170- Félinerie et cougarattitude (25JUIL25 1/3)!

Ça vous dirait une petite histoire vraie ? Prendre note que celle‑ci était vouée à rester dans la catégorie « petites aventures » — la sempiternelle question de distance oblige. À quand le jour où des génies futuristes inventeront enfin le bidule de téléportation façon Star Trek ? Avouez que, pour les ingénieurs, ça ne devrait pas être sorcier : on démarre par une dématérialisation — hop, on désassemble toutes les particules subatomiques du corps ; on expédie le tout sous forme de flux énergétique ; on rematérialise à destination, et voilà, copie conforme du bonhomme ! Facile la téléportation quantique ! « Beam me up, Scotty ! BBW woman can’t wait ! »

En attendant que le téléporteur trône dans mon salon, il me reste le char, l’autobus et le métro. L’avion ? Pas encore — sauf si une riche sugar mommy bien dodue veut me payer le billet, combler mes feelings et m’entretenir jusqu’à la fin des temps. Ooooh, arrête tes rêves éveillés, mon fabulateur ! D’ici là, je continue d’explorer le petit univers à portée de main.

Le moment tant désiré — non, pas celui de la sugar mommy — est arrivé grâce à une petite annonce toute simple : « Félin angora cherche Minoune cougar ». Traduction : un matou cherche sa chatte d’expérience. Et devine quoi ? Une minoune a flairé mon territoire ! Je lui ai proposé qu’on crache nos boules de poils ensemble ; elle a dit oui. Résultat : rendez‑vous direct dans la même litière, hihihi !

Sans blague, une femme de cinq ans mon aînée a répondu à l’appel des feelings. Petit détail quasi paranormal — il faudrait prévenir Christian Page — : dès qu’un « match » se confirme, toutes l'activité et les autres interactions sur l'annonce, se figent net. C'est comme si une force mystique passait ma petite annonce de « disponible » à « vendu ». Finis les curieux, les gars qui veulent « voir le bidule » caché dans mon short (désolé, je ne porte ni boxer Bob l’Éponge ou Bugs Bunny), finis les faux profils féminins et même les pubs de type OnlyFans. Silence radio complet. Mystère, vous dites ? Moi, j’appelle ça le charme discret d’un poignet prêt au décollage.. hahahaha! 

Mais qui est donc cette féline apparue d’un cabaret nocturne, assez effrontée pour miauler l’éloge de ses courbes à un matou qui n’a rien d’un aristocrate Sphynx ? Une authentique cougar, chères lecteurs et lectrices, qui raffole de jouer la proie devant les chatons trop curieux d’élargir leur territoire. Enfin… si je prends un peu de recul, je réalise que la véritable proie, c’était moi, prisonnier dans les griffes acérées de cette chasseuse de plaisirs ! J’ai vite constaté qu’elle n’était ni dégriffée ni opérée : toutes ses hormones valsaient en mode canicule… hooolalalala !

Par mes réponses à ses textos, elle a flairé exactement ce qui me faisait ronronner. Je ne parle d'aucune photo sulfureuse ici ; seulement des mots bien léchés pour m’avertir qu’elle comptait me croquer tout cru, et c’était amplement suffisant pour dompter le mâle docile que je suis. Eh oui, mesdames : un homme peut parfaitement se laisser capturer par la seule puissance du verbe !

Bien entendu, nous nous sommes d’abord rencontrés en ligne, histoire de nous jauger un peu. J’avoue qu’elle ne correspondait pas tout à fait à mon idéal : je craque pour les crinières longues, elle porte une brosse assez courte ; j’aime les silhouettes bien en chair, elle avait fondu après un pépin de santé. Magasiner une compagne comme on cherche une voiture d’occasion, c’est passer à côté de sa perle… J’ai donc rangé mes critères dans la boîte à gants et continué ma découverte de cette femme, disons-le, étonnante. Qu’on se le dise : elle n’est pas top‑modèle, et alors ? Dans un monde où l’image règne en tyran, ça rétrécit peut‑être le marché des rencontres quand on adopte le rôle de prédateur, mais c’est parfois pour le mieux. Chuuut…

Je dévore des balados où les animateurs et leurs invités livrent les pires anecdotes de dating, et j’en tire une conclusion savoureuse : les plus désirables spécimens des races félines sont souvent… castrés ! Dysfonctions érectiles, éjaculations précoces, mini‑engins en prime. Pauvres matous de salon ! Moi, humble chat de gouttière, j’ai encore quelques arguments… reproductifs… à offrir. Hihihi !

Cette minoune, au‑delà de son bagou, dissimulait un atout… carrément renversant. Je vous laisse cinq secondes pour deviner : 5… 4… 3… 2… 1… Ceux qui me lisent régulièrement pencheront sans doute pour « les grosses boules », « la bédaine bien garnie », « le cul bombé », « les cuisses dodues », « la crinière au long crin » ou – clin d’œil à une lectrice – un audacieux « crop top ». Perdu ! Ce qui m’a fait chavirer, ce sont... roulements de tambour... ses hanches.

Juste ça ? Oh que non ! Des hanches sculptées comme une poire Bosc : base généreuse, col effilé, silhouette élancée à faire rougir un nutritionniste. Pour vous situer : parmi toutes les variétés qu’on trouve au Canada, la Bosc est LA poire ayant la forme typique, avec une robe brun‑doré un peu rugueuse. À côté, la Bartlett paraît trapue, l’Anjou vire presque sphérique et la Forelle joue les petites rondelettes. Devant un tel fruit défendu, j’ai subitement eu envie de respecter mes cinq portions quotidiennes de fruits et légumes… mais sûrement pas pour les raisons préconisées par le Guide Alimentaire !

Un rêêêêêêve, je vous jure ! Pour simplifier la lecture de cette trilogie de texte, appelons donc cette déesse des courbes Mlle Bosc. C’est fou comme tout me revient ! Il faut dire que madame Bosc savait exactement comment faire vibrer un chaton grâce à une parlure franchement crue, mais jamais vulgaire. Voici, tiré de ma mémoire, un de nos échanges (mes souvenirs sont un caparnhaum, mon imagination fait le ménage) :
Moi — Ma journée est terminée, chère correspondante. Il ne me manque qu’un café pour la route.
Elle — Il te manque surtout une femme pour te baiser.
Moi — Tabarouette, tu as raison ! Mais le café, c’est une question de survie.
Elle — Je suis volontaire pour me faire dévorer ; comparée à ça, la caféine, c’est rien.
Moi — Holala ! Lire ça, ça donne chaaaaaud !
Elle — S’il te plaît, dis oui. Ça ne te fera pas mal, uniquement du bien. Je la veux dans ma bouche.
Moi — C’est inhumain comme tu fais monter la pression…
Elle — Ça fait trop longtemps que je n’ai pas sucé ; je te veux dans ma bouche !
Moi — Woooow ! C’est compris, je planifie une virée par chez toi.
Elle — Je t’attends, mon minou ; tu vas voir, je vais te vider, à sec.
Moi — Hihihi ! D’accord, j’embarque ; trois heures de route, et… j’ai hâââââte !

Comment un gars comme moi, en manque de sensations, pourrait‑il résister à l’appel d’une rencontre où l’inconnu tient la vedette ? À part quelques selfies échangés, un brin de jasette live pour s’assurer qu’aucun de nous n’est un hologramme, incluant une bonne rasade de sextos épicés, le mystère reste intact — et c’est justement ce qui fait grimper le mercure ! On largue tout, boulot, café et Netflix, pour aller chercher sa dose d’aventure… entre adultes consentants.

Je vous l’avoue : Mlle Bosc est la première (et, jusqu’à preuve du contraire, l’unique) femme à m’avoir poussé à me caresser en temps réel, juste pour répondre à ses invitations torrides par texto. Alors imaginez ma température interne quand j’ai reçu sa photo, moulée dans un babydoll noir opaque qui soulignait la courbure scandaleuse de ses hanches : m‑a‑l‑a‑d‑e ! Sans jeu de mots, ce fut une explosion, dans tous les sens du terme.

C’est ainsi que nous avons planifié notre unique rendez‑vous… trop loin, avouons‑le : j’avais calculé quatre heures de route aller‑retour pour espérer un rappel. Et pourtant, ce n’est pas mon bag que de filer tirer un coup, puis disparaître. Croyez‑moi : la simple proximité de deux corps, ce frisson d’électricité avant même le grand plongeon, est presque aussi orgasmique que le sacro‑saint climax… oooooooh oui ! Je vous invite à méditer là-dessus : être une cougar, c’est avoir le devoir de chasser avec panache et appétit… être une proie, c’est l’obligation de se livrer, frémissant, mais consentant, jusqu’à la dernière goutte de plaisir. Un énoooorme merci d'être passé par le blogue! Pssst.. en passant, ne vous gênez pas de me le partager si vous avez des sujets, des histoires ou.. si vous avez un blueprint pour la construction d'un Téléporteur !



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