160- Haul taille haute (24MAI25 1/1)!

Encore une sempiternelle fin de semaine passée, digne des grandes épopées de l’Ancien Testament : un véritable déluge, quasi divin, nous est tombé sur la tête. Comme toute bonne famille moderne qui veut éviter de se crêper le chignon (expression imagée pour une querelle théâtrale digne d’un soap de fin d’après-midi) et de tourner en rond à l’intérieur comme à l’époque béni par les introvertis et haïs par la extravertis, du confinement COVID, on a décidé que c’était le moment idéal pour aller magasiner. Évidemment, qui dit sortie en famille dit détour sur détour, arrêt imprévu, crise existentielle en passant sur le boulevard des fast food… Bref, avant d’atteindre notre destination finale (qui aurait pu s’intituler Final Destination : centre d’achats), il a fallu survivre à un parcours semé d’embûches (hihihi).

Rassurez-vous, chers lecteurs et chères lectrices, ce texte ne sera pas un haul, vous savez, ce mot prononcé « hol », utilisé sur TikTok et Instagram pour désigner une vidéo où l’on déballe fièrement ses trouvailles du jour. Non, ici, pas de mise en scène commanditée ou de linge trop petit livré en 6 semaines. Juste un récit un peu humide, un peu dramatique, mais tout à fait sincère pour un amour de rondeur. Vous ne vous doutiez sûrement pas que le mot haul vient de l’anglais, où il signifie à l’origine — tirertraînertransporter — comme dans to haul goods (transporter des marchandises). Aujourd’hui, dans le jargon branché des réseaux sociaux, un haul désigne tout simplement les achats ramené d’une virée de magasinage… souvent présenté comme une infopub sur TikTok ou Instagram.

Quoi ? Vous n’êtes pas encore au parfum de cette tendance ? Pas de panique. Je vous concocte ici un haul version texte, version bourrelets… comme je les aime. Non, mieux encore : comme je les adore. Ces divins replis de chair voluptueux qui transforment chaque morceau de tissu en déclaration de sensualité.. huuum oui! HAUL « retour du centre d’achats avec mes courbes et mes fantasmes » – édition fin mai (psssst.. toute ressemblance avec un situation réelle est purement forfuite).

« Alors voilà : j’étais juste sortie pour acheter du déodorant. Mes cuisses frottaient amoureusement l’une contre l’autre dans mon legging noir trop étiré, et j’ai tout de suite senti que c’était une journée pour me gâter… et peut-être inspirer les fidèles lecteurs et lectrices du blogue Intello Coquin.

Première trouvaille : un maaaaagnifique soutien-gorge triple bonnets, minimaliste, signé Addition Elle. Noir, satiné, avec armatures solides comme un moral de lundi matin, capable de soutenir un petit chien fatigué — ou mes seins, ce qui revient à peu près au même. J'ai toujours dis que ma poitrine mérite un balcon avec vue. Petite note pour les lecteurs coquins : la vendeuse m’a dit — Madame, vous brillez. Je brille, oui… mais surtout, je déborde. Hihihi.

Deuxième arrêt, au Winners : une chandelle parfumée au gâteau vanille et cassonade. Je l’ai achetée en me disant que si personne ne me déshabille ce soir, au moins mon salon sentira la pâtisserie… douce consolation qui noiera ma solitude dans un nuage de sucre brun, à défaut de m'abandonner à une boulimie pâtissière.

Puis — et là, tenez-vous bien — j’ai mis la main sur une petite culotte taille haute en dentelle extensible de chez La Vie en Rose. Elle monte si haut qu’elle pourrait servir de parachute d’urgence. Et pourtant, elle me fait un fessier de déesse nordique. Sans viking pour m’adorer, malheureusement… quelle tristesse.

La vendeuse de chez Renaud-Bray m'a avoué avoir eu des bouffées de chaleur juste en feuilletant ce recueil de poésie érotique écrit par une femme qui se décrit comme — voluptueuse, intransigeante, et collectionneuse d’amants distraits. À lire nue… ou presque. Une révélation.

Et ma dernière patente — ce n’est même pas le déo que j’étais venue chercher — c’est une boîte de popsicles à la mangue. Juste parce que les popsicles me rappellent des choses… longues… juteuses… fondantes… huuuum… que je n’attends qu’à déguster en dentelle.

Quand je suis revenue de mon shopping, j’ai déposé mes sacs sur le plancher en faux bois de mon 4 ½, j’ai soupiré, j’ai écrit ceci pour vous. Parce que vous savez… que chaque courbe est une phrase, chaque bourrelet un paragraphe, et chaque scan de carte de crédit… un poème. »

Maintenant que vous savez ce qu’est un haul, on referme cette parenthèse culturelle. Parce que si je me mettais à déballer et commenter chaque item de ma virée chez Costco — du remplissage de propane pour le BBQ jusqu’à l’échantillon gratuit de beignet aux pommes — j’en aurais pour une série en 20 épisodes. Et encore, sans les publicités! Ce que je veux vraiment vous raconter, c’est un petit quelque chose dans la veine de mes deux derniers billets, les numéros 157 et 158 : quelques beautés croisées sur ma route, qui partagent un point commun. Ce fameux point qui relli les histoires, ce n'est pas seulement leurs courbes, rondeurs, bourrelets ou silhouettes affriolantes… mais le pantalon, mes chers lecteurs et lectrices! Oh oui… pas n’importe lequel! Je ne parle pas ici de leggings de yoga ou de pantalons mous du dimanche. Non, non, non.

Je vous parle du, je ne sais pas s'il a un véritable nom, pantalon skinny à carreaux taille haute! Wooooooow! Je commence à les voir partout : portés par des femmes de tout âge, dans la rue, au boulot, même à la caisse de la quincaillerie sous le tablier de « Mikes de chez Rona ». Et à chaque fois, bam, ça me frappe droit dans la libido visuelle. C’est fou l’effet que ça me fait… Ce pantalon, mes ami·e·s, c’est un filtre de beauté pour les femmes rondes : il allonge la jambe, soutient le ventre, bombe le pubis, galbe les hanches… un miracle textile. Et moi, votre humble blogueur, je suis à deux carreaux de me convertir au culte de la taille haute.

Ma première rencontre éphémère... oups, ne vous méprenez pas : il n’y a pas eu de contact physique — juste une collision d’univers dans l’allée des passions. C’était à l’épicerie Maxi de ma petite ville, coin boucherie. J’ai aperçu un rêve éveillé pour tout admirateur de courbes bien plantureuses. Sérieusement, je commence à croire que le meilleur endroit pour rencontrer quelqu’un, ce n’est plus les bars ni les applications de rencontre... c’est entre les côtelettes et les saucisses italiennes bien alignées dans une épicerie!

D’ailleurs, le coin boucherie est parfait pour y lancer des pick-up lines du genre :
— « Avec vous, je veux bien me laisser attendrir comme une bavette… »
— « Vous êtes une belle pièce que j’inviterais à mijoter tout doucement chez moi… »
— « Ils disent que le gras, c’est le goût… alors laissez-moi vous dire : vous avez l’air savoureuse à souhait. »
Héhéhé! Je n’ose pas imaginer le nombre de claques que je récolterais… mes joues seraient aussi rouges qu’un bifteck saisi à feu vif!

Mais revenons à ma première apparition divine du jour. J’ai même fait un détour volontaire pour repasser devant elle, espérant croiser son regard... mais rien. Pas une seconde d’attention de sa part. Elle discutait avec une autre femme d’âge similaire — dont je n’ai retenu absolument aucun détail. Par contre, elle... cette cliente aux rondeurs assumées... je suis resté marqué triple A Angus. C’était la première fois que je voyais une femme avec d’aussi généreux bourrelets habillée aussi légèrement, en plein public. J’avoue que ce n’était pas chic-chic, mais elle a gagné mes feelings bien persillés. Si j’étais fait de bacon, j’aurais grésillé sur place tant la température montait sous ma peau attendrie!

Qu’est-ce qu’elle avait de si spécial? Rien d’extraordinaire… sauf que je la voulais telle quelle. Un visage pas trop rond, une queue de cheval négligée, des lunettes ordinaires, un top style brassière sport, et un short-leggings taille haute qui tentait vaillamment de contenir un ventre large et... Woooooooow! Pour moi, l’avoir devant les yeux, c’était d’une intensité érotique rare. C’est fou, je sais. Habillée comme ça, même en pleine canicule, elle a sûrement récolté des regards désobligeants. Mais moi, je suis du camp des admirateurs silencieux, de ceux qui se régalent du spectacle d’un ventre qui déborde fièrement. Ouf... oui!

Je reprends mes esprits. La pluie tombe drue, comme si le ciel lui-même faisait une crise de larmes incontrôlable. Mes victuailles sont payées et rangées dans la voiture — première mission épicerie accomplie. J’offre alors à ma fille une petite pause Tim : un café pour moi, un RafraîchiTim pour elle. Inutile de la convaincre davantage. Ce genre de moment, c’est une pilule de bonheur en gobelet jetable.. bien sûr.. totalement recyclable.

On placote de la vie, version père-fille. On compare nos téléphones, nos fonds d’écran, nos emojis favoris... On essaie de se convaincre mutuellement que notre breuvage est le meilleur : elle, avec son truc sucré-glacé, moi, avec mon café noir digne d’une mélasse. Pendant ce temps-là, dehors, la pluie biblique continue de s’abattre sans relâche. On regarde par la vitrine. Il faut se rendre à l’évidence : pour retourner à la voiture, il faudra nager. Ou construire une arche. À deux, si possible.

Le temps que je me lève et que je ramasse nos déchets, deux femmes d’un âge vénérable — disons, bien tassé dans la soixantaine — passent devant nous. Je lève les yeux vers la première : une petite blondinette au look sportif, probablement du genre à faire ses abdos devant Salut Bonjour. Son amie suis derrière tout en jasant sans attendre de réponse. Je lui jette un coup d’œil… non, en fait, mon regard, c’est carrément l’équivalent d’une foule entière en délire à un show des Rolling Stones. Dans ma tête, c’est une cacophonie de voix qui crient pour attirer l’attention de Mick Jagger : « Miiiiiiiiiiiiiick! ». Holala… c’est débile! Je me dis : « Allez mes chers amis imaginaires, même si je suis hypnotisé, poussez-moi en body-surfing jusqu’à elle! »

Ce que je vois est pourtant simple : une femme dans la soixantaine, curvy à souhait, cheveux châtain-blond, au visage carré et sévère, du genre à faire obéir une classe de secondaire 2 d’un seul regard. À cause du mauvais temps, elle porte une veste légère, mais oh combien révélatrice. Je suis prêt à parier ma prochaine épicerie qu’elle est incapable de fermer ses boutons — l’opulence de sa poitrine s’y oppose farouchement.

Mais ce qui me tord les entrailles et crée un bouchon de circulation dans le corps caverneux de ma saucisse, c’est le galbe magnifiquement offert par un pantalon capri ultra-ajusté, motif carotté! Woooooow! Je vous jure que c’était trèèèèès joli. Ses grosses fesses rondes semblaient avoir été remontées vers le ciel par la magie d’une taille haute bien calculée. Les sandales à plateforme faisaient gonfler ses mollets avec un raffinement digne d’un sculpteur de la Renaissance. Et ce tissu qui comprimait le bourrelet du ventre… fabriquant un mont de Vénus grand format juste pour mon regard affamé… Je capote ma vie à la désirer! Je vous le jure sur la dernière roussette de la boîte, je n’ai rien mis d’illicite dans mon café.

Je regarde… nenon… j’admire les deux femmes juste devant moi, s’égosillant à tenter d’activer le foutu bouton d’ouverture automatique des portes pour personnes à mobilité réduite. « Pas croyable pour une succursale fraîchement rénovée », entends-je d'une voix amplifiée par l'écho. Me retrouver coincé avec elles dans le minuscule portique menant vers l’extérieur, c’est presque une bénédiction divine.

Je suis littéralement hypnotisé par l’énorme popotin de mon fantasme du jour, bien comprimé dans un pantalon à carreaux étiré à son maximum. Chaque pas, chaque micro-mouvement des fesses est une œuvre d’art propulsée vers le ciel par les muscles en action, encouragés par des sandales à plateforme. Le creux du dos accentue la cambrure, ce qui pousse vers l’avant un bedon magnifique, rebondi, que le pantalon taille haute moule avec dévotion. Dans ma tête, j’entends une petite voix coquine me chuchoter : « Regarde, juste pour toi, je te présente mon ventre à deux plis ». C’est un délice visuel, un poème charnel pour mes feelings.


Évidemment, je me donne une claque mentale. J’aurais voulu lui sortir un truc du genre : « Besoin d’un coup de main, ou c’est la porte qui résiste à autant de charme ? » Mais non… j’ai rien dit. Ma fille était avec moi, faut quand même pas exagérer. Je me suis contenté de savourer en silence, pendant que mes yeux suivaient religieusement les lignes du tissu à carreaux qui convergeaient vers… son pubis bombé. Huuuuum. 

Après s’être repus de caféine sucrée, on prend la route vers le Costco, bercés par le rythme hypnotique des essuie-glaces. Une fois sur place, c’est toujours le même feeling : celui de suivre une rivière qui débouche sur une mer de voitures cordées comme des moules, avant d’être aspirés par un courant marin qui m’oblige à me joindre à un banc de poissons — direction la gueule grande ouverte d’une baleine-consommation qui ne nous recrachera qu’une fois notre portefeuille aminci comme un filet de sole. Ouf!

Et en plus, c’était un week-end de la fête du Dollar / de la Reine / des Patriotes… pluvieux à souhait. J’vous jure, on se serait cru à la dernière fin de semaine avant Noël tellement il y avait ine course effrénée aux victuailles. Malgré tout, j’affronte le chaos, résigné mais vaillant, et je revêts ma peau d’espadon pour me frayer un chemin à travers la foule vers… croyez-le ou non… le coin des viandes!

Bien sûr que vous me voyez venir. Mon radar a aussitôt lancé une alerte rouge : proximité imminente avec... quelqu’UNE en pantalon à carreaux, qui me renvoie un écho corpulent. Hoooolala! Elle est là, cette femme qui rejoint ma définition de désir charnel. Je crois qu’elle m’a fait l'effet d'une injection d’adrénaline directement dans le cœur, façon Pulp Fiction. Oh my Big! Comment votre humble blogueur a-t-il fait pour rester sain d’esprit quand une femme ronde, dans la cinquantaine, me balance un énoooorme sourire digne d’un sortilège vaudou? C’est fou!

Déjà qu’une femme plus-size à lunettes, c’est un cadeau des dieux. Mais si, en plus, elle a de longs cheveux à boucles sombres, c’est carrément le gros lot. Et quand elle enfile un pantalon à carreaux, taille haute, qui moule sa silhouette, c'est comme si j'avais frotté une lampe magique et commandé trois vœux... eh bien là, on dépasse les bornes du conte de Mille et un fantasmes. Reine du charme, ensorceleuse du quotidien!

Elle porte une petite veste de printemps qui laisse deviner — ou plutôt exhibe fièrement — ses longues et généreuses fesses. Le motif à carreaux attire immanquablement l’œil vers le creux des fesses, comme un trou noir de luxure : impossible de détourner le regard. Soudain, son copain la rejoint, lui dit quelque chose… mais je n’entends plus rien. Le brouhaha ambiant a fait fondre les mots. Peu importe : elle se retourne vers lui — et accessoirement vers moi — m’offrant, sans le savoir, un deuxième arrêt cardiaque.

Je n’exagère même pas : j’ai vu la perfection. Un ventre bien en chair qui s’arrondit divinement vers son entrejambe, dessiné par des courbes aussi généreuses que savamment distribuées. Une sorcière, je vous dis! Et elle continue de sourire, m’aspirant dans son repaire avec la douceur d’une jarre à biscuit bien sucré. Pour achever le tout, ses grosses cuisses déforment le tissu à hauteur des genoux, une déformation sacrée, un détail fatal. Et voilà, très chers lecteurs et lectrices, c'était mon récit d’un simple magasinage qui m’a ravigoté l’âme (et le reste).

Et je ne vous ai même pas parlé de la jeune caissière visiblement magnifique et obèse à la quincaillerie… ni de cette cliente trèèèès curvy, perdue dans ses vêtements trop amples, qui magasinait pour son entreprise… ni de cette SSBBW (dans le jargon anglo : Super-Sized Big Beautiful Woman) à la silhouette en sablier richement garnie. Woooow. En tout cas, vous le savez maintenant (ou vous vous en doutiez) : mon désir pour les femmes aux formes généreuses est bien vivant, vibrant, et m’accompagne dans mon quotidien… mais pas dans mes rêves nocturnes, hélas — ils n’ont toujours pas compris mes préférences! Merci d’être passé sur le blogue, mes voluptueux complices!



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