Décembre, le temps des
party de Noël de bureau qui amène son lot de bouffe, d'alcool, de toasts, de karaoké, d'échange de cadeaux, de danse sociale, la visite de
Nez Rouge, de barrages policiers.. et je pourrais probablement ajouter des
coquineries au tableau! Il y a une "
dépêche" qui m'a sauté aux yeux un de ces matins de décembre. Selon ce texte que j'ai lu sur TVA Nouvelles, "
près d’un Américain sur cinq affirme avoir trompé son conjoint ou sa conjointe durant un party de bureau du temps des Fêtes, selon un sondage mené par Spoke auprès de 1158 personnes, en octobre". Pssst.. les
Décrypteurs de Radio-Canada m'ont toujours averti de vérifier les sources d'une nouvelle qui a un potentiel de vitalité avant de la propager. J'ai tenté d'en savoir plus sur
Spoke qui est associé au sondage; la compagnie est une PME gestionnaire de connexions personnelles qui rassemble toutes les sources de contact de l'utilisateur pour les aider à se reconnecter avec les contacts perdus. Mouais.. je vais laisser tomber les raisons d'être de la compagnie et m'intéresser uniquement au sondage.
Oui, les chiffres paraissent énormes et bien gonflés pour un événement où tout le monde se regarde. Selon les répondants, 35 % ont révélé avoir eu envie de commettre l'adultère avec un partenaire de bureau lors du party des Fêtes. Je dois lire ici que je ne suis pas le seul à fantasmer sur des collègues de bureau, hihihi! Si les statistiques disent vrai et que j'ai deux autres collègues masculins dans mon bureau, ça veut dire que l'un de nous est celui qui est visé par les chiffres de
l'enquête.. ooooh! Croyez-moi, je suis certain l'élue du 35 %!
Il faut mettre quelque chose en perspective. Même si les sondages peuvent se clamer anonymes, lorsqu'ils touchent les coins les plus secrets de la vie privée, peut-être sommes-nous enclins à mentir pour cacher certains.. péché. Dans l'émission
le gros laboratoire présentée à Radio-Canada/Ici Tou TV, chaque épisode a un volet
sondage anonyme, où les cent participants sont appelés à répondre à une question vraiment sensible. Le genre de question peut vraiment troubler, genre, "
avez-vous déjà trompé votre conjoint/te"? Le résultat, de mémoire, était un 15 % pour le oui. Puis, je me souviens de cette autre question, "
avez-vous une double vie"? Un 2 % pour le oui en est sorti, si je me rappelle! Le questionnaire a beau être anonyme, mais nos cerveaux ont un arsenal de moyens de défense (conscients et inconscients) pour nous protéger et éviter de nous compromettre, ajoutant une propension à mentir pour ces questions pas mal bouillantes. En plus, pour les X et les boomers, il y a tous ces dogmes religieux qui nous coincent.. nous imaginant Jésus qui nous espionne pour rapporter nos faits et gestes à Saint-Pierre, le gardien du "
Stairway to the Heavens" et du "
Highway to the Hells"! Je suis prêt à croire que les résultats de tooooous ces sondages intimes sont réellement.. sous-estimé. Ce qui m'amène à dire qu'un party de bureau avec des collègues desquels tu passes un tiers de vie avec eux, disons que la machine à fantasmes doit s'emparer de bien plus que 35 % des gens en place.. surtout que l'on ajoute de l'alcool, des tenues vestimentaires pour se faire remarquer, la propension aux rapprochements.. wooooow!
Et moi, dans ces partys de bureau, est-ce que je fantasme sur "
faire l'adultère" avec une collègue comme les supposés 35 %? Hihihi.. je n'attends pas la période de Noël pour imaginer ce genre de scénarios.. ooooooooh non! En passant, j'ai recherché les racines étymologiques du mot adultère. Il dérive du verbe latin "
alterare" (qui a donné le mot
altérer). Littéralement, commettre l'adultère revient donc à "
altérer" le serment de fidélité conjugale.. et si conjoint de fait.. c'est la même chose.. aux yeux de l'impôt, entre autres! La Bible considère l'adultère comme l'un des péchés capitaux (l'avarice, la colère, l'envie, la gourmandise, la luxure, l'orgueil et la paresse), le plus grave. Dans les temps bibliques, la femme adultère était punie de mort et l'homme était condamné à être lapidé pour s'être laissé aller au butinage. Nous sommes avertis par le sixième Commandement qui est "
tu ne commettras pas d'adultère"! Ouf.. allez-y.. lapidez-moi.. lancez vos pierres! Je n'habite pas à Hérouxville.. il n'y a donc pas de règlements municipaux me protégeant de la lapidation! Ouf, je suis toujours en vie, on ne lapide pas au Canada et l'histoire judiciaire du pays ne recense aucun cas.. fiou!
Je reviens alors à cette question, est-ce que j'ai eu envie de commettre l'adultère dans un party de bureau? J'ai accumulé une trentaine de ces partys derrière la cravate et je dirais que certaines cuvées venaient avec davantage de pression dans les tuyaux. De là à dire que c'était mon fantasme primaire, ouf, je ne crois pas! Bien sûr, je fantasme à avoir des relations sexuelles avec mes collègues, ça oui, mais qui n'implique forcément pas le concept adultère. Mon tout premier party de bureau est celui qui me revient en tête lorsque l'on parle d'adultère, j'étais célibataire à l'époque. La fête roulait rondement, on dansait pour digérer le copieux repas et pour cuver le vin qui coulait dans nos veines. J'étais ami avec la blonde d'un de mes collègues (une chum de fille comme on dit), une femme mince plus petite que moi. Ce soir-là, elle me le disait que j'étais beaaaau.. qu'elle m'adorait.. qu'elle a toujours désiré coucher avec moi! Hooooolala!
Je me souviens qu'elle a même essayé de me matcher avec une de ses amies lors d'un souper à un autre moment.. moi et les blind-date, nous ne sommes pas chumy-chumy! Lors de ce party de bureau, je me suis également retrouvé à être barman improvisé. Je me souvient qu'elle a passé pas mal de temps.. au bar! Je vous le jure, jamais je n'ai couché avec elle, j'étais complètement bouché sexuellement à cette époque. Ce n'est pas parce que je ne la trouvais pas jolie.. j'étais plutôt pris dans un carcan où je ne savais pas grand chose sur les relations interpersonnelles. Je me rappelle même quelle fut ma première amie
Facebook en 1999, à peine sortie de
Myspace avec mon unique ami
Tom Anderson. Sans grande surprise, j'ai appris quelques années plus tard que cette femme s'est fait prendre dans une affaire d'adultère, par son copain (mon collègue), lors d'une fin de semaine de camping party arrosé.. wooooow!
Si je continue ma petite rétrospective de party de bureau, il s'ensuivit vingt-cinq de ceux-ci avec conjoints/es invités/es. Mettons que le concept de commettre l'adultère est entièrement mis de côté, même s'il y en a qui oserait. Et qu'en est-il des statistiques sur ce sujet? 17 % des répondants à l'enquête avouent être passé à l'acte d'infidélité.. soit quasiment deux personnes sur cent.. wooooow! Je peux vous dire que j'ai eu les yeux croches cette année pour en vérifier la véracité, j'ai même enquêté auprès d'autres collègues le lendemain.. tsé.. je suis un potineur.. jusque dans la moelle. Mes découvertes? Que nenni, c'est plutôt 0 % que je constate. C'est certain que sauter la clôture ne se fait pas accompagné d'une équipe de tournage scrutant chacun des faits et gestes, les paparazzis ne reçoivent pas de faire-parts pour témoigner de l'aventure. Alors.. se passe-t-il vraiment rien? Huuum, probablement rien, les histoires d'adultère que je connais dans mon milieu de travail, elles ne sont pas liées du tout à d'éventuels party de bureau!
D'ailleurs, des statistiques disent que les professionnels/elles en finance sont les plus enclins aux aventures extra-conjugales. Dans un autre boulot que j'ai
essayé une année, un homme qui était représentant aux ventes, il m'expliquait que oui, les flirts étaient à peine voilés lors des partys de bureau d'une compagnie offrant des services achats/ventes! Mis-à-part l'an
UN de ma carrière, la drague en lien avec ces fêtes semblait bien absente. J'ai beau avoir joué à
Twister entre collègues alors que la
Goldschläger coulait dans tous les gosiers, avoir vu des boules en groupe dans une chambre d'auberge alors que nous étions éméchés par le bar open, l'alcool ne conduisait pas aux feelings les plus chauds qui se cachaient derrière les fantaisies. Dans mes boulots, c'est plutôt le stress collectif des gros projets que l'alcool venait titiller.. peur, peine, colère et j'en passe, sortaient à coups de larmes, de cris et de promesse de se battre contre.. eux-mêmes!
N'œuvrant ni dans la finance, ni dans les ventes, ayant le tattoo "
don't fuck with the payroll" quelque part sur le cœur, je n'ai vraaaaaaaaaiment pas d'histoire personnel de cruise en mode party de bureau. Cette tranche de vie comme dans les films ou téléromans des fêtes, je ne l'ai pas adoptée, ni vécue, de d'autres façons qu'en fantasmes. Je pourrais ajouter que toutes ces histoires de relations intimes lors des partys de Noël, elles doivent se préparent depuis longtemps entre les protagonistes impliqués.. il n'y a probablement pas grand chose de spontané.
Quand tu développes un lien quasi intime avec un/une collègue, la tension sexuelle accumulée, elle a toutes les munitions pour exploser lorsque survient le sacro-saint party. Ajoutons le côté
interdit de cette relation ajoute énormément de papillons aux feelings, je parle par expérience ici! Redevenir
l'objet de convoitise d'un partenaire est également un groooooos moteur du saut de la barricade, retrouver des feelings disparus depuis belle lurette est.. euphorisant!
J'ai peut-être écrit trois raisons qui motivent à aller voir ailleurs qui peuvent vous sembler anodines, c'est pour vous préparer à cette statistique supplémentaire; selon le Selection Reader's Digest, 35 % des femmes et 50 % des hommes auraient été infidèles au moins une fois dans leur vie! Ouf.. c'est.. biiiiiiiiiiig comme chiffre! Si la lapidation serait en vigueur en 2023, la Terre se dépeuplerait! Ce serait pratiquement se mettre en danger de mort que d'avoir un petit kick sur quelqu'un. Psssst.. j'ai entendu ceci à propos des
kicks; ce type d'amourette a tout pour.. être éphémère. En gros, c'est une attirance sexuelle intense envers une personne que l'on connaît à peine (il me semble que ça m'arrive chaque qu'une femme daigne m'adresser la parole).. ma vie est.. une accumulation de petits kicks, hihihi!
Pour finir, je dirais qu'il ne faut pas oublier l'essence même du party de bureau qui est une belle occasion de fraterniser entre collègues, une belle façon de donner satisfaction du travail accompli toute l'année et un excellent moment pour l'employeur de remercier le personnel sous ses ailes. Et pourquoi ne pas être l'occasion parfaite pour un french approuvé, une danse collée de commun accord, un frôlement consentant, des échanges verbaux passionnés accrédités, une fellation partagée!
Ces rapprochements permettent de libérer des tensions longuement accumulées. Je vous assure que ça vous fera des souvenirs
i-m-p-é-r-i-s-s-a-b-l-e-s-! N'oubliez pas de ne ramener qu'une histoire de feelings, pas un épisode de
MTS.. oups.. d'
ITSS! En passant, j'ai dû chercher la réponse du pourquoi l'abréviation MTS fut délaissée. C'est en 2002 que le Ministère de la Santé et Services Sociaux du Québec abandonne MTS pour ITSS. Ici on parle
d'Infection, une appellation plus justifiée car elle englobe la présence ou l'absence de symptômes liés à l'infection. Puis, les modes de transmission des microorganismes liés aux activités sexuelles frappent beaucoup plus l'imaginaire dans sa nouvelle terminologie! Ouf.. oui.. je me calme.. j'arrête de vous faire peur. Je vous souhaite un bon party de bureau.. "
ramenez de l'affection sans infection"! Merci pour votre passage sur le blog!
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