154- Trio en commande à l'auto (29MAR25) 1/3!

L'humain a horreur du vide. Quand nous avons la plénitude de vivre sous le calme plat, on trouve le moyen de faire pétarader une Harley, de faire vrombir une Toro, de faire shaker son Maytag. Puis, la modernité oblige, avec la bénédiction du saint Bluetooth dans nos oreilles, l'ère du walkman n'est pas révolue. Ça n'a plus la même forme qu'avant, mais la fonction première demeure : la musique dans nos oreilles qui suit nos activités quotidiennes. Je n'y échappe pas, ayant retrouvé ma « radio parlée » d'antan via les balados (podcasts), cette époque où les lignes ouvertes hertziennes animaient les chaumières (Pierre Houde, Jacques Fabi, Doc Mailloux, Ron Fournier, ...). Lorsque je trouve un moment où je peux me permettre de plonger dans un podcast en mode audio, j'ai maintenant un choix ééééééénorme. 

C'est certain que des sujets plutôt technos et scientifiques me captivent, comme ceux de Radio-Canada, « Les Années Lumière » et « Moteur de Recherche ». Bien sûr, il y a d'autres sujets de balado qui me chatouillent l'esprit, comme... vous l'avez deviné... les chars ! Heu... ben non ! La mécanique, je m'y connais un peu, sans que ce soit un passe-temps au point de m'acheter chaque année le Manuel de l'Auto (un classique annuel depuis 1968, dont la maison d'édition publie également le Guide de l'Auto). Le cambouis, les pads de brake et les vidanges d'huile, je préfère laisser ça à d'autres, même si j'en fais plus que bien des gens. 

Sans blague, j'aime bien écouter des émissions qui parlent d'un sujet tellement tabou dans ma tête : la sexualité ! Même si j'en parle sans filtre ici, sur le blogue, en discuter dans la vraie vie est tout autre. Si j'écoute des trucs sur ce sujet qui n'a rien d'anodin, c'est surtout parce que j'aime connaître les points de vue d'un protagoniste pour... apprendre si j'ose dire. Et cet autre désir inavoué : regarder (écouter plutôt) les histoires des gens célèbres ou inconnus, racontant des aventures touchant leur intimité. Prenez note que j'ai donné une petite note aux différents balados abordé, 🫑 qui est doux et 🌶️ qui est piquant.

C'est certain que si on pense à un podcast sur des sujets aussi chauds et intimes, le premier balado qui vient au bout de nos lèvres est celui de Lysandre Nadeau et Joannie Grenier, depuis 2021 je pense, soit « Sexe Oral » (🌶️🫑🫑🫑). Depuis ses débuts, leur discours a pris de la maturité, les invités sont triés sur le volet, les animatrices sont maintenant « engagées » dans la promotion d'une « inclusion ». Les sujets abordés ne me rejoignent plus beaucoup alors que j'aimais la période où c'était plutôt crunchy. Disons qu'en 2025, un sujet sur quatre sort du lot, où je me donne le loisir d'écouter Docteur Point-G jusqu'au bout. 

Il y a également le balado « Les Fallopes » (🌶️🌶️🫑🫑) animé par les humoristes Erich Preach et Mélanie Couture. Les animateurs abordent divers aspects de la sexualité et des tabous qui l'entourent avec une petite... non... une énorme touche d'humour. J'adore écouter leurs invités racontant comment ils ont découvert la sexualité... mon petit côté potineur y prend le dessus. Allez-y sans crainte pour une exploration des divers sujets. La direction prise par l'animation adopte un ton que je pourrais dire... éducatif. 

Dans une autre optique où la sexualité est amalgamée avec l'humour, j'écoute parfois (selon les invités) le podcast « Couple Ouvert » (🌶️🌶️🌶️🫑), animé par Stéphanie Vandelac et Thomas Levac, son conjoint. Lancé en 2021, le balado explore les dynamiques des relations amoureuses bien que le titre puisse laisser croire qu'il traite exclusivement des relations ouvertes. Les sujets abordés sont infinis, en passant par la communication dans le couple, la parentalité, la sexualité, les hauts et les bas de la vie à deux et bien plus. Mais, en tant que potineur invétéré, le moment de « la lecture des dates » est le moment fort de l'émission ! 

Ensuite vient le balado animé par Mélanie Trudel « La Sexploratrice » (🌶️🌶️🌶️🫑), tout d'abord diffusé sur Radio X (CHOI 98.1 à Québec). Elle est souvent accompagnée de divers coanimateurs, notamment Louis Gauvin. Disons que chaque épisode présente des discussions franches sur des sujets allant des fantasmes, des pratiques sexuelles, des relations amoureuses et des dynamiques de couple. En fait, la diversité des sujets explorés est la marque de commerce de l'émission. Le podcast s’adresse à ceux qui sont prêts à briser les tabous et s’ouvrir à des discussions honnêtes sur les plaisirs, les désirs et les réalités intimes. Tout ça, bien entendu, sous le couvert des normes de radiodiffusion. Le seul truc qui me dérange : Louis, en tant que coanimateur d'une émission sur la sexualité, est plein de blocages qui l'empêchent d'être « open » ! 

Et mon dernier podcast où j'apprends des trucs pas mal croustillants, c'est « Le Monde de Tangerine » (🌶️🌶️🌶️🌶️). Vous avez compris que l'animatrice n'est ni plus ni moins que Tangerine Dream (Marie-Andrée Lauriault de son vrai nom), une ancienne star de l'industrie pour adultes reconvertie en animatrice. Le balado propose des entrevues avec une variété d'invités qui ont tous un petit côté crunchy. Pour un épisode, ce pourrait être une escorte (courtisane) qui est invitée à jaser de son parcours, ou une tatoueuse, ou encore un agent d'immeuble ou des influenceurs, ainsi de suite ! En somme, Tangerine Dreams offre une plongée sans filtre dans des univers variés, mettant en lumière des histoires authentiques et méconnues. Puis sa voix... certains l'aiment, d'autres pas du tout, mais ce qui compte pour votre blogueur, c'est d'être transporté vers des coins un peu plus tabous... hihihi !

DERNIÈRE HEURE! Un tout nouveau podcast que je viens tout juste de découvrir par un heureux hasard, s'ajoute à ma liste: « Filles de joie » (🌶️🔥🌶️🔥), animé par la pétillante Sonia Von Sacher! Vous ne savez pas qui elle est? Hum... je vous avertis tout de suite que c'est une personnalité atypique. C'est une travailleuse du sexe dont la « spécialité », si on peut dire, est d'accompagner les gens vivant avec un handicap à découvrir leur intimité. Cette portion de sa vie est bien connue, mais son podcast ne va pas directement dans cette avenue ! Jusqu'à maintenant, de ce que j'ai écouté, la rayonnante animatrice donne la parole à des invités qui touchent, de près ou de loin, à des kinks, à des modèles relationnels non traditionnels et aux différentes pratiques liées au monde de la sexualité. Comme Mlle Sacher le dit si bien, c'est le premier « putecast » du Québec... hihihi! Bien sûr, je peux vous dire que ce n'est pas pour des oreilles chastes!

Pourquoi je vous radote tout ça? Parce qu'il y a pas mal de sujets qui sont récurrents et décomplexés depuis que la sexualité est dans le domaine public et se présente dans toutes les sauces. Quels sont ces idées souvent explorées dans les podcasts orientés... tabous? Explorons-en quelques-uns. 

Le premier concept, les couples ouverts. Pour sa petite définition, c'est une relation où les partenaires, tout en étant engagés émotionnellement l’un envers l’autre, s’accordent mutuellement la liberté d’avoir des relations sexuelles ou intimes avec d’autres personnes. C'est un type de relation qui repose généralement sur la transparence, la communication et des règles définies ensemble pour éviter les malentendus.

Ce qui est également à la mode chez les podcasteurs, c'est de placoter de libertinage. C'est un mode de vie où les individus rejettent les conventions sociales et morales strictes, en privilégiant la liberté sexuelle, les expériences multiples et l'exploration des désirs sans tabous. Il peut inclure des relations sexuelles ouvertes, des échanges de partenaires, des pratiques non conventionnelles. Ça inclut n'importe quelle découverte charnelle qui requiert une ouverture d'esprit, une curiosité pour l'exploration des fantasmes et une volonté de briser les chaînes de la monogamie ou des règles sociales traditionnelles. Bref, c'est une quête du plaisir sans retenue dans un cadre souvent consensuel et respectueux des libertés de chacun.

Autre concept qui revient souvent, le fameux polyamour! Ça désigne une pratique relationnelle où une personne est amoureuse de plusieurs personnes en même temps, avec le consentement et la connaissance de tous les partenaires impliqués. Contrairement à la monogamie, le polyamour n’impose pas de limites à l'attachement, permettant ainsi des connexions multiples. Le polyamour n’est pas seulement une question de sexe, mais de relations authentiques entre deux partenaires ou plus. Bref, c’est un cocktail d'amour sans limitation, mais avec beaucoup de règles claires et de communication pour ne pas se perdre en chemin.

Il y a aussi le concept de trouple qui est souvent exploré. Un trouple est un type relationnel où trois personnes sont impliquées dans une relation amoureuse et/ou sexuelle, souvent avec des liens émotionnels et affectifs entre toutes les parties. Un trouple implique une forme de relation triangulaire où les trois individus partagent un engagement mutuel, parfois avec des dynamiques de pouvoir ou d’équilibre qui varient selon les personnes. Dans un trouple, tous les membres du groupe peuvent être amoureux les uns des autres, avoir des relations sexuelles ensemble ou séparément, tout en restant ouverts et honnêtes sur leurs besoins et leurs attentes. C'est un modèle de relation qui brise les normes traditionnelles du couple, offrant une nouvelle approche de l’amour et de la complicité à trois. C'est à se poser comme question si les trois membres de l'appartement dans « Three's Company » couchaient ensemble... mais... en vérifiant... c'est dit que c'était des colocs intriqués dans une relation platonique.

Dernière chose qui revient assez régulièrement, le triolisme. Le concept désigne une pratique sexuelle impliquant trois personnes, généralement un homme et deux femmes (MFF), ou deux hommes et une femme (MMF), qui prennent part à des activités sexuelles ensemble. Cela peut inclure des rapports sexuels simultanés entre les trois participants, souvent dans un cadre consensuel où chacun est d’accord sur les règles et les limites. Le consentement mutuel, la communication claire et la gestion des attentes sont essentiels pour que l'expérience soit agréable pour tous.

Ouf... c'est ici que j'ai une petite histoire, vraiment une histoire modeste, même que c'est une histoire minus minuscule de... triolisme sans triolisme... ouin... vous comprendrez plus tard si vous n'êtes pas découragés de me lire. En fait, j'écris le texte sur le sujet des trios quand même parce que dans mes recherches pour exposer les tenants et aboutissants du fantasme récurrent, peut-être y trouverai-je la clé pour réussir la prochaine fois! Hihihi! 

Tout ça débute il y a un petit bout, une femme plus jeune que moi apparaît timidement au bout de ma correspondance. Ben oui, j'ai pris soin d'utiliser des appâts bien masculins au bout de l'hameçon. Quelques soubresauts au bout de ma ligne me chantèrent que j'avais probablement attrapé une prise... une grosse prise au vu de ma canne à pêche qui fait une dangereuse parabole. Mettons que je ne me considère pas vraiment comme un chasseur, plutôt une proie qui tente bien souvent de ressortir du lot pour être... mangée! Ben quoi? C'est exactement le rôle d'une proie dans la chaîne alimentaire, nourrir les dominants. Tout ça pour dire qu'il y a quelqu'une qui a répondu à l'appel. Fidèle à mon habitude, je ne me souviens plus de nos discussions de nos débuts, mais ça demeurait assez platonique, sachant très bien que dans des discussions taboues en début de relation, la prise s'échappe assez vite.

Comment je pourrais décrire mon catch : cheveux noirs aux épaules, lunettes et silhouette trèèèèèèès ronde! Vu qu'elle avait les cheveux et poils plutôt bien foncés, ses traits semblent sévères. Elle travaille dans un bureau comptable, un emploi que j'aurais sûrement haï à mort, ayant déjà eu un cours de comptabilité... atroce! On communique régulièrement ensemble jusqu'à ce que je décide de passer à une vitesse supérieure. Je devais absolument donner mes intentions, ce que j'attendais de cette relation, sentant ma prise glisser de mes mains. Je passe à la vitesse 69 en lui disant qu'elle me fait « bander au coton »! C'est comme si elle attendait ce moment... pouf... je reçois une image d'elle qui me fait « bander au polyester »! 

Sur mon téléphone, alors que je suis en route pour la maison, ma correspondante s'affiche sur une nouvelle photo: queue de cheval haute, joues bien rondes et... cette craque de seins ultra profonde. Je dois absolument m'arrêter au stationnement du Jean Coutu pour me pincer d'abord et réclamer un sac de papier brun pour reprendre contrôle de ma respiration... wooooooooow! C'est assez fou comment une craque de seins peut faire sombrer dans la folie des pans entiers d'une civilisation... ok... j'exagère un peu... mais moi, ça... frappe mon imaginaire... surtout si la proprio de la vallée insondable est une correspondante ou une connaissance. Le Platon de nos échanges est remplacé par Éros, qui est vite devenu la raison d'être de notre placotage. 

C'est ici que je découvre que « gros » seins est un euphémisme... « géant » est approprié. Au fil des échanges, on apprend à se connaître intimement, les sphères familiale et professionnelle sont balayées du revers de la main. Nos propos se font crus et aguichants, nos désirs frisent l'excommunication et l'exorcisme, nos photos rejoignent la pornographie! Ooooohmygod, la première fois où j'ai vu ma correspondante sucotter ses mamelons sans avoir la nécessité de tendre la tête, je vous le jure que je suis devenu gaga de ses grooooos melons. Lorsque j'étais jeune, on désirait tous avoir un blonde qui avait des seins « plus que pour la main »! Et voilà, c'est fait, ma correspondante dépasse les deux mains... ooooouf... oui. Également, elle rejoint tout ce qui compose la mélodie de mes fantasmes, c'est une femme ronde... euh non... très ronde... hum... disons ultra ronde... et extrêmement ardente... qui a développé une obsession pour... ce bout de chair que j'ai entre mes jambes! 

Vous pouvez me croire si je vous dis que j'ai répondu à toutes ses requêtes de photos sexy. Bien sûr, par un heureux hasard, nous nous sommes donné rendez-vous pour nous rencontrer une première fois. J'arrête ici pour l'écriture, le temps de me remémorer cette femme que j'ai désirée au plus profond de mes entrailles. Je suis allé fouiller dans mes vieux messages texte... c'est fou ce que j'ai revu! C'est plate à dire, je sais qu'avec sa silhouette, elle ne plaît pas à beaucoup de gens, même si elle est au sommet de la pyramide de mes fantasmes. 

Plus je lis et regarde nos échanges au travers du temps figé par la messagerie, plus je ressens ma gorge se resserrer, mon champ de vision se rétrécir, les terminaisons nerveuses de ma peau se placent en mode sensibilité maximale, des afflux de sang font un détour vers le corps caverneux... woooow! Malheureusement, cette femme n'est apparue que pour son fantasme, que je ne pouvais pas combler aussi facilement que je ne le voulais. C'est ce que je vous propose d'explorer dans cette trilogie de textes. Oui, je comprends que j'aurais été capable de vous faire un texte rapide pour tout ça, mais vous savez autant que moi que j'adooooore m'éterniser sur des sujets qui pourraient vous paraître futiles, mais qui ont marqué mon imaginaire. Voilà, c'était mon grain de sel et je vous remercie énormément d'être passés par ici!


#podcast #balado #sexualité #fantasmes #triolisme #polyamour #coupleouvert #intimité #audace #tabou #exploration #curiosité #désir #plaisir #inclusion #humour #potins #relations #écoute #apprentissage #diversité #modernité #maturité #conversations #communication #transparence #libertinage #amour #sensualité #expérience #authenticité

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

147- Papillon plus grand que nature (25JAN25 1/2)!

146- Retour vers le 001 (18JAN25 1/1)!

143- Lexique des rondeurs (28DEC24 3/3)!