163- Trio en commande à l'auto (14JUIN25) 3/3!

(Temps de lecture estimé à 13 minutes — mais les images mentales pourraient vous hanter toute la soirée). C’est mon dernier petit détour dans cette histoire — sa conclusion, si vous préférez. Pour vous mettre au parfum, je vous invite à binge watcher sans tarder les deux premiers épisodes de cette trilogie, soit les billets 154 et 161. Allez hop, en lecture !

Allons-y pour les paresseux, je donne un petit résumé. Au fil de plusieurs balados que j’écoute religieusement, je découvre les joies, les misères et les acrobaties mentales des dynamiques de couple bien loin du bon vieux « on se marie hétéro pour la vie ». Puis… une femme débarque dans ma vie avec une intention claire comme du jus de lime (pour ne pas dire comme de l'eau de roche): elle veut explorer un fantasme nommé… triolisme. S’ensuit une réflexion — pas si philosophique que ça — sur les dessous de ce fantasme qui, avouons-le, titille autant qu’il divise. Ce n’est pas juste une envie passagère, c’est carrément un moteur à haute intensité dans l’imaginaire collectif.

Accrochez-vous : on se lance dans une sorte de course à obstacles, avec des détours, des embûches, et un objectif bien précis — le fameux photo finish de ce fantasme. Bref, en discutant avec cette nouvelle complice, il a bien fallu établir un plan de match béton. Une procédure d’opération standardisée pour un trip à trois? Oui, madame. Oui, monsieur. Aussi sérieux qu’un plan d’évacuation d’urgence… avec un peu plus de lubrifiant, disons.

Ouin. Je dois vous avouer que j’ai fouillé les tréfonds de l’internet d’époque, puis je suis allé repêcher dans mon cortex préfrontal des histoires véridiques de connaissances pas mal plus drivées que moi côté amour en groupe. Force est d’admettre que le plan à trois, ça ne s’apprend pas dans les livres : il faut absolument oser, foncer… et savourer au moment venu. Pour le fun, pourquoi ne pas proposer une version 2025 d'une procédure officielle du threesome, un modèle post-pandémique, mettons ?

À partir d’ici, imaginez-vous fraîchement embauché chez McDo, le sourire en coin, en train de feuilleter le manuel des « Standards Operating Procedures ». Et là, vous tombez sur celle-là : trio sans commande à l’auto — ou comment réussir un trip à trois entre deux complices (toi et un.e ami.e ou allié.e), avec un.e invité.e, dans une optique consensuelle, fluide, excitante… mais jamais chaotique.

1. Bien exposer les intentions entre vous deux (les initiateurs)
Avant de glisser sur la pente savonneuse du fantasme, clarifiez vos limites, exprimez vos attentes et mettez à nu (au sens figuré… pour l’instant) vos zones d’ombre. Qui fait quoi, avec qui, quand, comment, où… et surtout pourquoi. Ce n’est pas une partie de poker : montrez vos cartes dès le départ. Pas de bluff entre amis.

2. Déterminer le casting
Homme ? Femme ? Non-binaire ? Charme discret ou vibe exhibitionniste ? Préparez une liste de critères communs — style Tinder, mais sans les faux-semblants — histoire d’éviter les « oups » gênants.

3. Choisir la voie de recrutement
Il y a les classiques : applis de rencontres (certaines gratuites, d’autres plus... sélectives), plateformes ouvertes d’esprit aux thématiques suggestives, ou encore les forums spécialisés par fétiche. Ensuite viennent les options IRL (In Real Life / Dans la Vraie Vie): soirées libertines, événements sociaux pour adultes, saunas, campings nudistes... bref, là où la toge est facultative. Mais oubliez les partys de Noël du bureau. 

4. Préparer une petite annonce invitante et sexy
Soignez votre texte de présentation. Évitez d'être trop cru et direct, oubliez les CV LinkedIn : ça nécessite une touche d’humour, de désir et de clarté. Par exemple : « Duo complice, elle pulpeuse et rieuse, lui curieux et respectueux, cherche partenaire prêt.e à jouer dans une histoire sans drame, mais pleine de chaleur ».

5. Entrevue préliminaire (sans nudité) avec le conseil d’administration
Discussion à trois, par message, appel vidéo ou dans un lieu public — façon dating, sans se donner de pression. L’objectif : vérifier si l’alchimie est là avant que les vêtements ne tombent. Est-ce que l’humour circule ? Est-ce que le respect est palpable ? Est-ce que les protagonistes se plaisent mutuellement ? Si ça clique déjà avec les mots, ça promet pour le reste.

6. Établir les règles du jeu à trois
Même s’il n’y a pas de danger apparent, prévoyez un mot de sécurité : ça installe un climat de confiance. Partagez vos zones sensibles ou inconfortables. Comme pour tout rendez-vous avec des inconnus, avisez un ami — sans forcément détailler le menu. Gardez des condoms à portée de main si besoin et passez un dernier check : drogue et alcool (oui ou non ?), durée approximative, possibilité de stopper à tout moment. Mieux vaut un « non » net qu’un soupir faque.

7. Choisir le lieu
Pour une première, visez un espace intime, propre, confortable et neutre. Un Airbnb discret, une chambre d'hôtel ou de motel (selon les impératifs financiers) au charme feutré, ou l’appart de l’un d’entre vous (à condition qu’il n’y ait pas des figurines de Pokémon sur tous les murs ou que ce ne soit pas dans le sous-sol de la maison des parents).

8. Créer une ambiance propice
C’est crucial, surtout si un des trois est encore un peu nerveux. Musique douce, lumière tamisée, draps frais, consentement clair et réitéré… et pourquoi pas un petit mousseux pour célébrer cette complicité naissante ? On prépare un moment sensoriel, pas un épisode de ma Maison Rona.

9. Laisser la magie opérer (sans chorégraphie)
Ne forcez rien, oubliez les scénarios trop rigides. Soyez à l’écoute des corps et des silences, des souffles et des hésitations. Le respect, c’est le lubrifiant suprême. Et l’humour ? L’arme secrète de toutes les situations délicates.

10. Débriefing post-éruption
Une fois les draps mouillés et les cœurs un peu ralentis, prenez le temps de jaser. Comme dans les vieux films où l’on fume une cigarette post-coïtale, mais version 2025 : une vape et des textos  pleins d'emojis. Comment ça s’est passé ? À refaire, à ajuster, à oublier ? L’important, c’est de ne rien laisser en plan. Et si c’était magique… rien n’empêche d’y penser pour une autre fois (mais vous devez faire monter la pression un peu d’abord).

Est-ce que c’est une marche à suivre qui a fait ses preuves ? Hahahaha… disons que je ne suis pas allé jusqu’au bout. Ce n’est pas évident, on touche à des zones pas mal taboues. J’étais même prêt à glisser une petite annonce dans le feuillet paroissial : « Recherche troisième roue pour expérience inusitée. Doit être ouvert d’esprit et discret. Amen. »

D’après les confidences glanées ici et là, les trips à trois les plus réussis semblent souvent être ceux où l’ami masculin de la femme recrute l’un de ses copains. Guuurlp… dans mon cercle d’amis, je doute fort qu’il y en ait un qui entre dans cette catégorie. À moins, peut-être, de créer l’ambiance au préalable avec une partie de Donjons & Dragons ou une game de Catane avant de migrer vers la chambre à coucher, hihihi !

Mais le plus drôle, c’est que ce n’est même pas une blague — le pire, c’est que c’est ça. Bon, poursuivons, si vous êtes encore là à lire cette petite aventure que je vous raconte depuis deux textes. Et je le répète : allez lire ou relire les billets 154 et 161 si ce n’est pas déjà fait. Ça met les bases… avant que cette femme rencontrée ne les fasse trembler. Je me lance dans la suite, bonne lecture ! En passant, les conversations sont réelles, mais fictives. Je m'explique. Les souvenirs de ce qui a été dit se sont effacés, l'essence y demeure toutefois. Voilà.

Cette amie qui m’accueille dans sa bulle d’intimité pour la toute première fois n’a d’yeux que pour un certain pan de la mienne : mon sexe, fièrement dressé, vibrant au rythme des caresses d’une main pas si innocente. En fait, cette main potelée ne se balade pas vraiment : elle agrippe, elle saisit, elle serre ce membre tant convoité comme s’il s’agissait d’un trésor vivant qu’elle refuse de voir lui échapper.

Entre deux gémissements à peine retenus, entre des frenchs torrides sans la moindre intention romantique, mes doigts, eux, connaissent déjà le chemin. Ils ont exploré les bourrelets abondants, ils savent exactement comment tailler leur route jusqu’au point précis où l’anatomie se transforme en feu d’artifice sensoriel.
Même si ton SUV peut transporter une famille nombreuse… c’est clair qu’il n’a pas été conçu pour faire des bébés, hein ?
Ouf, non ! Les ingénieurs automobiles ne sont pas des gens ben ben cochons. Mais ta queue, pour vrai… c’est débile !
Et toi ? T’es un maudus de rêve. Donne-moi juste ce petit loisir… lève ta cuisse… ooooooh… mais… huuuuum… t’es juteuse à en perdre la tête.
Omygod… j’aurais jamais cru que tu pourrais…
Huuuuuum… tu goûtes la mangue.
Embrasse-moi encore. J’ai juste cinq minutes avant mon rendez-vous pour mes lunettes, mais je veux que tu sois la dernière chose que je vois flou avant mes nouvelles lentille. 

Sa grosse cuisse me laisse tout juste l’espace que je réclamais. Une ouverture précieuse pour plonger entre ses lèvres, frôlant au passage un clitoris déjà gonflé, comme s’il m’attendait depuis l’éternité. Holala… le frisson interdit de caresser une vulve, à travers les vêtements. C’est une folie moite et palpitante, une décharge de luxure compressée.

Et quelle quantité de mouille je découvre sous mes doigts ! Une marée chaude qui me guide jusqu’aux profondeurs d’un sauna intime, brûlant, accueillant. À chaque pression contre ses parois capitonnées, elle déclenche un réflexe : la main de mon amie s’active sur mon sexe avec une cadence instinctive.
Jamais personne n’a pris le temps d’aimer mon gras. Jamais personne n’a écarté mes bourrelets pour me toucher la chatte… j-a-m-a-i-s !
Alors t’as ta grande première ! Et je t’annonce que j’adore ça. J’adore te boire… mais faut vraiment qu’on arrête… ton rendez-vous est dans quelques minutes.
Shit !
Aaaaaaargh… pourquoi ça doit se terminer comme ça ? Pis tu vas devoir remettre du parfum, ça sent le sexe à plein nez.

Je me contorsionne pour remonter mon pantalon, un peu hagard, même si sa main refuse de lâcher prise. Elle tient encore ma queue comme un objet sacré, comme si elle voulait en garder la chaleur au creux de la paume. Puis, avec une douceur désarmante, elle glisse mon sexe sous mon short, le rangeant presque comme un bijou qu’on protège avant la nuit. Jamais je n’avais senti ce genre d’admiration pure pour mon organe plein de vie. On se sépare ainsi : un souffle encore court, la peau encore vibrante, et des images brûlantes d’une froide fin d’après-midi gravées sous nos paupières.

L’histoire se poursuivant dans la lignée de l'ère des télécommunications, elle me demande si je suis en mesure de combler son plus gros fantasme : le fameux triolisme.
Bon… j’suis sérieuse, là. On s’organise-tu pour vrai, le trip à trois ? Je veux pas mourir sans avoir coché cette case-là.
Ouf… tu sais que t’as frappé dans le mille, mais… j’suis pas un organisateur de soirées coquines. J’ai aucune expérience. J’pas trop sûr par où commencer.
Par ton imagination et tes contacts. T’es pas à ta première aventure. Sérieux, j’te vois tellement écrire une petite annonce croustillante. T’es déjà bon pour décrire mes courbes avec poésie.
Ouais, mais entre la poésie et gérer deux corps qui s’entrelacent, y’a un fossé.
Un profond fossé humide, j’espère. Non mais… on pourrait se revoir, juste toi et moi. Recréer une tension, bâtir un noyau, rendre mon chum jaloux. J’ai pas envie de partager avec n’importe quel nobody qui va se pointer, que je connais même pas.
T’as raison. Ton chum… parles-lui de notre projet… heu… compris. Pis j’ai pas vraiment d’amis mâles que je verrais là-dedans. Mon cercle, c’est plus style Monopoly que Polygamie.
Hahaha ! Pauvre ti-loup solitaire. Faudra sortir des sentiers battus. Une annonce, un appel à tous, genre « Cher inconnu, viens entre nous… mais reste poli. »
Oooooooh, j’aime bien. Ou alors avec plus de mordant : « Recherché : deuxième tranche de pain pour sandwich charnel, mais sans la moutarde de jalousie. » Je peux faire ça. Il faudra un lieu. Sûrement un Airbnb, parce que ton SUV… il a beau avoir le mode quatre pattes, mais il n’a pas le mode orgie.
Je ne veux pas égratigner ton levier de vitesse non plus. Faudra louer quelque chose… un Airbnb anonyme. Éclairage doux, musique lounge, p’tites serviettes roulées comme à l’hôtel.
Je note. Et toi, tu veux quoi dans ce trip-là ? Deux gars pour te combler comme une déesse ? Ou tu veux t’amuser à regarder pendant qu’on s’occupe de toi comme si t’étais une œuvre d’art ?
Je veux être adorée, baisée comme si j’étais interdite, et regardée comme un péché délicieux. Mais j’veux pas que ça soit mécanique… J’veux que ça respire le désir. Pas juste un coup de queue improvisé entre deux « tu viens d’où ? »
Ouf… ok… t’es vraiment décidée. Je vais faire comme si c’était ma dernière chance. Pis si jamais ça marche pas, ben… on aura eu deux, trois rencontres torrides pour s’échauffer.
Je compte bien là-dessus. Parce que pour l’instant, juste à t’en parler, j’ai déjà chaud dans ma culotte.
Parfait. On commence par présenter le cahier des charges… ensuite, on lance l’appel d’offres.

Ma petite annonce était prête, le site de publication identifié et mon compte créer. Il ne restait qu'à choisir des photos, en prendre une de nous deux serait cute. J’avais fouillé les locations Airbnb dans la ville de résidence de madame la comptable : genre 150 $ pour deux nuits. Même que j’ai repéré un motel pas cher dans une ville voisine et appelé un établissement hôtelier tout près pour savoir si les siestes y étaient permises.

C’est là que tout a commencé à s’effriter.

Malgré l’intense communication qu’on entretenait, elle a soudainement viré son chapeau de bord et pris ses distances. Elle a tout simplement disparu, sans explication. Je pourrais spéculer mille et une raisons. J’ai fait quelques tentatives de reconnexion qui sont restées lettres mortes à la porte. J’imagine qu’elle a eu une partie de ce qu’elle voulait, et qu’une bonne vieille introspection est venue mettre des freins dans les roues. Ce genre de coupure reste toujours une petite peine d’amour, un effondrement de promesses aux allures de trésor, envolées sans crier gare.

Ce sera pour une autre fois, cette histoire de triolisme. Mais au moins, j’ai une vraie histoire de « côte à cotisme » à raconter qui m’a marqué à jamais. Au lieu d’y en être l’initiateur, j’étais la quatrième roue d’un trio en mal de sensations. Vous savez, dans ma procédure, j’ai vraiment été « recruté » à la cinquième étape. Les lignes suivantes ont été suivies avec quelques nuances.

Et voilà, c’était ce que je voulais vous raconter. Je sais, il reste encore quelques petits trucs à élucider sur le threesome… mais ce sera pour un autre moment. Alors, comme toujours : un gros merci d’être passé par ici !



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