161- Trio en commande à l'auto (31MAI25) 2/3!

Ça y est, je me lance dans la deuxième partie d’une trilogie que j’ai déjà amorcée. Pour vous mettre au parfum (et éviter les spoilers inutiles), je vous somme d’aller relire sans tarder le premier volet — le numéro 154, pour les distraits. Je ne ferai pas de retour en arrière, disons simplement que j’y explore des podcasts (ou balados, pour les puristes) qui squattent régulièrement mes playlists d’écoute. J’y tisse ensuite un lien entre ces émissions à saveur… disons, pour adultes avertis… et certains schémas amoureux qui débordent largement du bon vieux « ti-couple » traditionnel. C’est là que nous en étions restés.

Non, je ne suis pas moi-même impliqué dans ce genre de dynamique — du moins, pas encore, hihihi — mais je m’éloigne doucement de l’étiquette « vanille » (vous savez, celle qui désigne une sexualité bien rangée, sans épices exotiques ni surprises non conformes). Je ne m’attends pas à plonger dans le BDSM ou le libertinage dès demain matin… mais je ne ferme jamais la porte. Enfin, disons qu’elle est entrouverte, et qu’un petit courant d’air coquin pourrait bien l’ouvrir plus grand. Héhéhé!

Je ne me fais quand même pas d’illusions : pour tremper dans ce genre de fantasme, mieux vaut ne pas rester en bordure. Il faut y aller francs, la tête la première… surtout quand on est un gars de campagne comme moi, pas vraiment branché sur les zones urbaines où les choses semblent couler de source. Tant pis pour moi. N’empêche, cette comptable avec qui j’ai connecté — et pas juste par Excel — elle m’a glissé qu’elle caressait un fantasme qu’elle aimerait bien réaliser… sans son chum dans les pattes. Avant ça, évidemment, il fallait qu’on se voie quelques fois. Ooooh oui ! Et dans mon château intérieur — une drôle de bâtisse pleine de corridors sombres et de rêveries mal rangées — j’avais peine à croire à ce qui m’arrivait. Surtout que madame la comptable avait presque dix ans de moins que moi… Une affaire à me faire perdre mes moyens… et mes repères temporels.

Ce fantasme tellement rabâché sur les lignes ouvertes des podcasts orientés sexe, c’est le fameux triolisme. Le plan à trois. Le threesome, pour les plus bilingues du bas-ventre. D’après ce que j’en saisis, c’est carrément le fantasme numéro un chez plusieurs femmes — ou en tout cas, chez celles qui osent le nommer à voix haute. Bien entendu, ce fantasme allume aussi les gars… faut pas se le cacher. Hihihi! Mais… pourquoi donc? Étrangement, les balados que j’écoute et qui abordent la chose restent souvent très avares en détails croustillants. Ils survolent, ils suggèrent, mais quand vient le temps de plonger dans les véritables mécanismes du désir à trois, hop! rideau pudique.

Posons-nous la question : peut-être que la réalisation de ce fantasme n’est pas si fréquente que ça… même si elle trotte dans bien des esprits qui n’osent franchir le pas. Mystère… et boule de gomme bien sucrée. Une de mes anciennes amantes m’avait déjà raconté quelques scènes torrides vécues en trio, du FMF (Female-Male-Female) aussi bien que du MMF (Male-Male-Female). Je vous jure… juste à l’écouter, j’avais chaud jusqu’aux oreilles. Et ce n’était pas juste la température de la pièce.

Si vous le voulez bien, je vais tenter une petite analyse de la chose… Non, pas pour vous expliquer comment le réaliser (Google regorge déjà de tutoriels, et même Wikihow propose des guides étape par étape pour organiser un plan à trois… véridique !). Mais attention : zéro garantie de succès, je vous l’assure. De ma modeste expérience, je peux au moins affirmer ceci — LA condition sine qua non : il faut que les trois participants soient vraiment partants. Pas tièdes. Pas curieux à moitié. Des volontaires brûlants de désir, alignés dans leur envie de faire éclater les frontières du lit. Après ça… tout est permis. Hihihi!

Mais revenons à l’essentiel : pourquoi ce fantasme exerce-t-il une telle fascination, notamment chez les femmes? Parce que oui, répondre « un trip à trois » à la fameuse question « quel fantasme aimeriez-vous réaliser » est assez courant, autant chez les femmes que chez les hommes. Mais — et c’est là que c’est intéressant — les motivations derrière ne sont pas toujours les mêmes. Je me suis donc amusé à rassembler quelques pistes de réflexion (non, je n’ai jamais osé discuter des motivations profondes de mon amie... mais on peut extrapoler un peu).

1. L’idée d’être désirée par deux personnes à la fois. Se sentir au centre de l’attention, convoitée, caressée, adorée par deux corps qui n’ont d’yeux — et de mains ou de langues ou de... ce que vous voulez — que pour elle. Une sorte de ballet érotique dans lequel elle devient la soliste, la muse, la raison d’être de la scène.

2. Briser les codes et sortir du couple classique. Le trio, c’est l’occasion de faire un pied de nez aux normes. Fini le duo « une femme et un homme ». Place à un terrain de jeu fluide, mouvant, où la morale prend congé et où l’exploration prend les commandes.

3. La curiosité pour d'autres corps et genres. Certaines fantasment sur deux hommes pour vivre une intensité physique extrême. D’autres veulent peut-être goûter à la tendresse féminine, explorer une part de bisexualité, mais dans un cadre sécurisant, scénarisé, érotisé.

4. Le pouvoir de choisir et de diriger. Dans l’imaginaire de plusieurs, la femme n’est pas une figurante passive. Elle orchestre, elle décide, elle savoure. Ça renverse les rôles traditionnels où l’homme mène le bal. Ici, c’est elle qui mène la danse — littéralement, et parfois au sens acrobatique du terme, hihihi!

5. L’effet miroir de la culture érotique. Le plan à trois, c’est un classique du porno, de la littérature sulfureuse, des confidences chuchotées. Il devient un fantasme de fantasmes, une scène culte projetée dans l’imaginaire collectif… même s’il ne quitte jamais le domaine du rêve éveillé pour certains.

Et pour les hommes, est-ce que c’est la même chose? Beeeeeeen non! Je vous propose le même exercice que j’ai fait du côté des femmes. Vous allez voir : les mots vont être différents, mais au fond… ça veut souvent dire la même affaire. Se poser la question concernant les hommes, mérite plus qu’un simple : « ben… parce que les threesome.. c’est hot! » Derrière le cliché du mâle qui rêve d’un threesome avec deux femmes, se cachent aussi des mécanismes psychologiques, érotiques, parfois même affectifs, plus subtils qu’on ne le croit. Allez, on plonge :

1. L’égo mâle. Se retrouver avec deux partenaires à la fois, c’est, pour bien des gars, l’ultime validation de leur pouvoir de séduction. Deux femmes (ou deux hommes) qui le désirent en même temps? C’est le fantasme du mâle alpha qui coche toutes les cases de la virilité assumée. Même s’il conduit une vieille Corolla. Ou surtout s’il conduit une vieille Corolla.. hahahaha!

2. Avoir le contrôle total… ou, au contraire, perdre ce contrôle. Dans certains scénarios, l’homme est au centre, roi au milieu de ses groupies. Dans d’autres, il est pris entre deux corps, dépassé, happé par l’intensité. Deux extrêmes qui cohabitent : soit il orchestre le plaisir, soit il se laisse submerger. Et les deux excitent. Wooooow !

3. L'attrait du tabou, de l'inimaginable. Un trio, tsé, c’est encore marginal dans bien des cercles. Le simple fait que ce soit hors-norme augmente sa valeur fantasmatique. C’est comme un grand cru rare : on le débouche pas tous les jours… mais on rêve de le goûter en douce.

4. Une curiosité pour les dynamiques homo-érotiques (avouée ou pas… hihihi!). Dans les trios MMF (homme-homme-femme), certains hommes hétéros ressentent une excitation diffuse : un regard échangé, une proximité physique, un frisson inattendu. Sans contact direct, mais avec cette tension homo-érotique qui flotte dans l’air. Un petit vertige de l’inconnu, que certains s’autorisent, du bout de.. l’âme.

5. Le plaisir de faire plaisir (eh oui!). Certains hommes sont sincèrement excités par l’idée de voir leur partenaire prendre son pied avec un autre (ou une autre). Le fantasme de l’observateur bienveillant, du complice qui donne sa bénédiction. C’est un mélange subtil de voyeurisme… et d’un certain lâcher-prise.

Voilà, c’est dit. Je doute quand même que ce soit la sacro-sainte vérité cartésienne. J’imagine plutôt que c’est un peu de tout ça, un cocktail de pulsions, de curiosité, d’audace… et d’occasion. Quant à la femme dont je vous ai à peine esquissé les aventures en trio, je ne connais pas vraiment ses motivations profondes. Ce que je sais, c’est qu’elle est allée puiser d’autres fantasmes dans ses explorations. Mais ça, ce sera pour une autre fois… Je vous raconterai ça dans un prochain billet, promis.

Revenons à mon histoire de base. Madame la comptable à la silhouette SSBBW… un rêêêêêêve, je vous dis!

Ce samedi-là, il faisait un temps à ne pas mettre une libido dehors : venteux, frette, mouilleux. J’avais affaire à la quincaillerie de la ville voisine — un prétexte aussi bon qu’un autre — cette petite ville où habite mon fantasme bien en chair et.. encore plus en chair ! Après mes emplettes, j’ai terminé l’après-midi par une petite visite à la Caisse Pop. Nous nous étions donné rendez-vous dans le stationnement arrière. Vous me croirez si je vous dis que mes vitres d’auto commençaient déjà à s’embuer… sans que j’aie encore touché à quoi que ce soit.

Je tourne lentement au fond du stationnement… et je le vois. Le gros sport utilitaire ronronne doucement, bien stationné dans l’ombre d'une haie. Je me gare tout juste à côté. Elle me fait signe. Je la rejoins, fébrile, sous son invitation. Hooooolala.

À peine la portière refermée et mon menue derrière enfoncé dans la bourrure du siège côté passager, sa main — douce, mais décidée — se glisse sur ma cuisse.
Tu frissonnes? me chuchote-t-elle.
Non… c’est juste la climatisation.
Menteur. T’as les cuisses aussi chaudes que ton souffle.
Attends de voir ce que ça donne quand je dégèle complètement…

Sans même se poser de questions, nos lèvres se cherchent, se trouvent, se dévorent. C’est un ballet moite d’échanges de salive, de succions gourmandes, d’aspirations fiévreuses et de halètements entrecoupés. S’embrasser juste pour le plaisir… quel magnifique loisir, franchement sous-estimé!

Nos mains s’activent, frôlent, pressent, explorent par-dessus les vêtements, en maudissant chaque centimètre de coton qui nous sépare de la peau. Chaque couche de tissu devient une frustration de plus. Et les ingénieurs automobiles, sérieusement, pensaient-ils à autre chose qu’aux porte-gobelets? Une auto, c’est tout sauf ergonomique pour les caresses bien placées! Je sens sa main trembler d’impatience contre ma cuisse, monter un peu, redescendre, puis s’arrêter juste au bord… du... sujet principal.
J’te jure, si ton jeans me résiste encore deux minutes, je le déchire, murmure-t-elle, souffle chaud dans mon cou.
T’as pas des ciseaux dans ton coffre à gants?
Non, mais j’ai des dents. Et j’ai surtout une obsession qui me poursuit.
Ha oui? Laquelle?
Ta queue. Elle me hante. Sérieusement. Je l’imagine la nuit. Je le ressens dans mes mains même quand t’es pas là. Je lui ai presque donné un nom…
Ah ouin?
Oui. Colonel. Parce qu’il est toujours en garde-à-vous.

Ah ça oui, je suis toujours bien bandé quand madame la comptable hante mes pensées. Et là, elle est plus qu’une idée : elle est présente, haletante, affamée. Elle attrape ce qu’elle peut à travers mon pantalon, comme si elle manœuvrait le bras d’embrayage d’un vieux pick-up Ford — sauf que là, c’est ma transmission qui chauffe, pas le moteur.

Sa langue impatiente vient fouiner au creux de mon cou, ses doigts s’acharnent à contourner les obstacles de tissu, frustrés d’être si près du but sans pouvoir encore mesurer toute l’ampleur de son désir. Et pendant que je glisse mes mains sous son chandail, que mes paumes découvrent les premiers plis soyeux de sa plus que généreuse épiderme, je réalise que je ne peux plus attendre non plus.
Oh… mon Dieu… personne ne m’a jamais touchée comme ça…
Comme ça comment?
Comme si mes bourrelets méritaient qu’on s’y attarde. Comme si tu les trouvais… beaux.
Je les trouve pas beaux. Je les trouve tellement.. bandants.
Dis-le encore.
Bandants. Envoûtants. Hypnotiques. Irrésistibles.
Calvaire… j’te jure… j’suis plus capable… j’veux ta queue. Maintenant. Dans mes mains. Là.
Huuuuuum.. Je reviendrai avec des vêtements plus léger.
Ah non… là c’est plus pour moi… c’est une urgence nationale.

Dans ma tête, quand une femme formule une requê… heu… une demande particulière, c’est comme un mandat sacré : je dois m’exécuter. Disons que c’est une BIG forme de don de soi que de répondre à un désir féminin. Elles en ont déjà assez des gars lourds qui tournent autour sans jamais rien comprendre, alors si elle a une exigence intime, eh ben moi, je suis tout dévoué. Prêt à donner. Et à recevoir… aussi.

J’abandonne donc mon exploration sous son chandail et je me contorsionne comme un fakir moderne pour détacher ceinture, bouton, zipper… et baisser, tant bien que mal, les pièces de tissu qui protègent encore mes secrets. Petit coup d’œil discret vers elle : ses joues sont rouges, ses yeux brillent d’envie et d’un certain frisson de transgression.

Mais elle n’attend pas que j’aie fini de libérer la bête : sa main passe déjà sous mon slip et redresse le bout de peau tant convoité. Elle s’interrompt. Relâche tout. Et regarde. Fixement. Comme si elle venait d’assister à une apparition divine. Ma verge est là, bien dressée, animée de ses petites pulsations pleines de promesses. Je sais ce qu’elle vit. Ça m’est déjà arrivé, ce moment où le corps réagit avant même que l’esprit comprenne. Je la laisse vivre son moment, savourer la vue, se perdre un instant dans l’interdit devenu réel. Je m’assois doucement, sans la brusquer.

Et là, elle capote. Elle. Capote. Raide. Moi aussi, je vous l’assure.
C’est pas croyable… personne m’a jamais fait me sentir sexy en tant que... toutoune… mais toi… toi tu touches comme si c’était des trésors enfouis.
Parce que c’en est. Et crois-moi, je suis un explorateur motivé.

Elle ricane, glisse sa main de nouveau entre mes cuisses, empoignant la hampe de ma queue, délicatement, comme si c'était un artefact de porcelaine de la dynastie des Ming.
J’en pouvais plus. Je la veux… là… dans mes mains… j’en rêve depuis notre première conversation. T’sais, celle sur les biscuits soda…
Je savais que j’avais un effet… mais pas au point d’exciter une comptable avec des craquelins.
C’est pas les craquelins… c’est la façon que tu m’regardes. Comme si j’étais la seule femme dans ton monde.

Et là, plus rien n’existe… sauf elle, sa main, sur mon sexe qui bat comme un tambour d’alerte. Elle la tient fièrement entre une mains qui refuse de s'ouvrir. Ses doigts le caressent avec une délicatesse fébrile, presque religieuse… puis elle murmure, en le fixant comme s’il était le Graal :
Il est… tellement beau. Gros, chaud, parfait. Tu réalises même pas ce que t’as là.
Je souris, un peu gêné, un peu fier.
Disons que je l’ai jamais vu dans un tel regard d’adoration.
Sérieux… tu pourrais inscrire ton pénis dans un concours de sculpture vivante. Il est… genre… proportionnel, épais comme faut, bien veiné, pis il bande comme une bête affamée.
Elle glousse, mais sans jamais détourner les yeux. Et moi, bien installé, je sens que l’instant va devenir sacré.
Juste le tenir… ça me fait mouiller.
Et elle commence à le faire danser dans sa main, doucement… comme si elle connaissait déjà ses caprices.

Pause! Ouf… je n’en peux plus! Tout écrire, tout revivre, c’est un vrai supplice sensuel. Me replonger dans cette histoire — aussi incroyable que véridique —, c’est comme rouvrir un tiroir bien chaud de ma mémoire… un de ceux que je garde pour les nuits fraîches et les esprits curieux. Je l’avoue humblement : les mots exacts de nos conversations se sont évaporés… Mais ce que je vous partage, ça ressemble foutrement à ce qui a été dit. Promis, c’est dans le ton, dans l’intensité, dans le vrai.

Et là… je regarde le compteur de mots, je pense à votre temps d’attention (aussi limité que le mien, avouons-le), et je me dis que c’est peut-être le moment idéal pour une petite pause narrative. Puis, entre nous… j’adore vous faire languir. J’aime jouer à l’agace, doucement, tendrement… alors je vous le dis avec un sourire en coin : « la suite, ce sera pour plus tard. » Hihihi! Merci d’être passé sur le blogue… vous êtes toujours les bienvenus dans mes souvenirs les plus indécents.



#balado #podcast #fantasme #planatrois #threesome #FMF #MMF #voitureembuée #comptable #SSBBW #libido #stationnement #scènechaude #exploration #curiosité #vanille #libertinage #triolisme #comptable #trioérotique #désirféminin #queue #suv #caissepop #quincaillerie #garsdecampagne #fantasmeféminin #imaginaire #rencontre #samediventeux

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

147- Papillon plus grand que nature (25JAN25 1/2)!

146- Retour vers le 001 (18JAN25 1/1)!

143- Lexique des rondeurs (28DEC24 3/3)!