir mis un nom — un vrai — sur ce qui, je l’avoue sans gêne, me chavire à tous les niveaux : cette silhouette au DOUBLE ventre géééénéreux, qui me fait pétiller les yeux… et qui fait exploser des feux d’artifice de feelings dans un coin de mon cerveau pas si rationnel. Bon, vous allez dire : « Encore une autre expression pour faire capoter l’auteur de ce blogue… » Ouuuuui, et je l’assume sans la moindre vergogne. Puis vous ajouterez sûrement : « Mais qu’est-ce qu’une B-Belly? » C’est là que j’interviens, alors que vous tendez l’oreille, curieux.ses de savoir ce qui allume ma machine à feelings.
Le nom vient tout simplement de la forme que prend le ventre lorsqu’il est divisé en deux parties distinctes, souvent par un pli, un creux, ou une sorte de ceinture naturelle en chair. La partie supérieure du ventre forme un renflement plus haut (le « haut du B »), tandis que la partie inférieure pendouille plus bas (le « bas du B »). De profil, ça peut vraiment évoquer la lettre B majuscule — d’où le nom!
Woooooooow! Franchement, je n’y aurais jamais pensé moi-même, trop occupé à, disons… admirer, savourer, fantasmer ce que je vois. Sexualiser, oui. Mais avec tendresse. Il paraît que l’expression Double Belly ou B-Belly est affectueuse (parfois revendiquée) dans les milieux body positive, d’acceptation des corps gros, ou chez les fameux fat admirers — ces amateurs de courbes qui, comme moi, frémissent devant ce genre de silhouette. Une lettre, un fantasme, une révolution alphabétique.
Pourquoi est-ce si important de catégoriser cette forme de silhouette? Eh bien, c’est un peu la faute — ou devrais-je dire la responsabilité — des médias. Pendant des années, les femmes rondes ont été représentées par un seul modèle : un ventre lisse, bombé, uniforme, presque sculpté. Un genre de « plus-size photoshopé » à la sauce commerciale. Or, dans la vraie vie, bien des femmes dodues arborent fièrement un B-Belly, cette forme abdominale en deux parties, longtemps passée sous silence… voire carrément invisibilisée.
Heureusement, certaines prennent le micro (ou plutôt la caméra) pour se revendiquer fièrement « B-Belly Babe ». Elles assument leur sensualité, leur beauté et leur confiance en elles — malgré ou grâce à cette particularité. Elles renversent la vapeur et transforment cette forme en manifeste corporel, notamment sur les réseaux sociaux, là où les normes vacillent un peu plus vite.
L’industrie de la mode, quant à elle, semble encore hésiter à sortir du moule moulant. Aucune ligne claire pour adapter les coupes aux B-Belly, mais certaines femmes influencent déjà la donne à leur manière. Elles choisissent des vêtements à taille haute ou à coupe « empire » (oui, ces coupes où la taille est placée juste sous la poitrine) pour mettre l'accent sur le décolleté plutôt que sur le ventre. Résultat? Le B se transforme visuellement en A… ou plutôt en triple A… bien persillé... hihihi!
Je comprends que la forme d’un ventre touche à bien des idées préconçues. Le B-Belly n’est pas une forme « parfaite » selon les standards aseptisés des bedons ronds et lisses. Mais pour être choyé d’avoir rencontré plusieurs femmes arborant fièrement cette silhouette, je vous le jure… un double belly, c’est une promesse de chaleur, une invitation au plaisir, qu’il soit doux ou franchement sauvage. Et pour un regard sensible comme le mien, ce genre de courbe n’est pas seulement « beau » — c’est une émotion, c’est presque une mélodie charnelle.
Osez y poser les doigts (avec consentement, bien entendu) pour la première fois. Au lieu de feindre le dégoût ou de balayer cette zone du revers de vos fantasmes, considérez que le ventre peut, lui aussi, être une zone érogène. Le B-Belly a quelque chose de profondément sensuel et incarné : ces reliefs, cette double onde de chair, ce corps qui vibre, qui respire, qui s’affirme… c’est une géographie intime qui mérite un road trip passionné.
Toucher ce double bourrelet n’est pas un péché. Au contraire, l’heureuse élue saura vous le rendre au centuple. Ah oui… saisir ce pli inférieur, celui qui déborde doucement sur le mont de Vénus, le tenir dans la paume comme un secret précieux. Coincer ses doigts sous le bourrelet supérieur… c’est un geste de tendresse, de désir, presque de dévotion. Il y a quelque chose de magique dans cette poignée de chair : c’est doux, chaud, vibrant — et follement érotique pour qui sait la savourer… huuuuum!
Il y a, dans les rondeurs d’un ventre double, un mystère que seuls les initiés savent dévoiler. Ce n’est pas toujours courant, pour la détentrice d’un B-belly, de se laisser aller à des caresses bourrelesques. Et ça, je le sais très bien — j’ai eu plusieurs expériences de ce côté-là : des larmes provoquées par la haine de son propre corps, de l’indifférence quasi totale, parfois de la surprise émue d’une grande première… et, de la joie pure de se sentir désirée telle quelle.
Moi, je l’avoue sans détour : je fonds pour ces bourrelets ondulés que, jadis, j’appelais à tord « muffin top », parce que j’ignorais leur vrai nom. Hooooolala… rien qu’à y penser, un afflux sanguin me chatouille déjà une zone… disons, stratégiquement intime. Saisir doucement ces courbes (elles sont TOUTES à vous lorsqu'elle cette femme vous chevauche), comme on cueille un fruit mûr (à ceuillir à PLEINE main lorsque vous êtes en levrette, c'est débile), c’est se brancher à son corps pour y transmettre toute l’électricité accumulée.
C’est là, dans ce creux de chair, que je perds la tête. Quand je le tiens dans ma paume comme un secret moelleux, je sais que ce n’est pas juste de la chair : c’est un langage, un prélude silencieux qui dit tout bas : « je te veux ». Dans ce pli, il y a la chaleur, la vie… et surtout ce frisson qui fait tout chavirer. C’est fou, oui, mais c’est si bon d’être fou de désir.
Pour terminer, force est de constater que l’exploration des rondeurs, c’est un peu comme retourner à l’école… réapprendre l’alphabet! Je commence sérieusement à croire que la personne qui a lancé la valse des noms de silhouettes était un prof de grammaire : silhouette en A, en B, en H, en O, en V, en X… ouf! Il serait utopique de croire qu’une seule personne ou institution ait « officiellement » baptisé les formes des silhouettes rondes féminines. Ces termes viennent clairement d’un joyeux mélange de couches sociales et d’époques. La culture populaire y a mis son grain de sel, évidemment, en utilisant des images connues pour illustrer les formes corporelles : apple-shaped (forme de pomme ou en O), pear-shaped (forme de poire ou en A) et encore hourglass (sablier ou en H et X). Ces métaphores sont utilisées depuis des décennies dans les magazines féminins, les pubs, ou les émissions de métamorphose style « Avant/Après ».
Ces images simplifient les types corporels pour mieux vendre des vêtements… ou pour conseiller des coupes flatteuses. Mais les communautés body positive ont repris (ou carrément créé) de nouveaux termes comme B-belly, apron belly, ou round body, pour mieux nommer des morphologies longtemps ignorées. Ce sont des expressions peu usuelles, certes, mais elles sont utilisées par et pour les personnes concernées. Une belle façon de reprendre le pouvoir sur leur image, en quelque sorte. Et à notre époque, ce sont les influenceuses, créatrices de contenu, militantes et autres fées du web qui inventent ou popularisent des termes. B-belly babe, par exemple, est devenu viral grâce à de petites vidéos TikTok… et je vous le confirme, hihihi! L’industrie de la mode inclusive, elle aussi, commence à suivre le pas : elle adapte ses coupes à ces réalités corporelles, en s’inspirant des mots que ces communautés ont choisis pour se décrire elles-mêmes. Bref, tout ça, c’est une co-création collective. Un genre de partenariat entre la mode, les mouvements sociaux et les hashtags.
Et puis, j’ajouterais que mon humble blogue — qui n’a peut-être pas l’impact de Vogue ou de Savage X Fenty (boutique mode inclusive créé par la chanteuse Rihanna en 2018) — continue lui aussi cette aventure de la nomenclature. Il perpétue ce que mes oreilles entendent sur les femmes grosses, ce que mes yeux admirent de leurs bourrelets, et ce que mes doigts ressentent de ces rondeurs… Hooooolala… merci pour votre visite, encore une fois!
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