137- Ma lunettophilie (16NOV24 1/2)!

Je vous ai déjà dit que je suis lunettophile, n’est-ce pas? Un lunettophile.. oui.. un mot inventé qui veut dire « celui qui aime les gens à lunettes »! C’est un petit mot que j’ai volé quelque part sur les internets, que j'ai adopté depuis. Moi qui suis un pseudo intello, j’ai adoré l’expression à tendance « paraphilique ». Dites-vous que le suffixe « -phobe » vient du grec ancien « phóbos » signifiant peur ou effroi. Puis, le suffixe « -phile » également du grec, il vient de « phílos » pour ami ou personne qui aime. Et voilà, vous comprenez maintenant, celui qui aime les lunettes, surtout les femmes rondes à lunettes. Ou bien, vous pourriez dire un stéatolunettophile (selon ChatGPT).. ouf.. c’est beaucoup moins sexy comme mot. Être un intello à lunettes, ça vient avec son lot de visites chez l’optométriste, à tous les deux ans selon les règles de la profession (et des compagnies d’assurance). C'est surtout vrai lorsque l’on atteint l’âge des problèmes de santé, genre à cinquante ans!

Même si les visites en lunetterie, c’est minimalement aux deux ans, on n’oublie pas les fameuses machines d’examen avant de passer au bureau de la spécialiste des yeux (je n’ai jamais rencontré d’optométriste homme). Ces appareils, ils ne s’oublient pas car ce sont les mêmes depuis ma tendre enfance. Je suis certain que vous vous rappelez cette machine qui pousse un jet d’air soudain dans l'œil (mesure de tension oculaire), de l’autre appareil avec la lumière brûlante que l’opticienne promène de gauche à droite alors que nous sommes immobilisés (lampe à fente pour voir l’œil en 3D) et l'autre patente à pinces pour garder les yeux ouverts comme dans une scène de torture oculaire du film « Orange Mécanique » (Clockwork Orange)... hihihi! Mais non, celle-là n’est pas pour des examens oculaires, mais plutôt pour prodiguer la « thérapie par aversion ».. ouf.. il faut voir le film pour comprendre!

Au-delà des appareils de mesure de santé oculaire, il y a les employés au service à la clientèle, les opticiens et les optométristes! Oui, le service à la clientèle, j’ai toujours l’impression que ce sont les gens à l’accueil de la lunetterie qui portent l’entreprise à bout de bras. Surtout cette employée, dont je ne connais pas le titre exact, qui court comme une poule pas de tête, à compléter les dossiers, à répondre aux demandes des optométristes, à s’occuper des rendez-vous de la clientèle, à réaliser les nombreux tests à l’aide de l’appareillage décrit dans le paragraphe précédent. Je vous en parle parce qu’il y a cette femme de la mi-cinquantaine, je dirais, que j'ai.. désiré l'espace d'une visite. Elle est de peu de mots par notre entretien téléphonique, mais étonnement, extrêmement volubile au comptoir! Toutes ses petites pensées, elles étaient transformées en riche expression traduisant son état d’esprit. « Maudis crayon qui écrit mal.. j’ai hâte de terminer cette batch », ou « c’est quoi votre nom? Camille? Non? K-a-m-i-l? Avec deux L je suppose » et encore, « venez avec moi monsieur, attention au tapis, même si ça fait trois mois qu’il est brisé ». Oooooh oui, je l’accompagne volontiers, en semi-érection dans mon short. Bien oui, cette femme a des courbes. En fait, je soupçonne qu’elle est une ronde qui a perdu beaucoup de poids. Ces gros bras ne mentent pas malgré son abdomen relativement plat. Mais.. m’as-tu vu ses hanches de rêve pour ceux qui adorent les silhouettes poires.. j’ai chaaaaaud! Elle marche devant, ses grosses fesses coincées dans un jeans ajusté, m’hypnotisent. Je me sens tellement amoureux que je suis prêt à lui dire qu’elle a de jolies courbes, du haut de son cinq pieds.. je caaaaapote!

Hypnotisé, j’écoute tout ce qu’elle me dit, comme des petits kids de trois ans installés devant Pattes Patrouille un samedi matin. Sans s’annoncer, une optométriste, fait son entrée dans la pénombre du local d’examen, alors que je me nourris du babillage de ma nouvelle infirmière. J’ajouterai que je dévore du regard ce que je devine, une poitrine souple de cette étonnante ronde du service à la clientèle. J’avale ma salive.. l’optométriste.. iiiiiincroyable! Le personnel de la lunetterie veut probablement essayer leur défibrillateur, non sans m’avoir préalablement provoqué des palpitations cardiaques! Définitivement, cette docteure des yeux est un fantasme vivant! Elle aussi est une petite femme.. mais.. tabarouette.. grosses cuisses, yum.. gros ventre, yum-yum.. poitrine assurément plantureuse, yum-yum-yuuuuum! Dans mon intérieur, un ouragan de feelings souffle un déluge d’adrénaline qui change ma semi-érection en « bandé ben dure ». La docteure discute d'une prise de rendez-vous pour un client alors que je la maaaange des yeux! Disons que sa robe d’été blanche à mi-cuisse, assortie d’une ceinture sculptant une taille sablier très large, une chevelure à la garçonne et un popotin galbé.. elle sait faire chambarder des cœurs! Elle expire le sex-appeal au même titre que le dioxyde de carbone que je halète. La femme du service à la clientèle eut tôt fait de me rappeler à l’ordre tout en se demandant, pourquoi j’ai les pupilles ultra dilatés? Hihihi! « Placez votre menton ici. Désolé pour l’interruption, ma collègue était inquiète pour l’horaire que je lui ai remis ». Elle peut bien revenir si ça lui chante, pensé-je. « Toc-toc-toc, monsieur, vous passerez au cabinet après que ma collègue Chantal aura terminé les examens »! Nooooooooooon.. ce n’est pas mon « optométriste-crush ».. quelle tristesse.. l’univers m’envoie ce jeune premier masculin.. enfer et damnations!

Ben oui. C’est comme ça que le tout s’est confirmé. Néanmoins, cette Chantal était un mignon brin de femme ronde. Ses triceps ballotant me faisaient de l’œil, mais mon congé fut donné pour le réel objectif de ma visite. Quand-même, après moult lectures de l’échelle de Monoyer, je m’en suis sortie à bon compte. Pas trop de détérioration de ma vue, mais une rénovation de mes lunettes est nécessaire. En fouillant un présentoir à lunettes, je ne peux m’empêcher de jeter un coup d’œil vers Chantal où les plis de fesses et de cuisses me donnent des chocs dans le coin du pubis. Après l’essai d’une monture, je remets rapidement mes anciens verres pour voir Chantal tirer son chandail vers le bas, pour l’obliger à bien épouser le contour poire de ses hanches. En laissant balader mon attention sur les affichettes des promotions en cours, il y a encore Chantal qui entre dans mon champ de vision alors qu’elle se laisse choir sur sa chaise de bureau qui fait rebondir sa lourde poitrine.. woooow! « Si vous avez des questions, n’hésitez pas ». Je me retourne.. ce n’est pas Chantal qui m’a lancé cette invitation.. c’est.. une ronde fatale!

Ouf, je vais m’arrêter là et vous offrir une suite plus tard. Jamais je n’aurais cru que j’aurais tant à écrire sur une visite à la lunetterie! Oui, je sais que je suis intense dans l’expression de ce fantasme.. les rondes.. j’avoue que vous me faites capoter! Vos courbes sont tout d’abord un trait physique, une attirance physique, une réaction physique, c’est tout simplement irrésistible! Avec Chantal, je me serais laissé aller à l’écouter des heures sans ajouter un mot.. tout en regardant ses rondeurs se transformer sous mes yeux. Woooow! Je devinais bien les deux couches de bourrelets se chevauchant sur son ventre, holala, imaginer que j’y glisse une main! Je caaaaaaapote.. je baaaaande! Je mourrais de désir de lui dire qu’elle était une magnifique ronde. Ne m’arrêtez-pas, vous m’aidez tellement à demeurer bien vivant dans ce monde où nous devons performer à tout prix. Et voilà, vous reviendrez poursuivre votre visite à la lunetterie avec moi, dans la partie deux de ce billet! Meeeerci!

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