164- Madame la pâtissière (20JUIN25 1/1)!

Je serai bref… hum… des paroles, des paroles, des paroles… (lisez ça avec l’air du célèbre duo Dalida-Alain Delon, version 1973 — une reprise, faut-il le savoir, du duo italien Mina et Alberto Lupo en 1972 [j'ai trouvé cet info sur le net]). Ouin, j’ai fini par accepter le plaisir que je prends à raconter des bribes de mes fantasmes. Une fois que quelques étincelles allument la paille dans ma tête, c’est foutu : ça prend feu comme une vieille grange en plein mois d’août ! Et si vous suivez mon blogue avec un minimum d’assiduité, vous savez que juste croiser une femme bien dodue peut faire exploser tout un feu d’artifice dans ma caboche. C’est encore arrivé… je m’apprête donc à vous décrire une autre belle ronde qui m’a fait chavirer comme un radeau dans une tempête de courbes.

Ben oui, encore un après-midi de congé obligatoire à cause des rendez-vous chez le dentiste pour les enfants. Cette fois-là, avant les fameux check-ups buccaux des hygiénistes dentaires, je me décide enfin à aller faire quelques emplettes bourrées de gluten savoureux, de sucre qui crépite sous la langue… et de ce velours lacté qu’on appelle crème fouettée. Huuum. C’est une boulangerie-pâtisserie commerciale bien connue, ayant un petit magasin directement rattaché à l’usine, ouvert au public — genre de repaire sucré où les calories te sautent dessus dès l'arrivée dans le stationnement. Pendant des années, des collègues m’ont vanté les gâteries produites sur place, mais les heures d’ouverture n’ont jamais joué en faveur de mon horaire de travail. Donc là, congé imposé… plaisir pour le palais en prime… et bien plus, vous vous en doutez, bande de petits curieux et curieuses !

À peine la porte du magasin poussée, j’ai un choc post-toutencourbes... Cette femme de l’autre côté du comptoir... elle passe direct par la porte VIP vers mon harem mental. Hooooolala ! C’est fou comment tout plein de trucs s’entrechoquent dans ma tête en la regardant sourire à ce client hétéroclite — moi — qui débarque avec son air de gars trop content de découvrir l’antre du péché sucré.
Ouin, je dois être le seul humain sur Terre à accueillir une pâtissière bien dodue dans ses fantasmes avec autant de chaleur.

Vous allez dire : « On le sait ben, ta madame doit être grosse à force de bouffer des beignes et des petits gâteaux chaque jour depuis 30 ans ! » Êtes-vous fous ? Jaaaamais je n’ai pensé ça. Elle est tout simplement splendide, avec cette prestance de femme qui connaît le pouvoir de la pâte à beignes bien graisseuse.

À peine j’arrive qu’elle me lance, radieuse :
C’est votre première visite ici ?
Oui ! On m’a tellement parlé des desserts cochons que j’ai décidé de me sucrer le bec avant le dentiste, histoire de contredire l’univers.
Elle rit, puis me fait un petit topo passionné sur l’entreprise.
C’est mon fils qui est maintenant propriétaire de l’entreprise familiale.
Ooooooh ! Je connais vos produits par mon épicerie locale ! Les faaaaaameux beignes, là ! Ils sont presque illégaux tellement ils sont bons !
En effet, on distribue dans ton coin. Veux-tu que je te montre quelques-uns de nos classiques ? Les Croque-Mamours, les Velours de Grand-Maman, les Péchés-Croustillants, ou encore les Crèmes Voluptueuses... chacun a son petit pouvoir de séduction (ben non, elle n'a pas dit ça, j'aurais ca-po-té) !

Je ne perds pas une seconde pour la regarder pendant qu’elle m’entraîne dans une valse sucrée à travers les étalages. Son gras de triceps qui danse au rythme de ses grands gestes me submerge d’un plaisir dodu, presque indécent. Et cette mèche rebelle qui caresse sa joue… elle me donne des envies de devenir sa muse, ou son goûteur personnel à temps plein.

Hooooolala… si vous saviez ! Je vous dis que ma pâtissière est plus petite que moi d’une tête, c’est grisant de m’imaginer dans le rôle de l’ami protecteur, de l’avoir contre moi, de la serrer fort dans mes bras, de l’embrasser d’en haut, de plonger dans son décolleté… heu, non, oubliez ce dernier détail. Disons juste qu’elle me faisait beaucoup d’effet côté feeling. Et pas qu’un peu.

Ses hanches… et ses… oups, j’me rends compte que j’ai complètement oublié de vous décrire les chaaaarmes de ma pâtissière. Honte à moi.
Le favori du voisinage, surtout des employés des entreprises d’à côté qui cherchent un regain d’énergie, c’est nos « Petits Coquins », des mini trous de beignes fondants et décadents, me dit-elle avec un clin d’œil complice.
Huuuuum… juste à les regarder, j’ai un orgasme… fringalé ! Vous devez être une centaine à travailler derrière pour préparer tout ça ?
Détrompe-toi, on est cinq ! Moi je suis à la retraite, j’aide mon fils dans les opérations quotidiennes. Mon vrai plaisir, c’est de tenir le magasin.

Et ne croyez surtout pas que le fait qu’elle ait quelques années à son compteur de plus que moi soit un frein à mes élans… oh que non. Je dirais même que ça ajoute une couche de plaisir charnel, comme une garniture en plus sur un dessert déjà cochon. Psssst… pour les curieux, j’ai une petite série de textes nommée Une question d’âge, numéros 142, 144 et 148. Vous verrez que l’âge, c’est juste une statistique. Le désir, lui, c’est une équation universelle.

Revenons à madame la pâtissière. C’est clair comme de la pâte feuilletée qu’elle a dix ans de plus que moi, facile. Ça s’entend dans la mélodie posée de son discours, ça se voit dans le port noble de ses courbes à la crème, ça se devine dans ses mains pleines de promesses, ça se ressent dans les reliefs tendres de son visage mûr.

Vous pensez que je m’emballe parce qu’on aperçoit un petit décolleté mis en valeur par un jumpsuit et des souliers plate-forme ? Pas pantoute. N’oubliez pas que cette pâtissière fantasque, c’est le genre de femme que personne ne remarque en temps normal. Jeans foncés bien moulants, souliers confort pour tenir le fort debout toute la journée.

« Coudonc… t’as un problème sous le capot ? Y’a rien là pour s’exciter le pompon ! » Attendez, attendez. Vous changerez de ton si vous voyez son ventre… un « too much » délicieux pour un amoureux des rondeurs assumées. Pour moi, c’est du haut calibre des plaisirs roulés, pétris, enfournés, une vraie roussette mielleuse vivante !

Ooooooooooh… son ventre… Rappelez-vous, comme je l’ai déjà décrit dans le texte 159 : cette pâtissière ensorceleuse exhibe une silhouette en B, une vraie lettre de tentation, comme si son corps lui-même voulait m’écrire une déclaration de désir. Ce fameux renflement sous les côtes, cette sorte de ceinture naturelle, ce galbe précis qui divise la poitrine du bas-ventre... je vous jure, c’est presque criminel de me faire ça sans avertissement.

Et ce polo brun, moulant comme une seconde peau... Il épouse ses gros seins avec une audace calculée et encadre ses bourrelets comme une œuvre d’art. Holala… je suis au septième ciel, là où les chérubines dodues volent toutes en courbe et vous lancent des clins d’œil complices. Son dos… mon Dieu, son dos… Une douce pente, parfaite pour y glisser une main et l’attirer contre moi. J’imagine déjà nos regards plongés l’un dans l’autre… et nos bouches… fusionnant dans un french endiablé. Ce sont d’infernaux rêves et fantasmes pour votre blogueur.

Tiens, cher client, me lance-t-elle avec un clin d’œil. Goûte-moi ce beignet aux pommes… Je pense avoir compris que t’aimes ça dodu et bien gras.
Heu… ouin… j’avoue… c’est genre… ma faiblesse, que je bafouille, le regard accroché à ses lèvres plus qu’au beignet.
Elle rit doucement, d’un rire chaud, un peu moqueur mais surtout complice. Elle s’approche, plus près que la décence l’exigerait. Son parfum mêlé à celui du sucre chaud… j’en perds mes repères. Ma main frôle la sienne. Nos souffles se croisent.
T’es timide… ou t’essaies juste d’être convenable ?
J’sais pas trop… t’es un peu… renversante, que je réussis à murmurer, la gorge nouée par l’envie.
Elle attrape mon col, doucement, et m’attire vers elle. Nos lèvres se cherchent, se trouvent, s’apprivoisent d’abord, puis s’embrasent. Ça goûte la cannelle, la vanille, et un peu beaucoup le péché.

Une pression de sa main sur mon épaule, un mouvement discret derrière le comptoir… je me laisse guider dans cette danse improvisée, ce ballet de corps qui se cherchent et s’effleurent, jusqu’à ce que… « Ding » ! Le carillon de la porte retentit.
Bonjour ! Lance une voix, joyeuse et inconsciente.
Ma pâtissière me repousse d’un petit rire, ajuste son polo et attrape un plateau de muffins.
Oups, faudra finir ce fantasme une autre fois, chuchote-t-elle à mon oreille.
Et moi, je reste là, entre deux gorgées de salive et un soupir, les jambes un peu molles, le cœur beaucoup trop plein, la pomme d’Adam encore tendue par ces afflux d’endorphines.

Elle revient vers moi avec ce sourire... celui qui te donne chaud jusque dans les chevilles. Elle s’approche tout près, contourne le comptoir comme si elle allait me servir un autre beignet, mais non... cette fois, c’est moi qu’elle compte saupoudrer.
Reviens derrière, me murmure-t-elle, en vérifiant du coin de l’œil que le client s’attarde à explorer la production de douceurs quotidiennes. C’est l’heure de ta pause sucrée...

Je la suis, pas tout à fait certain si je rêve ou si c’est le sirop de maïs dans l’air qui m’ensorcelle. Derrière les rideaux plastifiés, la chaleur des fours nous colle déjà les vêtements au corps. Et là, entre deux cabarets de pâtisseries, elle me plaque doucement contre le mur carrelé.
T’as une façon de me regarder… ça fait lever plus que la pâte à croissants, chuchote-t-elle en attrapant ma ceinture d’un doigt malicieux.
Je bafouille, encore une fois. Mon cerveau essaie de formuler un compliment, mais ma bouche, elle, a déjà choisi un tout autre itinéraire : elle trouve la sienne. Et c’est reparti. Le french. Mais pas un french sage, non… un french qui embrasse avec le ventre, avec les hanches, avec les courbes. Le genre qui te fait oublier que t’es dans une pâtisserie et non dans une chambre de motel deux étoiles à 10 h du matin.

Sa main descend, explore, mesure mon envie sans équivoque.
Ah ben… t’as amené ton rouleau à pâte, toi aussi ?
Elle rit en me mordillant l’oreille. Et moi, je perds toute résistance. Elle me pousse doucement entre deux étagères, remonte lentement son polo en m’exposant son bedon. Elle s’assoit sur un tabouret, me tire vers elle. Ses rondeurs sont chaudes, sont collantes, sont moelleuses.

Je glisse la grosse bosse de mon pantalon entre les jambes de mon fantasme, comme on enfonce un doigt dans une pâte à gâteau parfaite. Une retenue presque indécente, qui rend tout ça encore plus excitant. J’intime quelques va-et-vient en rêvant qu’il n’y a pas de barrière vestimentaire. Je tiens sa hanche, elle m’enfonce les ongles dans le dos, et pendant un instant, j’oublie mon tout.

Puis… le carillon de la porte à l’avant retentit. Une fois. Deux fois. Une voix :
Euh, bonjour ? Y’a quelqu’un ?
Oui, entend-on dire de la première cliente. Ils sont passés derrière.
On gèle. On se regarde. Elle souffle, en souriant, mi-excitée, mi-retenue.
Continue… je vais lui dire que je suis occupée à remplir un beignet.
Elle rit sans un son, tout en relâchant lentement la pression de ses cuisses qui m’avaient solidement retenu. Elle remet en place sa coiffure, ajuste son polo, tente de camoufler ce ventre bien dodu qui m’a pourtant tant fait rêver… et hop, retour vers la vraie vie. Celle où il faut faire semblant, échanger des sourires, espérer un jour pouvoir rejouer la scène, quelque part entre un éclair au chocolat et un détour dans l’arrière-boutique.

Hooooolala… quelle vie rêvée que ce fantasme imaginé, désiré, et pleinement ressenti par l’écriture de cette portion du texte… huuuuum ! Je vous jure, la dernière partie, même si elle est tirée de mon imaginaire (ou presque !), a déclenché une réaction très… masculine dans mon pantalon. Juste à l’écrire, je me voyais dans la scène, chaque mot caressant l’image comme un doigt timide sur un pli de ventre. Ouf.

Mais bon, il faut se résigner : la vie réelle, c’est rarement aussi simple ou aussi savoureuse. Heureusement que mon imagination, elle, reste bien dodue et bien vivante ! Hihihi ! J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop. J’ai encore une fois flanché par un looooong texte, me laissant emporter par mes pensées, toujours prêtes à vous inviter dans un voyage sensoriel où le plaisir est plantureux et voluptueux. Voilà. Si je la recroise, promis, je vous tiens au courant… que ce soit comme simple client, et… comme amant. Merci de votre visite, comme toujours !



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Commentaires

  1. Merci pour ton récit. Tu as fait rêver une femme ronde de Montréal nord . Je vais essayer à ma prochaine sortie de remarquer s'il un homme va me regarder avec du désir que je vais interprète regarde comme elle est grosse et grande cette madame mon cerveau pense comme cela depuis 48 ans! Mais ta plume me fait rêver Merci

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