152- Sauna et confidences (02MAR25 2/3)!

Avant d'aller rejoindre Bobby Bougon pour la suite du « Bobby Talk Show », je vous invite à venir explorer ce haut lieu de la culture pop : les saunas gay, dis-je. Que l'on en parle en bien ou en mal, tout le monde a sa propre image mentale de ces saunas à l'aura particulière. Moi-même, en épluchant ce que je connaissais des saunas avant ma discussion avec mon collègue gay, j'avais les images stéréotypées des humoristes qui y font référence dans un cadre caricatural et moqueur, Sugar Sammy en tête de liste. Disons que l'humour irrévérencieux cadre avec le personnage provocateur ! Même si je n'entends plus parler de l'humoriste, il demeure très actif et propose plusieurs spectacles au Canada et à l'international en 2025. Ceci étant dit, peu importe l'image que vous vous êtes faite des saunas gay, je vous assure que vous allez avoir un nouveau portrait global et intimiste après avoir lu ma série de billets à ce propos. N'oubliez pas de commencer par la lecture du texte 150 si vous ne l'avez pas fait, tout juste avant celui-ci… C'est une condition sine qua non (qui veut dire que c'est indispensable).  

Avant de retourner sur le plancher du sauna, touchons à l'historique des « bains entre hommes ». L'idée de bains publics remonte à l'Antiquité, notamment dans l'Empire romain, où les thermes étaient des lieux de rencontre et de socialisation. Pour votre information, le mot thermes vient du grec « thermos », signifiant chaud. Et ces mêmes Grecs utilisaient le mot « balnéion », qui devient « balnea » en latin, pour désigner bain. Bien que les relations homosexuelles aient été courantes à l'époque du grand Empire romain (j'en parle brièvement dans le texte 142), les bains publics n'étaient pas spécifiquement dédiés à ces interactions. Les thermes de cette époque se voulaient être des lieux de soins du corps, de sport, de jardin et de socialisation, rappelant les stations balnéaires de notre époque. Ajoutons que, dans la plupart des thermes de l'Antiquité, les hommes, les femmes et les enfants faisaient « bain à part ».  

Après avoir lu des trucs sur les saunas gay, ce n'est qu'au XXᵉ siècle, notamment dans les années 1950, que des établissements exclusivement destinés aux hommes homosexuels ont émergé, offrant un espace sûr pour des rencontres discrètes. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que, dans les années 50, le milieu des saunas gays était très différent de celui d’aujourd’hui et s’inscrivait dans un contexte de clandestinité. À une époque où l’homosexualité était largement criminalisée et fortement stigmatisée, les lieux de rencontre entre hommes étaient dissimulés et accessibles uniquement à ceux qui connaissaient les lieux secrets, un peu comme au temps de la prohibition (1920 à 1933, aux États-Unis). Les saunas servaient de refuges pour une communauté qui devait se cacher pour échapper à la répression policière et aux jugements sociaux.  

Ne croyez pas que la notion de sauna gay n'est apparue qu'à l'époque d'après-guerre. J'ai lu tout plein de faits historiques datant de la période de l'industrialisation (débutant avec le chemin de fer, autour de 1840), où plusieurs établissements « hôtels et bains » de grande renommée connurent des rafles policières visant à porter des accusations de grossière indécence et de sodomie contre une clientèle s'adonnant à des activités sexuelles entre hommes.  

À partir de la deuxième moitié du XXᵉ siècle, bien que soumis à la répression de la moralité, les bains étaient considérés comme des « oasis de camaraderie homosexuelle » et des « établissements reconnus gays », que la clientèle s'identifie comme homo, bi ou tout simplement hétéro (comme il est souvent dit dans le milieu, hétéro curieux, hihihi). Disons que les bains et saunas gays offraient une alternative beaucoup plus sûre aux rapports sexuels que dans d'autres lieux publics. Il est dit qu'à l'époque des premiers bains saunas dédiés à une clientèle gay, ils étaient assez rudimentaires : sous-sols ou locaux banals convertis. Les équipements étaient simples et peu sophistiqués, l’hygiène et le confort n’étaient pas toujours au rendez-vous, mais bon, l’objectif principal était de fournir un espace de rencontre, même au prix de conditions modestes.  

Il faut dire que ce ne devait pas être banal de se présenter dans ces bains dans les années 50. L’atmosphère devait être empreinte de prudence : franchir la porte d'entrée était un supplice de jugement, regarder à gauche et à droite avant de pousser la porte si l'on y était invité. Chaque rencontre devait se dérouler dans l’urgence et une discrétion absolue, craignant les policiers… pas ceux dans leur plus simple uniforme, hihihi ! Les usagers se méfiaient constamment d’une éventuelle descente policière, une tension constante qui donnait à l’endroit une aura à la fois excitante et anxiogène… ouf… j'imagine bien !  

À la fin des années 1960 et dans les années 1970, le monde du sauna gay a pris de la maturité, désormais principalement détenu et exploité par des hommes de la communauté gay. Comme dans les bars-cabarets, le mode événementiel était en vogue : les fêtes de la Fierté Gay (Pride Day), Mardi Gras, les jours fériés tels que Noël et le Nouvel An, ainsi que les soirées thématiques attiraient leur lot de clientèle habituée. 

Des noms de saunas aussi légendaires que Sauna Aquarius, Cristal ou Neptune avaient pignon sur rue au centre-ville de Montréal. Mais en 1975, l’imminente venue des Jeux olympiques de Montréal amène l'administration Drapeau à faire le ménage au nom de la moralité. C'est un peu ce qui a amené à voir, dans les années 1980, un nouveau pôle de saunas et bars gay dans l'est de Montréal.  

Le « Village » est né de l'exode de cette communauté, soit au quadrilatère formé par les rues Berri, Sherbrooke, Papineau et René-Lévesque. Dans mes recherches, j'ai lu que le fameux sauna « Le 456 », situé sur la rue de la Gauchetière, a fermé ses portes après 33 ans d'exploitation, en 2011. Ce lieu emblématique avait succédé au Continental Sauna en 1979 et semblait être un pilier de la communauté gaie montréalaise. Il a fermé en raison de travaux majeurs sur le bâtiment, qui comprenait des vestiges de 1876.  

Bon, ce qui est à la mode dans ce coin de la ville : les fameuses tours à condos. Aujourd'hui, d'autres établissements ont pris le relais, tels que le Sauna Oasis et le Sauna G.I. Joe, qui sont réputés pour leur ambiance accueillante et leur diversité de clientèle. Assurément, ils offrent des espaces contribuant grandement à la richesse de la vie nocturne montréalaise, sans être sous la loupe d'un clergé et d'un code criminel archaïque. Assez tergiversé sur les saunas, retournons au Bobby Talk Show, la raison d'être de ce texte !  

Les applaudissements vigoureux des spectateurs rappellent à Bobby que les caméras tournent, qui relance la discussion là où il l'avait laissée.  
Juste avant la pause, rappelez-vous que notre invité nous racontait les débuts de sa première visite dans un sauna gay, explique Bobby après que les applaudissements eurent cessé.
Oui, n'oubliez pas que ce sont des anecdotes qu'un collègue m'a racontées, je ne suis que le messager. Hihihi !
Ouin, ils disent tous ça ! Peu importe, nous attendons la suite de l'histoire… qui se veut… torride ! C'est vraiment le temps d'aller coucher les jeunes, ça ne sera pas très bon pour les oreilles chastes !
Si tu le dis. Ce sont des trucs de la vie réelle. Oui, aux yeux des enfants, c'est bon de dissimuler ce qui se passe dans les chambres à coucher, sans diaboliser les goûts et fantasmes des adultes qui y partagent des feeeeeelings ! Bon, je retourne dans la cafétéria du sauna ? 
Holala, nous n'attendons que ça !  
Quelques rires fusent, certains applaudissent en signe d'approbation et on entend même un « Ohhh ! » complice venant des rangs du public. L'ambiance dans le studio est légère, et c'est une évidence que le public est de connivence avec l'animateur.
Ok. Je dirais que l'homme aux tendances plutôt.. exhibitionnistes, a fini par quitter son coin. Je pouvais siroter mon eau de vaisselle en paix. Je dois avouer que je compte sur la caféine pour me donner du courage.
C'est bien connu, ça donne des aaaaaailes !
Pas dans un sauna, ni avec les pipes que les acteurs s'échangeaient à la télé. Je devais me donner une claque dans face, pis une autre, pour me rappeler que je suis venu ici pour m'amuser et sortir de ma zone de confort.  
Bobby, avec un sourire en coin et un regard faussement choqué, rétorque à cet autoflagellation.
Eh ben ! On dirait que t’as eu tout un programme ! Entre caféine, exhibition et… euh… échanges artistiques à la télé, t’es en train de vivre une vraie odyssée sensorielle, mon ami !  
Les spectateurs éclatent de rire devant la répartie de Bobby, certains hochant la tête avec amusement.  
Je me lève pour poursuivre l'exploration en suivant LE corridor où il y a de la vraie lumière. Ça me conduit vers une sorte de carrefour : sauna, jacuzzi et douche ! Par la petite fenêtre du sauna, vous vous doutez bien que je n'y vois rien dans la purée de pois. Je vais plus loin. En tournant le coin, l'odeur du chlore vient au nez, des crochets au mur…  
Ça doit être les crochets les plus inutiles de la Terre, alors que la première condition du lieu est d'être… nue-fesse.  
Quelques applaudissements ponctuent la scène, signe que le public est totalement embarqué dans l’histoire.  
Les serviettes ! Hihihi ! J'y trouve des plantes vertes dans le fond du podium, un éclairage qui ressemble à la zénitude, un grand jacuzzi qui pourrait accueillir dix personnes, facile. Dans la soupe bouillonnante, il y a bien un homme qui me regarde arriver.
Seigneur ! C'est assez glauque. J'aurais vraiment peur de plonger dans cette eau où il peut y avoir toutes sortes d’activités… pas catholiques.
On passe de l’odyssée sensorielle de la cafétéria au suspense aquatique ! « Les Dents de la pipe » !
C’est l’explosion de rires ! Une vague d’amusement parcourt la salle avant de revenir vers un calme monastique.  
Théoriquement, si la température est contrôlée, si les agents antibactériens y sont ajoutés, si l'eau est renouvelée, il n'y a pas de crainte à avoir.
Ben… il y a aussi… les fluides… tsé… les orgasmes…
As-tu déjà touché ton pénis dans une eau chaude ? Je suis prêt à gager que ta petite peau est rude et rêche. Alors… ce n'est vraiment pas le bon spot pour des relations sexuelles.
J'avoue. N'empêche que faire l'amour dans un jacuzzi relève de beaucoup de fantasmes.  
Ah oui ? Ben, on devrait surtout féliciter ceux qui y arrivent, parce qu’entre la flottabilité, le chlore qui pique, pis la logistique douteuse… c’est plus un exploit olympique qu’un fantasme !
Un éclat de rire général secoue le public, l’ambiance demeure bon enfant. Le sourire narquois et les sourcils levés, Bobby affiche des airs style The Rock.
J'ai fait un signe de tête poli à l'homme et j'ai tourné les talons, la queue entre les deux jambes. Il me restait un coin à inspecter : les douches.
Bobby hausse un sourcil en prenant un air faussement sérieux.
Ah ben oui ! Tant qu’à être là, autant compléter le parcours du combattant ! T’as survécu au sauna brumeux, au jacuzzi suspect… maintenant, place au dernier niveau : l’épreuve de la savonnette !
Les rires redoublent, et Bobby croise les bras en hochant lentement la tête, comme s’il venait de poser une vérité indiscutable.
Hahahaha! Ça pouvait être ça, mais ces douches étaient équipées de distributeurs de gel douche. Puis, peeeeeersonne n'est venu me mater pendant que je me lavais. Ma serviette aux crochets avait comme but d'annoncer qu'il y avait un usager à l'intérieur.
– Ouf... le suspense devait être insoutenable.
Mais non. Je me serais aisément abandonné au plaisir de me faire laver! Peu importe, je me suis vite rhabillé... de ma serviette.
Un petit « Ohhh! » taquin traverse le public lorsque l'idée du lavage partagé est évoquée, suivi d'éclats de rires complices.
C'est ici que ça devient spécial. Je passe de nouveau par le vestiaire et choisis de me pointer vers les espaces sombres, là où les feelings sont en bas de la ceinture. Première halte, une salle commune avec écran géant, divans et fauteuils formant un « salon ».

Coudonc... avec tout ce que tu me racontes, il n'y a pas grand monde sur place.
Attends un peu. Deux hommes sont assis sur le grand sofa, me regardant en s'offrant une masturbation mutuelle. Oooooooh... c'est cochon!
Si tu le dis.
À mon tour, je place ma serviette sur un fauteuil « une place », exposant mes parties génitales à vue. Je dirais qu'en dix secondes, un homme assez âgé s'est agenouillé devant moi pour caresser mon sexe. Il a placé sa face sur mes genoux, ne manquant rien au spectacle.
Pour vrai? C'est maaaalade!
Comme de fait, je le savais, le gars n'est pas demeuré dans la sensualité très longtemps. Il a avalé mon gland dans le temps de le dire.
Tabarnak... oups... désolé pour mon sacre! C’est pas une introduction, c’est un plongeon tête première! Le gars n'a pas perdu de temps, c’était une attaque surprise!
Les rires redoublent. Bobby, mi-amusé, mi-scandalisé, mime un mouvement de recul exagéré, accentuant l'effet comique.
Et comment! J'ai repoussé la tête de l'homme en lui disant que non, je ne voulais pas de sa pipe, mais qu'il pouvait continuer de me caresser s'il le voulait. Ça n'a pas été long avant de le voir se lever et rejoindre une chaise derrière moi!
Incrooooooyable, mesdames et messieurs! Les portes closes d'un sauna entre hommes nous cachent énormément de secrets!
Ayant quelques tendances exhibitionnistes, je me suis mis les fesses sur le bord du fauteuil en me penchant vers l'arrière et je me suis laissé aller aux autocaresses en écoutant le film porno drette devant! Instantanément, les fauteuils vides du salon trouvèrent preneur. Entre autres, le fauteuil du coin près de la télé s'est vu occupé par un homme assez bien... membré.
La foule réagit avec un mélange d'exclamations, incluant des rires complices et des sifflements admiratifs. Quelques personnes dans le public s'échangent des regards amusés, devinant les grivoiseries leur passant par la tête. Pendant ce temps, Bobby, toujours hilare mais manifestement intrigué, prend une gorgée d'eau avant de poursuivre.
Attends, attends... Tu me dis que le fauteuil vide, là, s'est trouvé un locataire dès que t'as commencé ton show? Genre, le gars s'est assis exprès pour profiter du spectacle en première rangée?
Il marque une pause, laisse planer un silence avant de continuer avec un sourire en coin, guettant la réaction du studio.
Pis là, toi, en bon gars hospitalier, t'aurais eu envie d'aller... comment dire... lui donner un coup de main? T'sais, pour qu'il se sente bienvenu au salon?
La salle éclate de rire, sans retenue, comme si tout le monde avait retenu son souffle pour ce moment.
Il était hors de question... pour le moment. J'étais en train d'étudier l'étiquette des lieux. Pis, je n'avais jamais touché la verge d'un parfait inconnu, même si une queue en érection, ça attire comme le fait le compost et les mouches.
Ça veut dire que tu...
Non, pas moi, un des hommes qui était assis derrière. Il est allé se mettre à genoux et l'a sucé à grand bruit de salive.
Un frisson d'excitation traverse l'audience, suivi d'un brouhaha animé. Bobby, toujours médusé, éclate de rire en secouant la tête.
C'est m-a-l-a-d-e! Clairement, y'en a qui connaissent les raccourcis pour briser la glace!
La salle explose à nouveau de rires et d'applaudissements.
Je dirais que je n'étais pas là pour obtenir la fameuse pipe. Je veux, avant tout, explorer et ressentir les lieux. De mon fauteuil, je voyais les bijoux de famille de l'homme à genoux, se balancer au gré du va-et-vient.
Aaaargh, j'ai la vision d'horreur en tête! Sérieux, fallait que tu me le décrives en full HD?! J'vais avoir besoin d'une tournée de shooters après ça!
Le public explose de rire alors que Bobby se frotte les yeux comme s'il essayait d'effacer l'image de son esprit.
Ce n'est pas si pire, même que c'était assez excitant de voir le gars sur le fauteuil vivre ses contractions post-orgasme. Après le spectacle, je me lève, replace mon pagne autour de ma taille et marche vers une ouverture dans le mur.
La salle retient son souffle, suspendue à la suite du récit.  

C’est un couloir baigné d’une lumière rouge tamisée, créant une ambiance feutrée et presque hypnotique. Tout au fond, un immense miroir recouvre entièrement le mur, reflétant chaque mouvement, chaque ombre qui traverse cet espace mystérieux.
Bobby fronce les sourcils, intrigué.
Humm… qu'est-ce que ce couloir a de singulier ?
La salle réagit avec un mélange d’anticipation et de curiosité, attendant la suite avec impatience.
C'est le couloir des chambres à louer ! La plupart sont verrouillées, certaines entrouvertes, où l'on peut voir des fragments de ce qui s'y déroule.
Et là… ? relance Bobby, suspendu à mes mots.
Je ne vous détaillerai pas tout ce que j’ai vu, mais je me suis permis d’observer, pendant quelques minutes, deux hommes aux tempes grisonnantes, plongés dans le plaisir brut de la pénétration à quatre pattes.
Un frisson traverse la foule, entre réactions amusées et hochements de tête fascinés. Bobby cligne des yeux, avant d’éclater de rire.  
Ah ben ciboire… Ce n'est pas juste une visite touristique, t'es en plein documentaire animalier !
La salle explose à nouveau, entre éclats de rire et applaudissements cacophoniques.
Ne le dis pas aux auditeurs, mais je me suis caressé en regardant cette distribution de feelings. J'ai retiré ma serviette en me regardant me masturber via le miroir. Je voyais des gens aller et venir dans le couloir, mais personne n'est venu me toucher. Je me suis lassé d'être là et j'ai tout simplement poursuivi mon parcours du combattant !
Bobby, avec un petit rire taquin, interrompt le fil de la conversation.
Laissons notre invité reprendre son souffle. Si ce n’est pas une pause bien méritée, je ne sais pas ce qu’il vous faut !  
Rires de la foule en arrière-plan.  
Allez retrouver votre esprit, faites un tour voir si les enfants dorment, hydratez-vous… et on se retrouve juste après la pause publicitaire !
Des applaudissements nourris s'élèvent, commandés par un animateur de foule bien apprécié.  

Les images du studio s’effacent pour laisser place à des images d’allées de quincaillerie. Une voix hors champ s'élève et invite à être attentif.

« À l’Entrepôt de la Réno, entre les allées de planches de bois franc et les palettes de céramique, une étoile du service à la clientèle brille : Marianne.

Courbes judicieuses, sourire en coin et regard aussi solide que séduisant derrière une lunette rondelette, elle sait toujours où trouver la meilleure affaire. Elle ne vend pas que des matériaux, elle vend du rêve pour un intello coquin !

Besoin d’un conseil sur l’installation de ton comptoir de cuisine ? Elle te guide d’un geste assuré, et soudain, visser une tablette devient une expérience quasi sensorielle. Elle parle d'écrous et de vis avec une aisance qui te boulonne à sa voix.

Et quand une boîte un peu lourde est suspendue à ses mains, son corps entier exprime une chorégraphie à rendre jaloux les sacs de ciment.

Certains viennent pour les matériaux, d’autres pour obtenir l'autographe de notre chère Marianne… sur une soumission préparée avec entrain.

Mais au fond, tout le monde repart avec ce petit frisson en prime.

L'Entrepôt de la Réno vous confirme que la magnifique Marianne et ses robes torrides apportent une touche d’élégance, prouvant que même dans le monde de la réno, le charme fait toute la différence ! »



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