155- Retour vers le 003 (05AVR25 1/1)!

Chers visiteurs et visiteuses, avant de faire notre petit saut dans le temps, nous allons terminer la visite de l'étage des bureaux (fictif) de ma maison d'édition (fictive). En effet, poursuivons, à la manière d'une porte ouverte d'entreprise, l'exploration de mon processus de création pour les textes disponibles sur mon blogue. Dans mon billet 151, je vous ai fait découvrir mes deux premiers processus, soit l'idéation (quel sujet allons-nous traiter) et la recherche (base de données d'éléments intéressants pour les sujets à traiter). Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous recommande la lecture du texte 151 avant celui-ci, pour vous imprégner du processus et de ma démarche.

Avec le recul, je ne vous cacherai pas que c'est tout un boulot d'écrire mes pensées intimes dans un récit qui réclame environ une dizaine de minutes de votre temps pour être lu en entier. Même si ça semble parfois interminable pour moi de pondre un texte dans sa version finale, c'est une tâche que je considère auto-gratifiante, hihihi ! Mon horaire quotidien est planifié au quart de tour, et le temps réservé pour garnir mon blogue d'un nouveau texte est limité. Il y a bien un milliard de facteurs qui ralentissent ma « production littéraire », le plus contraignant étant le sommeil ! J'ai l'impression que le bonhomme sept heures et le marchand de sable font équipe pour m'empêcher d'écrire chaque fois que j'en ai envie. Dans ces moments où j'envoie toutes mes forces combattre le désir qu'ont mes yeux de se laisser emporter par le sommeil, un bataillon ennemi en profite pour m'achever avec une crise aiguë de bâillements.

Chaque fois que je décide de me lancer dans l'écriture ou la dactylographie, la correction, l'illustration et la finalisation d'un nouveau billet, la caféine devient ma meilleure alliée. Peu importe si l'univers se ligue pour m'empêcher de vous partager mes histoires, je finis toujours par gagner une manche. La preuve est que j'ai surpassé l'étape du 150e billet... qui l'aurait cru !

Si vous me suivez encore, je vous rappelle bien humblement que ma série « Retour vers le... » est une façon que j'ai trouvée pour vous faire revisiter mes vieux textes tombés dans l'oubli, en les taponnant au goût du jour, avec ma nouvelle plume qui représente bien ma saveur ! Bon, retournons dans les bureaux administratifs de « Sous la Couverture d'un Intello qui Aime les Rondes (la CIA-R, Couverture.Intello.Aime-Rondes) », la rédaction nous attend pour poursuivre la visite.
Oui, avancez jusqu'à la porte ouverte avant l'escalier, celle décorée du panneau « Planification ». Dites-vous une chose : Anaïs, ma stratège narrative, est... comment dirais-je... dans mes fantasmes... pis elle le sait ! Donc, si vous me voyez perdre mes moyens, si je prends une voix mielleuse, c'est à cause de cette femme !
Excusez-moi, s'exclame une grande participante à la visite. Est-ce que c'est elle qui est la cheffe de la rédaction ?
Oh my God... si elle ose faire du maraudage pour être cheffe à la place du chef... c'est gagné pour Anaïs... je fonds tellement de désir pour elle. Mais ne lui dites pas, venez l'admirer avec moi !
Donc, ajoute la grande femme au look de championne de Crossfit, elle te tient par les sentiments ?
Hum, si on veut. Je dirais qu'elle m'hypnotise avec ses bourrelets ! Ce matin, elle m'a raconté avoir mis ses grosses cuisses dans un jean skinny, avec le classique remontage de la fermeture éclair par la fourchette. Pour me rendre complètement gaga, je n'ai pas reçu un dick pic, mais une photo de son outfit de la journée... c'est ma-la-de... j'en suis encore en érect... oups... oublié ça.

Embarrassé d'avoir trop parlé, je cogne à la porte entrouverte.
Coucou Anaïs, c'est nous !
Bienvenue à vous tous, chers visiteurs et visiteuses ! J'espère que votre promenade dans les bureaux de la rédaction du blogue de notre vénérable patron Intello Coquin vous plaît !
Ooooohmygod, ça me fait toujours de l'effet de visiter le bureau de la planif, dis-je d'une voix mielleuse.

Je laisse mon groupe s'imprégner des lieux, un espace de travail qui se veut inspirant, baigné d’une lumière tamisée qui favorise la créativité. Le grand bureau est à l'image d'un décor Ikea : divan contemporain, table de travail moderne, dinette invitante et son fameux coin lecture avec ses centaines de livres et magazines de référence en littérature érotique, psychologie et sociologie du désir. Une playlist musicale en fond sonore laisse filtrer des frissons, les notes oscillant entre jazz sensuel et morceaux de rock langoureux. Les murs sont recouverts de tableaux remplis de mémos, d’esquisses de personnages, de timelines et de mindmaps affichant un brainstorm complexe.
Tout ça est joli, ajoute Anaïs. Sans fausse modestie. C’est ici que les idées prennent forme avant de devenir des textes croustillants pour le blogue.

Je m’appuie contre le cadre de la porte, incapable de détourner les yeux de ses courbes voluptueuses, bien campée dans son fauteuil.
Explique-nous vaguement comment tu transformes mon brouillon d’idées en récits captivants.
Anaïs croise les jambes lentement, son jean moulant sans aucun pli laisse imaginer des cuisses bien dodues.
Avec plaisir. Alors, mon boulot, c’est de prendre toutes les idées qui me sont balancées, parfois en rafale, et de les organiser pour orienter un texte. Je commence souvent par une mindmap contenant le thème du texte au centre et des branches satellites pour structurer les thèmes principaux.

J'ai les yeux rivés sur ses bourrelets de bras qui se balancent aux grands gestes de ma directrice.
Les branches sont la ligne de conduite à suivre pour monter le texte : les personnages, les lieux, les péripéties, les à-côtés. J'y relie les idées secondaires, je creuse les concepts pour ajouter de la profondeur aux récits. C’est un peu comme créer un chemin sinueux, mais captivant, qui guide les lecteurs dans l'univers de notre adorable patron... Et je sais qu'il aime certains... détails !
C'est fou, tu me connais trop. Je ne peux rien te dissimuler.
La stratège narrative se penche légèrement vers le groupe, ses formes débordantes épousant son chemisier, les plis des bourrelets abdominaux me tirant des soupirs d’admiration.
Mon objectif non voilé est de m’assurer que chaque texte planifié présente ce mélange de sensualité et d’intelligence qui fait la signature de « L'Intello Coquin ». Parfois, je dois recentrer l’intrigue pour éviter que ça devienne trop... intense, mais bon, je sais que la production aime flirter avec les limites.
C’est ce qui rend ton travail si irrésistible, ajouté-je, le regard plein d'étoiles.
Je ne fais que donner vie à tes fantasmes littéraires, répond Anaïs avec un sourire malicieux, avec un brin de stratégie, bien sûr. La pornoromantique, ça me connaît!
Pardon, mademoiselle Anaïs, ajoute un visiteur curieux. Et... comment tu sais où tracer la ligne entre audace et élégance ?
Disons que je connais les goûts de mon patron sur le bout des doigts, répond-elle avec un regard complice vers moi. Et je sais exactement jusqu’où il aime aller. Bref, c’est ici que tout commence. Vous êtes dans le cœur de la machine à fantasmes.
Et avec Anaïs aux commandes... ouf... impossible de résister ! Je te remercie de nous avoir si bien accueillis dans ton univers... dans notre univers. Suivez-moi maintenant, je vous réserve une surprise dans le garage de la compagnie.

La porte vers le garage est au bas de l'escalier qui permet d'aller à l'étage. Je place le pouce sur le lecteur d'empreinte, un déclic se fait entendre, je pousse la porte devant l'émerveillement palpable chez mes invités.
Ne vous inquiétez pas, prenez place dans la seule voiture DeLorean douze passagers, pour un petit bond dans le passé et revisiter un vieux texte. Attendez... je programme le circuit temporel sur le 04 décembre 2022. Je dois m'assurer que le flux capacitor soit en bon état pour garantir un retour en avril 2025. Le convecteur nous ramènera ici, à la bonne époque. Vous êtes prêts et prêtes ?

J'appuie sur le bouton de contrôle de la porte de garage qui s'ouvre sur un tunnel éclairé.
« C'EST PAAAARTI » !
Tenant le volant à deux mains, j'écrase l'accélérateur à fond. La DeLorean s'élance dans le tunnel sans fin, accélérant à 50 milles à l'heure, puis 60, ensuite 70, des feux d'artifice lumineux couvrent la carrosserie alors que tout disparaît dès que l'odomètre affiche 80 mph... swiiiiitch...

Pssst... pendant que la DeLorean est partie dans les méandres de l'espace-temps, j'en profite pour ajouter quelque chose. Tout d'abord, peu importe la raison et la façon dont vous êtes arrivés sur la page de ce texte, si vous voulez poursuivre, il est impératif de lire ou relire le texte numéro 002... oui, c'est pratiquement une condition sine qua non. Au risque de me répéter, j'y relate les débuts d'une aventure qui m'a donné un petit coup de pouce côté feelings, qui m'a fait découvrir des sensations qui m'étaient jusqu'alors totalement inconnues. Suivez-moi au Nevada, un bar d'une petite ville en région. Oui, il s'en passe des choses, que je croyais uniquement destinées aux « grandes personnes ».

Comprenez que même dans la vingtaine, je me considérais comme un petit garçon ne vieillissant pas, préférant collectionner des cartes de Pokémon que d'échanger des aventures pleines de feelings. Que voulez-vous ! Mais il y arrive toujours un truc qui vient changer la donne, qui te fait prendre conscience que je peux ranger mes paquets de cartes de hockey dans le grenier pour vivre pleinement ce cadeau offert par des centaines de milliers d'années d'évolution du règne « homo erectus »... les hormones du bonheur... hihihi ! Quel est l'événement dont vous avez le plus de chances de vous rappeler en détail entre la fois où vous avez ajouté la carte de Salamèche (Charmander) à votre « deck » Pokémon, la fois où vous avez déballé la carte recrue de José Théodore, gardien de but, et la fois où une femme a touché votre intimité pour la première fois ? Hihihi ! Je pense que j'en connais la réponse !

Et oui, c'est sur le plancher de danse du Nevada que j'ai découvert, pour la première fois, l'immensité des sensations charnelles. Entre vous et moi, s'autocaresser offre beaucoup de feelings, mais ça demeure forcément mécanique... alors qu'une exploration mutuelle... à deux... c'est le nirvana ! Et voilà où nous en sommes, retournons sous les beats d'une musique qui est soudainement devenue secondaire, même si les détails de cette soirée quittent lentement mes souvenirs, mais bon, l'essentiel est là... les feeeeeeelings ! Allons-y, plongeons de nouveau au Nevada... bonne lecture !

L'air au-dessus des danseurs est lourd de ressenti. Il s'y mélange le gaz carbonique expiré par ceux qui lâchent tout leur savoir en grammaire des pas de danse, s'y mixent tous ces parfums cheapettes achetés au supermarché aux puces Mercado, s'y retrouvent un mélange des sueurs que la science des antisudorifiques est incapable de nous prémunir, s'y adhèrent les fumées goudronnées impossibles à masquer avec des gommes Excel. La soirée bat son plein, les esprits sont échauffés, les hommes flirtent avec les femmes qui, elles, draguent d'autres hommes. Les haut-parleurs injectent un tempo qui transcende un rythme aux danseurs et danseuses sur le carré en stainless, devenu collant par des dégâts successifs des alcools renversés dans le feu de l'action.

Dans le milieu du carré, un couple hétéroclite offre une prestation digne de figurer au centerfold du journal Allô Police pour... être le couple le plus chaud du bar !
Calvaire, Hughes, dit Marco en s'étouffant avec une puff de cigarette. Regarde-moi eux autres, ils sont maaaalades !
Hahahaha ! J'm'attendais vraiment pas, hahahaha, à quelque chose d'aussi bizarre, hahahahaha ! Peine à répondre un Hughes à bout de souffle.
Ils vont s'faire sortir d'icitte. Ils ne suivent même pas la musique. Même les autres se tiennent loin.
C'est complètement fou !

Je vois bien que Marco et Hughes se tordent de fou rire, derrière le petit bar ceinturant le carré de danse. Je vois bien que les autres danseurs ont ajouté un tantinet de distance en voyant que mon jeu avec ma compagne risque de passer la frontière de la bonne étiquette en public. Je vois bien que ma compagne me domine complètement, ne sachant pas que je suis néophyte en la matière de partage de feelings. Je m'en fiche éperdument... je vis quelque chose d'unique ici, au beau milieu du Nevada. Je suis trop subjugué par le dénouement, sachant que ça s'en va plus loin que je ne pouvais l'imaginer. Habituellement, dans nos sorties en bars, c'est Marco, le bad boy du groupe, qui est l'aimant à femmes et qui a le loisir de vivre des trucs semblables à son bon vouloir. Ce soir.. c'est mon tour ! Peu importe ce qui se passe autour, ma bulle d'intimité avale ma compagne, s'opacifie et s'insonorise, nous isolant du reste de l'univers, telle une cage de Faraday. Collé à celle qui m'a choisi pour une raison que j'ignore, je capote ma vie en touchant les hanches et le gros ventre de cette... Vénus à mes yeux.

Ce moment que je voulais voir s'éterniser jusqu'à la fermeture du bar est interrompu par une main ferme qui attrape mon poignet. C'est l'équivalent de recevoir une claque dans la face, une montée soudaine d'adrénaline. Ouf, par bonheur, ma compagne use de ma soumission totale en glissant ma main sur son soutien-gorge ! Je suis ensorcelé, ne sachant pas quelle ligne de conduite je dois tenir, mais je ne laisse pas transparaître que je suis une recrue des échanges... intimes.


À part dans un isoloir de cabaret de danseuses nues, jamais je n'avais touché les seins d'une femme ! Ceux de ma compagne n'étaient pas gros... mais maudine que je capotais. Tout d'abord timidement, j'explore le fin tissu sans bourrure du soutien-gorge, en appréciant les fines mailles tendues par des mamelons gonflant sous mes caresses prudentes. Ces petites pulsations électrisées qui cheminent du bout des doigts jusqu'au centre du plaisir caché quelque part dans mon cerveau suffisent à désinhiber la dernière contenance que je présentais. Mes doigts passent sous la brassière que je sens se soulever sous la tension, libérant des seins fermes qui ne demandent qu'à se faire caresser... hooooolala ! C'est incroyable... c'est la plus belle chose au monde... une poitrine à caresser... un rêve que je croyais impossible à réaliser. Je comprends que devant tout ce public qui gesticule autour de nous, ce n'est pas l'idéal, mais cette chance me fut offerte sur un plateau... de shooters. Tsé, je suis comme un cactus dans le désert, je bois toute l'eau qui se présente.

Je ne suis pas au bout de mes surprises. Alors que toute mon attention est rivée sur les sensations que me procure la poitrine menue cachée sous la blouse, elle s'aventure dans un coin de mon anatomie où aucune femme ne s'était hasardée. Je garde mes yeux bloqués sur le manège de mes doigts sur les seins, même si je sais que ma compagne ouvre la boucle de ma ceinture. L'adrénaline s'empare de mes réflexes, je déboutonne prestement mon pantalon, lui offrant un aller simple première classe vers ma verge vierge. Le frottement d'une main de femme se glissant derrière l'élastique de ma bobette est ahurissant. Les doigts guidés par la chaleur, elle n'a pas eu besoin d'aller très loin pour attraper l'aubergine gonflée assurément violette. C'est complètement débile ce qui se passe dans ma tête... je suis accaparé par les attouchements de la Succube devant moi.
Je peux la voir? Me demande-t-elle. Personne ne va rien savoir, je te cache derrière ma veste.
C'est... tu... je...
Laisse-toi aller. Regarde, tu vas aaaadorer.

Jamais, au grand jamais, je ne peux résister à cette demande. Mes défenses sont abattues depuis que j'ai touché sa peau, depuis que je me soumets à ses requêtes. Ma compagne de danse dégrafe quelques boutons de sa blouse et ouvre les pans de sa veste, offrant un rempart contre les regards indiscrets. Mes yeux sont captivés par le soutien-gorge visible, laissant apercevoir des seins à demi coincés sous le vêtement... woooooow. Aussitôt vus, aussitôt une main audacieuse visite la rondeur de la poitrine écrasée par l'armature et le basque de la brassiere. Le petit diable sur mon épaule gauche m'invite à dégrafer les bandes dans son dos, mon petit ange sur l'épaule droite me ramène à la raison... mais... c'est à demi gagné, jusqu'à ce que j'entende : « Je veux voir. »

Je suis complètement déboussolé. Cet ordre résonne dans ma tête comme un écho sans fin. Celle que je pourrais qualifier de maîtresse réduit la distance entre nous et libère lentement ma queue de l'emprise de mon sous-vêtement. Le gland tendu vient se placer directement sur le nombril et le gros ventre de ma compagne. En offrant une barrière aux regards indiscrets en tendant les pans de sa veste, elle m'écrase de son corps, pour une danse intime qui m'amène dans des coins inimaginables des désirs charnels. Je me fous entièrement de ce qui se passe autour, une seule chose existe : le fourmillement de plaisir arrivant par vagues successives dans ma tête. Même si je réclame de l'univers de poursuivre ce moment magique encore et encore, comme un dû pour toutes ces années où je suis demeuré puceau de partage intime, toute bonne chose a une fin.

Alors que nous sommes bien ancrés dans notre danse intime, une femme apparaît dans le dos de ma compagne. Des paroles inaudibles depuis ma position sont échangées. Je lis de l'impatience chez la nouvelle interlocutrice, je décèle du refus dans le visage de ma partenaire. La discussion s'étend sur quelques minutes, avant qu'un air résigné s'accroche à ses traits.
C'est André, mon chum, il va venir me chercher dans pas long, raconte ma compagne. Câlisse que ça me tente pas de r'tourner à la maison. Il m'énaaarve.
Ben non, ça va aller. On a eu du fun. Tu ferais mieux d'écouter ton amie.
Ouin, t'as raison. Mais y faut que j'aille à la bécosse.

C'est à son tour de voir du trouble dans mon visage. Si elle quitte, ma verge sera exposée... « Holy shiiiit » ! À ma grande surprise, elle demeure à mes côtés, sa veste cachant mon intimité aux yeux des badauds. Sans que je puisse m'y préparer, mon bassin s'anime d'un soubresaut inattendu, alors que ma partenaire attrape ma queue, l'ultime caresse avant qu'elle ne disparaisse sous la bobette. Un petit baiser, l'ultime adieu, pas d'échange de numéro ou de courriel. Ses amies insistantes l'attrapent par les bras pour la conduire aux salles de bains sur l'étage.

Alors que je suis encore excité et abasourdi par ma visite au pays des plaisirs charnels, en Érosia, je subis les effets d'un « down » rapide en comprenant que je dois mettre une hache dans l'espoir de revoir cette femme un jour. Mes deux collègues m'attendent, accoudés à la rambarde du carré de danse. Leurs visages sont un livre ouvert, je sais qu'ils comprennent ce qui s'est passé juste devant eux, ils en sont complètement abasourdis !
Vous avez vu ça les gars ? Je me suis fait violer !
Ooooh, répond Marco. Je n'appelle pas ça un viol, tu as trop l'air d'un heureux gaillard !
Woooow, tu as offert tout un show. Tu peux pas savoir comment on a ri, vraiment. Je comprends pas pourquoi c'est juste à toi que des histoires de même arrivent. J'peux dire que je suis jaloux.
J'avoue avoir trippé comme c'est pas possible. À un moment donné, je me demandais si c'était pas vous qui l'aviez payée.
En tout cas, mon chum, t'as vécu quekchose que moi-même je n'aurais jamais imaginé dans une vie. Même avec tous mes trips d'herbe et de speed, c'est un truc que je n'ai jamais fait... devant tout le monde.
C'est ça, je suis un gars extrêmement heureux d'avoir été « abusé sexuellement » !

Et voilà comment se conclut cette soirée mémorable. Mon histoire a fait le tour du bureau et m'a suivi de près un certain temps. J'imagine qu'à l'ère des téléphones intelligents, je suis certain que les images de la soirée auraient été... virales ! Je ne vous cacherai pas que j'ai longtemps fantasmé sur la possibilité que cette soirée se reproduise, pour une suite aussi intense, si j'avais osé échanger nos numéros. Je suis retourné au Nevada plusieurs fois par la suite et à chacune des visites, ce fut mémorable, sans y vivre le plein truck de feelings de cette fameuse nuit-là. Pssst... vous n'ignorez sûrement pas que je me suis masturbé un nombre incalculable de fois en évoquant ces images dans ma tête. Hélas, comme bien des histoires éphémères, je n'ai plus jamais entendu parler de la protagoniste !

Anyway, c'est vraiment cette histoire qui est le point de départ de mon amour pour les femmes rondes. Vous ne pouvez pas comprendre comment ces feelings sont venus façonner ma tite-vie, même vingt-cinq ans plus tard ! Restez à l'écoute, car j'ai plein d'autres trucs que je vais explorer avec vous dans ce blogue, je suis un livre ouvert... en sachant trèèèèèès bien comment l'homo sapiens moderne est voyeur ! Héhéhé ! N'hésitez pas si vous avez des commentaires ou des histoires semblables... peut-être aurais-je l'occasion de vous publier... qui sait ! Un énorme merci d'être passé sur le blogue !


#blogue #plaisir #fantasme #intimité #littérature #sensualité #exploration #histoire #imagination #femme #courbes #passion #séduction #fiction #plaisirsolitaire
#danse #bar #rencontre #soirée #souvenirs #charme #femmeronde #feelings #flirt #désir #audace #excitation #mystère #party #romance #histoirevraie

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

147- Papillon plus grand que nature (25JAN25 1/2)!

146- Retour vers le 001 (18JAN25 1/1)!

143- Lexique des rondeurs (28DEC24 3/3)!