Les amants, les tourtereaux, les godelureaux (ben oui, c'est un mot qui existe réellement, de l'ancien galureau qui veut dire galant, godelureau est l'homme qui fait joli cœur auprès des femmes) en quête d'émotions fortes, ils doivent parfois se cacher pour exprimer leur passion. Idéalement, la petite couchette chez l'un ou l'autre est la solution la plus aisée, surtout lorsque tu t'identifies célibataire sans enfant. Facile! Attention.. il y a un gros MAIS! Aller se rencontrer chez l'un des protagonistes révèle beaucoup de trucs de la vie privée comme.. l'adresse de résidence. Vous pouvez penser que c'est une bonne chose, genre, c'est une marque de confiance absolue et une invitation pour une relation à renouveler un bail ou une hypothèque en mode duo. Je dis que ce n'est pas l'idéal pour les relations amant ou d'un soir. Ça devient plus difficile de dire "je ne veux plus te voir" lorsque celui qui "aime le plus" connaît l'adresse de celui qui "aime le moins".

Aimer le plus.. aimer le moins? C'est de la mathématique? Si on veut, je vous explique mon concept d'aimer "+ ou -". Lorsque deux protagonistes se rencontrent et développent un lien qui va au-delà de l'amitié, la magie de Cupidon s'active et le désir s'empare de chacun. Je dirais que, pour que ça fonctionne sans anicroche, il faut que le 100% de la réserve de désir soit distribué à part égale. Idéalement, les protagonistes doivent réclamer leur 50% (ou à peu près) de désir l'un pour l'autre, de la réserve. Si le ratio s'aligne pour un 75/25, vous comprenez que l'une des jarres de désir est à moitié pleine et l'autre déborde. Il y aura vraisemblablement un désintéressement de l'un alors que l'autre sera éperdument amoureux. C'est une relation vouée à être éphémère, ou même, qui mourra dans l'œuf. Imaginez si un "95%" connaît votre adresse / no de téléphone / réseaux sociaux, cette personne risque de stationner son camion de déménagement devant votre porte.. hahahaha! Je suis certain que vous ne voulez pas être la proie de quelconques groupies comme une Rockstar.. à moins que vous soyez un être constamment à la recherche d'attentions. Renverser sa jarre de désir ne fera pas fuir ce "super-amoureux".. voys êtes avertis. Psssst, comme le dit si bien Anne-France Goldwater, si vous datez des gens mariés, c'est certain qu'ils n'iront pas chanter une sérénade sous votre baie windows un samedi matin, vous pouvez faire la grasse matinée en paix!

Autres désavantages de rencontrer chez soi, le linge sale que l'on laisse par terre ouvrant la voie vers la chambre, l'évier de cuisine débordant de lâcheté, le couvercle de la cuvette de la toilette bleue 1970 tout grand ouvert, le bac de poubelle et sa colonie de corneilles qui accueillent les visiteurs.. autant de raisons pour ne pas recevoir d'histoire de désir "sur le fly" à la maison. Bien sûr, une réelle passion assoiffée de feeling ne s'embête pas du mééééééééénage.. pour d'autres, il y a tout plein d'options variées. En tête de liste, je dirais que c'est le motel, qu'il soit "five stars" ou "miteux". Pour une sieste à 60$, ajoutons un pourboire à la femme de ménage, vous pouvez faire des galipettes dans une chambre propre à l'odeur d'un cendrier de salle de bingo.. wooooow! C'est un must pour les amants! Je vous le jure, ni chez-vous, ni chez-moi, tout juste nous deux, dans un lieu unique pour.. se désirer à la folie. Vous êtes dans un trou noir financier? Il y a l'option des voitures. Normalement, tout automobiliste garde l'habitacle spic & span.. mais bon, c'est tellement facile de procrastiner sur le ménage de l'empattement d'un véhicule; les verres du Starbucks qui se promènent d'un bord à l'autre au carrefour giratoire, le contenant de Yop mainte fois chauffé et oublié dans un porte gobelet, les milliards de vieilles factures, le gravier picottant le tapis en souvenir d'une visite à la ferme de grand-pôpa! Finalement, j'avoue que je n'ai pas cherché les exemples bien loin.. oups!

Peu importe, laissez les désirs guider vos pas et faites comme moi, choisissez les feelings en procrastinant sur le ménage! Si vous n'avez pas lu le billet précédent, celui-ci est une "suite" de cette histoire ou une correspondante de longue date (que l'on va nommer Sharon pour faciliter l'écriture), est venue me rejoindre dans ma voiture, au boulot. Le plus mémorable de cette rencontre sont les trois jouets sexuels que Sharon a amené.. pour mon plaisir.. hihihi! Nous sommes nus à l'arrière de la minivan, mon amie s'empare du premier bidule, une gaine de silicone que l'on nomme.. un masturbateur. Je dois vous avouer que ce genre de jouet ne m'est pas inconnu.. hihihi!
- Assieds-toi, tu me diras comment tu aimes ça, me demande Sharon en plaçant une main sur ma verge dressée.
- Montre-moi les aspérités intérieures de la gaine, ça ressemble pas mal à mon premier que j'ai eu.
- Des anneaux.. côté réalisme, le créateur du jouet n'a jamais doigté une femme.Tu pénétre par ce qui ressemble à une petite vulve!
- Je te le dis, tous ces masturbateurs sont faits sur le même moule.. ooooooh, m'exclame-je!
Sharon verse une giclée de lubrifiant saveur fraise sur mon érection alors que j'étais distrait. Puis, elle y glisse la gaine qui se gonfle en avalant la hampe de mon pénis.
- Huuuuuuum, c'est booooon! Et en prime, je peux prendre tes gros nichons!
- Tu aimes? Est-ce que tu ressens la même chose qu'une pénétration réelle?
- Ouf non! Pénétrer est une sensation que rien au monde n'est capable d'égaler. Les petites nervures sont trop douces pour que je ressente les feelings promis!
J'ai droit à un traitement cinq étoiles après mes derniers mots, Sharon fait varier les mouvements de va et vient du masturbateur, toujours en surveillant ma réaction. Je suis certain qu'elle voit les étoiles de mes yeux alors que je caresse ses gros seins.
- Je pense que tu as une trop grosse queue pour ça, je vois à peine le gland dépasser chez mes autres partenaires.
La gaine est retirée et remplacée par la bouche de mon amie qui lèche et avale ma queue. Hoooooolala, cette mythique fellation! Je tiens ses cheveux pour tout voir de ce spectacle.. et "voir" double le ressenti!

Sharon s'arrête alors que je manifeste le goût de caresser son entrejambe. En même temps, je m'empare du vibrateur blanc.. "monsieur blanc" comme elle le nomme si bien.
- Ouuuuf.. c'est.. impressionnant comment c'est lourd un vibrateur! Ooooooh.. c'est bien la première fois que j'ai un bidule semblable entre les mains. Comment on..
- Tu appuies là pour les différents modes.
- Wooooow.. j'aimerais avoir un clito pour essayer ça, cette succion.. la pulsation point-G.. iiiiiiincroyable.. je peine à le tenir tellement la vibration est forte! Ta chatte est capable d'endurer ça?
- Oui, je te montre!
Sharon se cabre vers l'arrière en écartant les genoux, exposant sa vulve à mon regard aux pupilles ultra dilatées. Les lèvres entrouvertes et débordantes de jus, elles accueillent le vibrateur sans à coup. La main experte de mon amie démarre le jouet tout en se laissant aller aux feelings offerts! J'imagine bien que d'avoir un spectateur aux septième ciel double son plaisir. Je glisse une main sur la sienne, voulant prendre contrôle du jouet multifonctions. Ooooooooh, ses vraiment cochon.. comme j'aimerais savoir tout le ressenti alors que clito, vagin et point-G sont sollicités.

Je m'aperçois rapidement que, même si je peux maîtriser le vibrateur, je suis incapable d'en exploiter son potentiel. Disons que placer l'embout de succion directement sur le clitoris est.. du tâtonnement! La main experte m'aide à replacer le jouet sur le bon spot et relâche la pression pour me signifier que les vibrations s'élancent de nouveau vers le Nirvana. Je capote de tout mon être, incapable de m'empêcher de me masturber en regardant ce spectacle unique.. du jamais vu pour moi, en live! Je ne sais pas combien de temps nous avons tenu ainsi, mais dès que Sharon retire "monsieur blanc", je m'empare de "monsieur beige", un gros dildo de 10 pouces.

Encore ici, je suis sans voix devant le poids et l'envergure du jouet! Ouf.. j'ai de la misère à croire que cette grosse queue de silicone peut se frayer un chemin dans un vagin.. et procurer du plaisir!
- My God Sharon, tu es vraiment capable de pénétrer ce monstre jusqu'à l'élastique?
- Ça prend de la pratique, millimètre par millimètre!
- Sais-tu ce qui est débile dans tout ça? C'est d'avoir entre les mains, un objet que tu pénètres dans ton sexe.. un genre de tabou!
- Regarde, me dit-elle en plaçant le dildo côte à côte avec mon érection. Côté diamètre, ce n'est pas tellement différent, pour la longueur, ooooh! C'est juste qu'il manque une suce derrière ton scrotum, hahaha!

- Place-toi à quatre pattes, je veux essayer!
Elle ne se le fait pas prier deux fois. Un peu de lubrifiant à la fraise sur le gland et je passe les doigts sur la vulve pour m'assurer que c'est mouillé. Oooooh.. c'est fou comme première.. que de pénétrer ma partenaire avec le dildo. Je pousse doucement, je le retire pour le pénétrer de nouveau. Je regarde avec envie chaque centimètre du dildo glissant dans un vagin moelleux, chaud, serré. Les lèvres enserrent la circonférence du membre factice mais, que je transpose sur le mien, percevant presque réellement chacune des sensations.

Ben oui, la curiosité est trop forte, toujours pousser le jouet plus profondément à chacune des entrées, aller plus vite pour recommencer. Je guette les réactions, j'enregistre dans ma tête ce grand événement de ma vie! Dans les faits, je ne vous cacherai pas que ma mémoire fait défaut, je ne me souviens pas de moults détails, mais bon, c'était fooooouuuu! Je me souviens que nous nous sommes abandonnés aux plaisirs de la pénétration "en vrai" et qu'un collègue est passé pas loin en regardant dans notre direction. Peut-être était-il intrigué par les mouvements de la minivan ou par les ombres s'activant dans l'habitacle ou encore, se demandant la raison de la présence inhabituelle de mon véhicule dans ce stationnement, hihihi! Peu importe, je n'ai pas été interrogé à ce propos. En tout cas, je vous épargne de vous raconter du comment nous avons eu chaud dans nos activités intimes sous un soleil perçant les branches des hauts conifères.

J'essaie souvent d'imaginer si ce genre d'histoire, avoir des moments intimes dans une voiture, est courant chez mes paires. Personne ne m'en a jamais glissé mot. Si je me fie à mes aventures, ça doit être quelque d'assez naturel; presque toutes mes premières rencontres ont débuté par du sexe en voiture, le "premier soir". Si ce n'est pas dans la voiture, ce fut dans un parc citadin (sans module de jeu pour les jeunes). C'est fou quand j'y pense! Il y eut même ce moment où, le weekend du Grand Prix, toutes les chambres de motel à louer, dans un rayon de 50km, étaient réservées. Où pensez-vous que ça s'est conclu cette rencontre? Dans la minivaaaaan! En même temps, si j'enlève toutes les histoires d'amants fugueux, je comprends bien que la voiture est le dernier choix pour avoir du sexe, si peu confortable pour des galipettes! Pour ma taille, ce n'est pas si pire, j'arrive à me rhabiller avec quelques savantes contorsions. Mais pour les femmes bien dodues qui osent vivre l'aventure, ouf, c'est du sport que de remettre sa garde-robe! Et voilà pour cette petite aventure pleine de feeling avec celle que je prénomme Sharon! J'ai encore deux autres trucs "en voiture" à vous raconter avec elle, stationné en parallèle sur le bord de la rue et.. à la halte routière! Ça sera pour une autre fois! Merci d'avoir lu mon histoire!
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