174- Deux œufs, bacon, rondes (17AOUT25 1/1)!
Comme toute bonne famille avec enfants, pourquoi ne pas attendre à mardi pour faire une virée dispendieuse à l’épicerie ? Dimanche, c’est pourtant censé être la journée de repos de la classe moyenne !
Mais non… Comme d’habitude, le meilleur moment qu’on a trouvé pour se lancer dans cette activité digne d’une ruée vers l’or — pour une place de stationnement près des portes automatiques — c’est le sacro-saint dimanche.
Jusqu’ici, vous allez me dire : « Ouin, pis ? » Je vous répondrai : « je n'ai pas trouvé de moins pire moment que… le dimanche après-midi. » Là, je vous vois, votre face se met à fondre d’horreur, comme celle d’Ernst Thot, le méchant nazi calciné par la lumière divine contenue dans l’Arche de l’Alliance (Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue, 1981) censé contenir le pouvoir divin, la connaissance et les tablettes d'argile de Moïse. Vous captez le topo, hein ?
Aller au Costco un dimanche après-midi, c’est comme un Black Friday à l’américaine (ou un Vendredi Fou à la québécoise, hihihi). Ajoutez à ça une épreuve bonus : toute la marmaille — incluant une tite-amie légitime — a décidé de me hanter dans les allées bondées, entre les paniers stationnés en double.
Viiiite… il me faut du Pepto-Bismol version « patience parentale ». Une gorgée, puis une autre… et je cale la bouteille de ce précieux liquide rose, pendant qu’un éclair de génie traverse mon cortex, coincé entre deux fantasmes.
Mes formations en pseudo travail d’équipe me reviennent : il faut apprendre à atténuer les irritants. Eurêka ! « Vu qu’on quitte la maison à midi, on mangera au resto. On sort de là à 14 h, tout le monde sera heureuse, repue, et l’esprit engourdi par le festin. Et le reste des clients seront en train de retourner à leurs chars, quittant enfin la jungle ! Astalavista, baby », comme dirait le Terminator !
Bon, je vais vous divulgâcher la suite drette là : mon raisonnement était tout sauf logique.
Ça fait que le plan est suivi à la lettre. On se retrouve à bruncher dans un resto-déjeuner perdu dans une région éloignée, 150 $ en moins dans le compte en banque.
Et en prime… cette visite au restaurant a été rough pour mes muscles oculaires et pour la mydriase — le sphincter des pupilles, si vous préférez — autrement dit : le mécanisme de dilatation des pupilles par la voie sympathique a été fortement sollicité.
Je devine que vous voyez où je m’en vais avec ça. Ouain… encooooore une histoire de femme aux charmes renversants, ceux qu’on décrit d’habitude à grands coups de désapprobation sociale. Ben oui. Et ça ne concerne en aucun point la serveuse, fine comme un cintre, typique des vitrines d’Ardene, qui m’accueille en me proposant une table pour six.
Sans trop réfléchir, je m’assois à une extrémité de la banquette, face à personne. Mais… en tournant la tête à gauche… je frôle l’apoplexie ! Ben oui toé chose, y’a une femme trèèèès ronde assise juste à côté, à la table voisine, côté banquette. Son chum, un grand gaillard à casquette droite, bedonnant, piercing, barbe et tatouages, est assis côté chaise.
Ouf… soit le gars est naturellement taciturne, soit — et c’est là que je commence à déééélirer — elle est une dominante, une asservisante, une femme qui le brise en mille tourments avant de lui offrir quelques gouttes de son jus pour le remettre en laisse.
Il redevient alors docile, soumis, vidé de toute volonté. Ooooohmycurve… juste y penser, j’en perds mes repères !
Il me faut tout mon petit change pour ne pas déshabiller des yeux cette être supérieure campée au dernier échelon de mon échelle de désirabilité. Son seul « défaut » ? Être à peine dans la quarantaine. Mais peu importe l’âge : son port altier et l’aura de domination qui rayonne de son corps plantureux suffisent à me faire tomber sous son… contrôle.
Je vous la décris ? Note à moi-même : c’est d’une bonne complexité que de mettre en mots la physionomie d’une femme sans tomber dans les généralités mollassonnes. Mais bon, je me lance comme je l'ai toujours fait.
Mon premier regard vers elle ? Instantané, fatal, irrécupérable. C’est clair : je la place d’emblée au sommet de mon échelle de dévotion, parce qu’elle est tout simplement plus-size sablier, une figure quasi mythologique… comme la mannequin Tess Holiday.
Visiblement, elle doit s’asseoir légèrement de travers pour éviter que son ventre bien rond ne heurte la table et pour caser, comme il se doit, ses jambes dodues sous la table.
Oooooh oui, je ne manque rien de ces cuisses bombées que je scrute sans relâche… de ces mollets lâches que je soupèse du regard. Et pourquoi je me vois imposé cette torture un dimanche que je croyais sans histoire ?
Parce que l’univers — dans un excès de bonté — lui a proposé de sortir bruncher en robe d’été moulante, tissu mince, fleuri bleu. Une robe presque criminelle pour les admirateurs de bourrelets, mes yeux ne s’en remettront jamais.
Ajoutez une autre corde à son arc, elle a de très, très gros seins. Pas besoin de push-up bra, le volume est là, naturel, indolent.
Une bouchée d’omelette, un regard. Une croquée de toast, un regard. Une gorgée de café, encore un regard. Une cuillerée de fèves au lard… et devine quoi ? Oui, un regard.
Puis je recommence, totalement incapable de manger normalement. Mon nouveau crush avait déjà sa facture en main alors que je m’enfonçais dans le ravin de mes pensées lubriques.
Le couple finit par se lever. Et là, la BBW ensorceleuse me lance un ultime sort : paralysie générale. J'en ai bavé ma vie, figé, impuissant, pendant qu’elle se dégageait lentement de sa prison de table. Sa grosse cuisse à un centimètre de la mienne. Sa tête ronde, douce, secouant une courte queue de cheval. L’élastique de sa robe bien ajusté, juste sous sa poitrine qui dansait avec son souffle… elle est un don du ciel.
Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi, pour votre blogueur, c’est une certitude.
Même si mon assiette n’est pas vide, je sais que mon repas est terminé. J’ai vécu un moment inordinaire. La suite du déjeuner ? Peu importe, j’ai juste envie de perdre mon regard dans mes patates rissolées et de me repasser la scène, encore et encore.
La boss-girl qui nettoie la table désormais inoccupée, ne réussit pas à ranimer ce semblant de plaisir que j’éprouve à me retrouver ici — même si son ti-kit noir bien ajusté pourrait facilement lui valoir des pourboires fort intéressants... si on était dans un bar.
Je parcours des yeux la salle à manger : le resto se situe dans une petite ville très huppée, tout le monde le sait, mais aucun serveur du genre masculin n'est en vue alors que plusieurs tables accueillent des duos masculins en tête-à-tête…
Attention… mon opérateur radarondeur intérieur m’envoie une alerte : « Chef, j’ai un écho radarondeur moyen à 14 heures de ta position. J’envoie les patrouilles en observation. » Oh! Mon centre nerveux redémarre. « Patrouille annulée, je l’ai en visuel. Injection de dopamine imminente, préparez-vous au choc. »
Huuuum… je dois sincèrement remercier l’univers pour ce deuxième présent du dimanche, servi comme un brunch de luxe. Vous saisissez que je n’ai absolument rien manqué de la marche nuptiale de la dame avec son heureux élu.
Dans mon échelle de « oui, je le veux » à « veux-tu être mon amie », cette femme au look gothique se classe quelque part entre les deux — genre, « et si on se laissait tenter ? » Veux, veux pas, j’ai — et je ne dois pas être le seul — cette tendance à catégoriser ce qui m’inspire le plus et ce qui me laisse de marbre. Même les gens n'y échappent pas, avec des nuances, bien sûr, parce que ce sont des êtres vivants.
Alors si je reviens à cette femme au style gothique (d'autres dirons emo)… ben, son style, ça ne me parle pas trop. Mais comprenez : c’est un emballage, et sous l’emballage noir charbon, il y a des courbes... judicieuses. Oh que oui !
Elle aussi est accompagnée d’un homme avec un barbe du matin (ou de quelque jours), casquette à l’envers, plus petit que la femme et clairement taillé au gym. Elle, à part les piercings, le noir à lèvres, la crinière ébène et les vêtements tout aussi foncés, elle dévoile ici et là des morceaux de dos couleur crème… ooooooh!
Vous ne la voyez pas, mais ne l’imaginez pas dans les catégories « obèse ». Je dirais qu’elle est juste à la frontière du plus-size, avec ce « belly apron » très apparent (oooooh oui… voir le texte 159 si vous ne savez pas de quoi je parle) à me chaaaaaaarmer. Comble de mon bonheur : elle choisit le côté banquette, MON côté, pour s’asseoir. Je suis fasciné par ses contorsions pour se glisser sous la table, son ventre n’est pas un obstacle… pas plus que ses bras dodus et bien moelleux.
Je ne manque pas de lui jeter des coups d'œil. Une trentenaire plus-size avec un chum taciturne — ben oui, encore un autre — mettons que ça ne manque pas d’intérêt pour votre blogueur.
Elle était visiblement la maîtresse du couple, celle qui mène le bal, qui choisit et qui commande. La serveuse ayant apporté les plats choisis, madame avait droit à un copieux déjeuner que je n’aurais pas pu finir moi-même, alors que monsieur se contentait de deux petites crêpes au sarrasin.
Leurs choix alimentaires ne sont pas ce qui m’a accroché… je dirais plutôt que ce sont les bras de ma voisine, holala, ça oui ! Pour vous dire, gros et mous, ouf, tout fait pour moi ! Et que dire de son dos nu, légèrement plissé, avec ses adorables replis adipeux… c’était mon dessert !
Mon crédit est encore bon, ma facture est payée, mon déjeuner est déjà en train de se décomposer par mes sucs gastriques. Je dois passer à autre chose avec mon groupe : l’incontournable virée mode épicerie pour deux semaines. Les clients du resto peuvent enfin respirer : le client creepy quitte avec ses fantasmes plein la tête pour aller rêver ailleurs à d’autres courbes moelleuses.
Ouin, je croyais que la journée de rêveries était terminée. Mais non. Vous allez comprendre que je suis retombé dans l’abîme de mes fantasmes dès les premiers pas entre les allées du Costco. Et cette fois… j’ai eu l’érection en public. Le moment gênant où, même caché derrière un présentoir de concombres, tu n’es pas à l’abri d’un malentendu.
En passant, mesdames… que vous soyez celle qui visiblement maîtrise le CrossFit que j’ai suivie par hasard d’une allée à l’autre… ou celle qui tâtonne les melons penchée, le les fesses bien visibles, dans la boîte d’expédition… ou encore celle qui hésite entre deux bouteilles réutilisables, adaptée à son mode de vie sédentaire… ou même celle qui s’accroupit pour soulever un lourd sac de pommes de terre : je vous dis un immense merci. Merci de porter des leggings aussi irrésistibles !
Peut-être craignez-vous le jugement… mais peu importe la forme de vos jambes, de vos fesses ou de votre bassin… c’est juste incroyable… surtout si un belly apron filet mignon rebondit sous votre Lululemon !
Ok, Je n'avale aucune invitation à goûter que propose les petits kiosques d'échantillons, l'estomac déborde. J'ai besoin d'une petite marche rapide avant de retourner à la prémisse principale.
Disons que les souvenirs de la Grande Traversée du stationnement sont bien vifs dans ma mémoire. J'y ai croisé la trajectoire d’une créature humaine taillée sur mesure pour mes désirs les plus fous. Tsé, quand une femme affiche fièrement un profil obèse et que le legging noir bombe à la limite de la résistance textile, tendu sur un mont de Vénus qui fait concurrence aux collines de Mars et un popotin aussi charnue que l'Himalaya, c’est simple : je suis au paradis.
Ben oui… ma capacité à rester stoïque flanche chaque fois et je me surprends à réclamer une paire d’œillères pour me recentrer. Mais trop tard : j’ai vu, j’ai bavé et j’ai été conquis par cette baronne de la vallée et des monts.
Ouf… rien que d’y repenser, malgré le legging, tout bougeait avec grâce, à chaque pas, chaque oscillation… c’était watatatow ! J’étais, et je suis encore, sous son chaaaaarme. Que voulez-vous.
Pour clore ce chapitre en beauté, j’ai pris mes jambes à mon cou pour atteindre l’entrée du magasin-entrepôt. J’ai arraché un panier des mains d’un commis distrait, puis scanné ma carte d’abonné et me voilà, dans le sacro-saint royaume de l’épicerie haut de gamme pour clientèle VIP — ou plutôt pour ceux qui acceptent de payer pour l’illusion du privilège.
Mon groupe m’a suivi, sans faire de cas de mon trouble intérieur. Pourtant, j’ai subi une rechute, encore plus brutale que lors de la traversée du stationnement. Dans le mythique coin des viandes, mes fantasmes se remettent à cogner contre le panier — (pour comprendre la magie du coin viande, il faut lire mes anciens textes 157, 158, 162).
Puis… boum ! De nouveau, une femme resplendit avec sa silhouette plantureuse, sa prestance naturelle et son grandiloquent port de bourrelets.
Je ne suis pas conquis… je suis envahi, submergé, ébloui par les hanches les plus fameuses que mes yeux aient jamais croisées (encoooooore les hanches). J’exagère peut-être — mais je vous le jure, j’en ai le souffle court.
Ben oui, encore une fois… que voulez vous. Ma nouvelle crush était là, accompagnée de son mari. Un grand type, plus grand qu’elle, un peu voûté par le poids des années ou des ennuis — difficile à dire. Si je devais lui donner un âge, je parierais que la soixantaine est chose du passé.
Tandis que madame, elle, ne l’a probablement pas encore tout à fait atteinte. À peine, peut-être. Elle était plus petite que moi d’une bonne tête, c’est sûr, mais pas du tout une p’tite grosse, comme j’entends parfois. Non. Elle était large. Très large. Et foutrement belle avec ça.
Une femme à lunettes, c’est commun, mais ajoute-lui une crinière blonde attachée en chignon, décorée d’un petit nœud... mmmh, ça devient charmant. Si, en plus, elle arbore un t-shirt ample au décolleté profond... iiiiiintéressant. Si elle choisit un jeans capri pâle, trèèèès moulant pour faire l'épicerie, je craque complètement devant ce tableau. Si à ses pieds, des sandales à talons gonflent les mollets juste ce qu’il faut, je caaaaapote. Si ce pantalon fait joliment rebondir le mont de Vénus et souligne la courbe débordante de ses hanches ? C’est le niiiirvana pour votre humble blogueur !
Mais rassurez-vous : je ne l’ai pas stalkée. Je ne me suis pas faufilé dans les allées pour espérer un coup de hanche forfuit — non, non. J’ai simplement fait ma commande hebdomadaire comme tout bon père de famille, pourvoyeur... et chasseur. Enfin... pas vraiment : je n’ai ni permis de chasse, ni permis de port d’arme.
Mais je vous le jure, j’ai un permis honorifique d’admirateur de femmes rondes.
Et celle-là, sous mes yeux, mérite d’être protégée, chérie, adorée ! À la voir cueillir les fruits avec précision, à voir comment elle mène son mâle poussant le panier avec docilité, à la voir traquer les bons quartiers de viande... j’ai l’impression que c’est elle qui règne sur le territoire. Et j’adooooore ça.
En y pensant, tout en écrivant ce texte, je réalise que je dois être le seul gars sur Terre à oser l’avouer haut et fort : je ne trouve aucun défaut à cette femme qui expose fièrement ce que tant d’autres s’évertuent à camoufler ou de conspuer… la fameuse culotte de cheval, wide hips and thick thighs comme disent les anglos. Vous pouvez l’appeler autrement : cuisses du tonnerre, hanches courbées, cuisses juteuses ou même ce look classique de déesse en forme de poire — that classic pear-shaped goddess look.
La culotte de cheval, dans mon imaginaire bien à moi, c’est ce débordement somptueux des cuisses et des hanches, comme si le corps s’était étalé précisément là où les jeans tirent à s’en déchirer.
C’est cette excroissance rebelle qui donne à la silhouette une allure de sablier inverse — mais tellement plus vrai, plus goûteux… comme une poire bien mûre. Huuuuum.
Chez certaines femmes, c'est là que la graisse s’installe avec obstination, comme un secret que le corps refuse de livrer. Ça dessine ces galbes qui débordent, qui gonflent et qui attisent le désir. Hooooolala, oui.
La majorité y voient une imperfection… moi, j’y vois un chef-d’œuvre, une sculpture vivante, ma Vénus de Milo, version bien en chair. Ces bourrelets ne se trouvent que dans les vallées voluptueuses, nichées entre la hanche haute et le début du genou.
Lorsqu'une femme ose mettre de l’avant sa culotte de cheval… non, mieux… la porter avec fierté, moulée dans un pantalon étiré jusqu’à la dernière fibre ou dans une jupe qui épouse chaque vague… alors là, tout devient sublime. Ce n’est plus une simple cuisse, c’est une clameur muette qui réclame d’être adoré, goûté, exploré jusqu’à ce qu’on en oublie son propre nom.
Pour votre blogueur, cette cliente est une supplique silencieuse, un offrande débordante qui m'est offerte, ainsi qu'à ceux qui savent voir la beauté là où elle explose.
Wooooow ! Tout ça, c’était pour quelques heures de sortie de ma tanière… et pourtant, ça a mis des feux d’artifice dans ma journée entière. Imaginez un 24 heures de ce type de rencontre… hihihi ! Mais non, ce n’est pas si pire.
Je sais bien que vous pensez que j'en fais une obsession. En vérité, mon obsession, c’est plutôt le fun que j’ai à écrire sur LE sujet… et CE combat intérieur que je mène pour ne pas aborder toutes ces femmes qui me réveillent des feelings éteints. Celles que j’aimerais découvrir autrement que du coin de l’œil, en douce, dans l’ombre.
Je me surprends parfois à rêver tout haut, de m'approcher de celle qui me renverse par ses courbes pulpeuses :
« Est-ce que c’est bizarre de te dire que tu rayonnes entre les yogourts pis le fromage ? T’as une énergie à faire fondre le beurre. Pis si t’as pas assez de points PC, ben… j’te propose un échange : je te donne les miens contre ton sourire… pis peut-être ton Snap, si j’suis chanceux ? »
J’imagine déjà la claque monumentale que je me mériterais !
Alors, vous en pensez quoi ? C’est une pick-up line acceptable venant d’un inconnu à l’épicerie… ou je mérite un plein panier de tomates molles ? Hihihi !
Merci, comme toujours, d’être passé sur le blogue !
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