L'âge, l'âge, l'âge, tout est une question d'âge, vraiment ! L'histoire des humains, comme celle de l'humanité, s'écrit en nombre de révolutions de la planète Terre autour du Soleil. Avant de vous raconter ma petite histoire, pourquoi ne pas survoler ce dossier en lien avec l'âge des protagonistes et leur sexualité ? Il me semble que c'est un tabou qui chicote les civilisations humaines depuis que les lois et dogmes existent ! Vous croyez que le fameux passage à 18 ans et ses libertés sont un modèle qui existe depuis que le monde est monde ? Détrompez-vous.
Go... pressez le bouton REWIND de l'histoire de l'humanité... juste pour tout mettre en contexte :
Égypte antique : la maturité sexuelle était considérée à 12 ans et il n'y avait pas de règles intrinsèques liées à la sexualité, tant que la monogamie était respectée.
Empire romain : un mariage était promulgué dès que les adolescentes atteignaient l'âge de procréation, tandis que les hommes "libres" avaient toutes les libertés sexuelles qu'ils voulaient, toujours avec une classe inférieure. Le dominant devait dominer.
Chine antique : la sexualité était régie par les règles du taoïsme. Les adolescentes atteignant l'âge de procréer pouvaient se marier, tandis que les hommes avaient davantage de liberté de ce côté. L'important était de garder la famille au cœur des préoccupations.
Inde antique : ici aussi, l'âge des premières règles dictait le début d'une sexualité active, encadrée par l'hindouisme et le tantrisme. Ces dogmes encourageaient les libertés sexuelles au sein d'une même caste tout en plaçant en avant-plan le plaisir féminin (Kama-Sutra).
Afrique antique : comme partout ailleurs, la sexualité était régie par les castes sociales célébrant des unions dès la puberté des adolescentes. La polygamie était permise pour accroître la puissance des clans.
Amérindiens d'Amérique du Nord : la sexualité était au cœur des rites religieux et, par extension, au cercle familial. Au sein de ces rites, l'union était encouragée dès que l'âge de procréation était atteint, mais l'inceste et l'infidélité étaient interdits.
Empires maya, inca et aztèque : ici aussi, les mariages étaient célébrés à la puberté et associés à des rites religieux. La polygamie et l'inversion des rôles sociaux (l'homme rose est né ici) étaient tolérées.
Ouf... tout un cours d'histoire et un tour du monde... mais... attendez un peu... toutes les histoires parlent du mariage forcé entre une adolescente et un gars plus âgé (toutes les civilisations témoignaient d'une maturité sexuelle plus tardive pour les garçons). Mais qu'en est-il des histoires de relation style... cougar ? Les aventures de trentenaire avec un protagoniste andropausé ou ménopausé sont-elles taboues ? Ou bien insignifiantes ? Huuuuum. Sans tomber dans des clichés tout faits, l'Antiquité ne semble pas crouler sous des récits de femmes cougars ou d'hommes pumas. Vraisemblablement, ce genre de relation, qui a traversé les siècles, était réservé aux femmes de pouvoir, comme Catherine de Médicis, Aliénor d'Aquitaine et Élisabeth 1re. Mais bon, nous sommes loin des comportements romantiques ou intimistes que l'on connaît aujourd'hui. C'était plutôt un jeu complexe de tactiques politiques et d'alliances stratégiques !
Ce que j'ai appris lors de lectures récentes,
Simone de Beauvoir (romancière et féministe, décédée en 1986) est une femme reconnue pour avoir entretenu des relations intimes avec de jeunes amants dans les années d'après-guerre ! Ce qui diffère avec Simone, c'est que le but recherché n'était pas une consolidation de pouvoir ou un combat dans l'arène politique... mais pour les
feelings ! En passant, la
CIA (Central Intelligence Agency) a récemment dévoilé des documents qui reliaient Simone à des dossiers d'activité de désertion de combattants lors de la guerre du Vietnam... impressionnant !
Au passage des années 1900, l'époque des sultans ayant des harems comprenant souvent des partenaires jeunes et moins jeunes est révolue (même si un des films d'
Emmanuelle m'a convaincu du contraire... ben oui... un fantasme) ! Les grandes religions et leurs dogmes modernes, appuyés par des lois pratiquement constitutionnelles, régissent les mariages, l'âge de la majorité ou l'éducation, par exemple, tout en réprimant les relations incestueuses, la polygamie et certaines pratiques sexuelles jugées dégradantes comme... la
sodomie. En y réfléchissant... ouin... je m'en viens à croire que ce n'est pas tellement différent de l'époque de l'Antiquité...
guuuurlp! Bien sûr, les sociétés modernes ont bien fait de légiférer sur la protection de l'enfance... terminé les mariages dynastiques dans les sociétés occidentales, l'adolescence est protégée par un code pénal.
Astalavista!
Bien que les relations où l'âge des amants ressemblant à
20-40 soient assez bien tolérées, qu'en est-il des unions avec un intervalle de
40-60 ? Ouf... il y a pas mal de jugements et de préjugés qui sont soulevés, n'est-ce pas ? Il y a ce quolibet donné au plus jeune du couple qui me fait bien rire...
Gold Digger (chercheur d'or)... donc Anna Nicole Smith en est l'archétype (
20-80)!
Je vous en parle parce que j'en connais un petit brin, pour avoir expérimenté les bonnes différences d'âge en mode
aveeeenture! Vous comprenez bien où je veux en venir, n'est-ce pas ? À la différence de Jules César qui a prononcé son célèbre
Veni Vidi Vici (je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu) lors d'une campagne militaire victorieuse et rapide, j'ai plutôt clamé
vidi-veni-veni-veni-.. pour cette aventure.. hihihi ! Ma correspondante que je vais relater l'histoire avait 62 ans, presque quinze ans de différence d'âge. Elle n'était pas membre du club sélect des femmes
cougars (elle ignorait même l'existence de ce qualificatif), plutôt rangée vers celles qui ont des désirs de chaleur humaine... une femme bien normale, si vous voulez mon avis. Nous avons fait connaissance via les réseaux sociaux : elle se présentait comme célibataire depuis cinq ans, semi-retraitée et soignant des bobos articulaires en physiothérapie. Elle était également propriétaire d'un condo dans une petite ville et avait des passe-temps bien à elle !
Comme dans beaucoup de familles, elle est une mère d'enfants devenus trop grands et grand-mère de petits-enfants tout petits ! Puis, les feelings qui nous sont tellement chers manquaient pour garnir une "sphère charnelle" qui existera jusqu'à notre tombe. Tsé, j'ai vu plus d'un vieillard sénile en CHSLD tripoter ce que je crois être les voisins et voisines de chambre. Toutefois, dans mon aventure, nous ne sommes pas si proches de l'idée de libertinage en centre hospitalier de longue durée, héhéhé! Non!
Tout d'abord, ce sont les cheveux qui m'ont scotché dans les griffes de celle que je vais nommer
Christelle... non... ça fait trop
Occupation Double! Pourquoi pas... hum... oui...
Martine. Oui, ça fait années cinquante, mais désolé pour les Martine, ce préjugé vient de la série de livres pour enfants, du même nom! À part les cheveux, ce n'est pas dans le secret des dieux : j'ai rapidement remarqué les épaules charnues et tous les plis de peau, les bourrelets, ouin! Malgré mon bon vouloir, j'ai dû attendre un bon trois semaines avant de pouvoir avoir un "
match" avec Martine.
Disons qu'il y a beaucoup d'amertume dans la recherche d'âme sœur sur les damnés réseaux sociaux, un mal entretenu pour notre époque où l'Internet s'est incrusté paartout. Un beau matin, à ma graaande surprise, Martine a crié "
présente", entrebâillant la porte vers l'aventure. Les conversations écrites sont demeurées longtemps platoniques. Les conversations téléphoniques ajoutèrent une intimité cérébrale tout en demeurant "
cérébroromantique". Puis, de fil en aiguille, comme dans tous les "
matchs" à propension intime, la planification d'une première rencontre s'ajoute au planning. Ce moment est quasiment aussi excitant qu'un premier french... oups... ce n'est pas un bon exemple, puisque la première rencontre est pratiquement toujours
LE premier french également! En tout cas, planifier
LA première, c'est beaucoup d'anticipation et d'attente, même si je sais qu'il n'y a aucune histoire qui sort du même moule.
"
Demain midi, deux heures pour se désirer à l'ombre des érables, au parc, mon cher ami." J'arrive, j'accours, je fonce, je déboule! Je stationne mon véhicule comme si je défendais mon titre de "
champion intercontinental de stationnement parallèle". Je la vois, attablée avec un homme d'apparence beaucoup plus vieux.
- Il avait de la misère avec son thermos, me dit Martine. Je l'ai aidé pis je t'assure que ce n'était pas juste une camomille!
- Peut-être que c'était un moyen pour cruiser les belles femmes du parc?
- Je ne veux surtout pas de vieux croûton dans ma vie, même s'il a pas mal de placote; c'est un bon moyen de cruise... meilleur que tous les Tinder de la Terre!
- Hihihi! Oui, et tu l'utilises parfaitement bien, ce moyen de flirt. Est-ce que je peux prendre ta main pour une petite marche jusqu'au pavillon?
- Je n'attendais que ça cher ami! J'ai eu peur que tu sois un maigrichon. Laisse-moi te toucher, j'ai peine à croire que tu existes!
- Oh oui, je suis réel, en chair et en feelings!
Ouais, ça n'a pas pris davantage de temps pour qu'on s'enlace au milieu du parc, sous une charmante journée de fin du mois d'août. "
Savais-tu, Martine? C'est un moment incroyable que tu me fais vivre ici." Je l'ai touchée et tripotée, je l'ai regardée et dévorée. Martine est quand même petite, des courbes sans être synonyme de surpoids, lunettes et cheveux longs, poitrine ferme sans être débordante. C'est certain qu'elle a eu à supporter mon érection lors de notre accolade, qui s'est immortalisée par un french aux langues timides. "
Asseyons-nous ici, c'est trooop romantique comme spot de premier rendez-vous", dis-je en encaissant cet afflux de feelings déversé comme un tsunami dans mon corps. Qu'arrive-t-il alors que nous sommes à peine assis sur le banc simili-bois? Les jambes se sont liées, les langues se sont entrecroisées... maaaagique... ça n'a pas d'allure!
Ben oui, je touche les hanches garnies, les cuisses dodues, les épaules rebondies. Je profite de tout, allant même jusqu'à regarder dans son décolleté dans nos jeux intimes. Alors que Martine attrape mon érection par-dessus mon short, je m'aperçois que l'école secondaire tout près, déverse dans le parc, des étudiants qui y viennent luncher. Disons que c'est comme un coït interrompu, stoppant net notre redécouverte du plaisir d'être des amants. Cette salive si importante pour se frencher se recycle en placotage, bien malgré elle!
- Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas embrassé. J'avais tellement peur que tu me trouves malhabile!
- Mais non, les becs, c'est comme du vélo, ça ne s'oublie pas! J'adore tellement ressentir que tu me donnes ta langue pour que je la suçote, c'est tellement cochon!
- Mets-en! Tu m'as fait redécouvrir ce plaisir de la vie oublié depuis une éternité. C'est assez puissant comme ressenti que je t'invite chez moi quand tu veux!
Wooow! Incroyable, ce "vote de confiance"! Je dirais même que c'est un privilège!
Même s'il y avait tous ces étudiants du secondaire, on ne s'est pas privé de s'embrasser, seuls, dans notre bulle. Étonnamment, ce ne sont pas les jeunes qui semblaient être agacés par nos... élans... ce sont les adultes passant tout près, à pied ou à vélo, jetant un regard au-dessus de l'épaule, immortalisant dans leur mémoire ce couple anachronique, cette union improbable. J'aurais beaucoup donné pour savoir ce qui se passait dans la tête de ces gens, en lire leurs remarques silencieuses qu'ils s'inventent, en décoder la liste de préjugés surgissant de leur mémoire. Il y eut ce couple de la soixantaine qui est passé, main dans la main, l'homme me souriant alors que je flattais une cuisse de ma compagne. La
troisième période sans prolongation a sonné, le temps de se quitter vient avec le retour des jeunes vers l'école. J'ai toujours ce même souci à la fin d'une rencontre en mode parc citadin : comment cacher mon érection alors que l'on doit se lever? Un inconvénient typiquement masculin que j'assume avec plaaaisir! Ce n'est pas en parlant des déboires de
Justin Trudeau que j'arrive à calmer cette pression dans ma verge. C'est réellement une réaction indomptable. Le seul moyen pour s'adjoindre la discrétion d'une érection, c'est de la placer pour ne pas qu'elle tire les pantalons.
C'est ici que j'arrête mon histoire, car je dois quand même en garder pour un prochain texte. Est-ce que la différence d'âge affecte mes désirs? Pas du tout. Le barème d'intervalle que je respecte est cinq ans plus jeune que mon âge actuel, jusqu'à, disons, vingt ans de plus... et je n'ai jamais été déçu! Étrangement, alors que je suis à l'aise avec les correspondantes plus âgées que moi, celles qui sont beaucoup plus jeunes me mettent mal à l'aise. Impossible de me laisser aller avec celles-ci, allez savoir pourquoi (l'introspection me réclame sur ce postulat). Sur ce, je vous dis un beau au revoir et merci d'être passé par ici et de supporter mes analyses "
anthroposociohistoriques"!
admirateurderonde@gmail.com
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