171- Horticultrice des feelings (31JUIL25 1/1)!

Je me demandais à quel moment j’allais me lancer dans cette mini-histoire qui, allez savoir pourquoi, où j'étais conquis, une fois de plus. Bon, bon, bon… je vous vois déjà lever les yeux au ciel, j’entends vos soupirs blasés, j’imagine vos hochements de tête désapprobateurs, et j’entends d’avance le fameux « Encore ? C’est pas possible… ». Eh oui, c’est encore arrivé : une femme aux bourrelets charmeurs et rebondis est venue chatouiller la zone fantasme de mon cerveau. Vous la connaissez, cette zone? Mais oui, voyons : le cortex éroticolimbique, d’où nage la fameuse glande hypotalamour, connectée aux parties génitales par le nerf libidinal. C’est prouvé : certaines personnes ont cette glande atrophiée… et chez les plus grands fantasmeurs, elle est hypertrophiée!

J’ai googlé la maladie et, surprise, elle a un nom : hyperhypothalamourite (prononcez : i-per-i-po-ta-la-mour-ite). Cette affection touche surtout les êtres sensibles, les poètes en rut, et les blogueurs confidentiels aux élans sensuels. La forme aiguë entraîne des pulsions artistiques incontrôlables; la phase chronique, elle, provoque une envie récurrente de rendez-vous Tinder à saveur philosophique. Le symptôme qui m’a confirmé, hors de tout doute, que j’étais atteint? L’idéalisation chronique de parfaites inconnues croisées au hasard… et l’envie de fusionner chair et âme, même avec la jardinière qui a le contrat d’entretien des plates-bandes du bureau! « Hey… je vous entends encore soupirer! »

« Bon, il va sûrement nous parler de Marthe Laverdière un coup parti », vous entends-je déjà dire. Ben quin, pourquoi pas ! L’iconique jardinière mérite son paragraphe de gloire. Tsé… elle a tout pour être un personnage de premier plan dans mon blogue, hein ? Je n’ai pas le droit de lever le nez sur une de nos fières Québécoises, audacieuse porteuse de délicieux bourrelets !

Cette femme soixantenaire fait tourner les têtes paaaaartout où elle passe : autrice pour l’un, humoriste pour l’autre, comédienne pour l’une, horticultrice pour tous ! Et pour moi ? Elle demeure une redoutable séductrice, avec une voix au timbre ensorceleur. Je ne peux tout simplement pas demeurer insensible à la présence de Marthe dans notre showbiz.
Marthe ne fera peut-être jamais le cover du Elle Québec, mais elle fait sans hésiter la couverture de mon cœur rural. Elle est la chaleur incarnée, version 4X, avec une attitude qui comporte un risque élevé d’attachement immédiat — les fous rires incontrôlables inclus ! Même si elle porte souvent des blouses amples qui cachent les détails de ses courbes, elle évoque elle-même sa corpulence avec humour.. huuuum !

Et moi, parce que je suis un rêveur invétéré… le 50–45–55 de Marthe (une estimation), c’est ouf… une utopie tant désirée. Une silhouette plantureuse de type sablier bien remplie, avec une poitrine généreuse, un ventre rebondi et des hanches proéminentes… hooooolala, je baaaaaave ! Je me ressaisis, promis — même si j’ai osé écouter un épisode de Planter avec Marthe où l’invitée était… OHMYCURVE… SONIA VACHON ! Huuuuum ooooui ! Je l’ai regardé avec un intérêt boulimesque. Pour ceux qui ne connaissent pas Mlle Vachon : c’est une actrice et animatrice de 59 ans (en 2025), avec des courbes époustouflantes et un minois craaaaaquant. Je vous le jure !

Ouf.. trêve de showbiz. Je retourne à mes plates-bandes !

Par une journée d’été bien installée, le propriétaire du terrain et du bâtiment de l'édifice où je travaille, décide de prendre le terrassement en main. Des placotoires sur terrasse avaient été installés il y a plusieurs années déjà, incluant des tables pour luncher et des bancs pour flâner. C'est très joli tout ça, maquillé de plates-bandes garnies de végétaux judicieusement disposés.

Les années ont passé. Le plastique, le bois et le métal des mobiliers urbains ont gardé leur tonus — tout comme leurs fidèles adeptes. Par contre, les plates-bandes, elles, sont devenues de vulgaires cendriers à ciel ouvert, envahies par des herbes indigènes qui ont repris possession de leurs terres non cédées.

Pour la première fois depuis… hum… que les Maple Leafs de Toronto ont gagné la Coupe Stanley (1967), un entrepreneur paysagiste a été embauché pour remettre les plates-bandes au goût du jour. Pas de grande corvée bénévole cette année — les trois heures annuelles d’effort collectif pourront être consacrées à d’autres activités tout aussi ressourçantes, comme.. scroller indéfiniment des clips TikTok.

Ce jour-là justement, je prenais ma pause sur un banc, à l’ombre d’un févier, un Nescafé dans une main, mon Samsung dans l’autre. Je regardais d’un œil passif les techniciennes en paysagement retirer les mauvaises herbes, tailler les arbustes et brasser le paillis. Au cas où vous vous le demanderiez : non, je n’étais pas en mode fantasme. Oui, je peux vous dire que ce sont de jolies architectes de la nature, mais elles n’avaient pas cette étincelle qui allume mon feu de passion. Mettons qu’elles devaient se dire la même chose de leur côté.

Et puis, alors que je songeais à retourner sous l’air climatisé, un peu gêné de jouer les cigales fainéantes devant ces frénétiques fourmis… un fort « excusez-moi, monsieur » s’est élevé derrière moi. Mon cerveau cliquette lentement, les engrenages rouillés se remettent en action. « C’est une voix que je ne connais pas et, forcément, même si elle est grave, le ton est… féminin… d’un certain âge. »

Je me retourne vers la voix… et c’est là que mon BBQ intérieur s’embrase — après avoir laissé le propane s’accumuler bien trop longtemps avant d’y glisser une flamme.

Wooooow.

Mes yeux ont du mal à rester calmes en détaillant la jardinière responsable de mon réchauffement climatique personnel. J’avais vu juste : l’analyse de la voix par mon équipe CSI intérieure était sans faille. Visiblement, la femme devant moi est dans la fin cinquantaine. Les plis de son visage, durcis par le soleil, en disent long. Est-ce que ça module mon opinion ? Hum… pas vraiment. Ce sont plutôt les rondeurs de son visage et de son cou qui m’ont pris par surprise.

Vraiment, j’étais conquis d’avance.

Imaginez la suite de mon exploration oculaire, alors que son cinq pieds six pouces m’impose de la regarder légèrement de haut. Et pourtant… même de ma position « dominante », je me sentais tout petit dans mon short.

Elle portait un chapeau de paille, style jardinière provençale, qui n’empêchait en rien d’apercevoir le généreux galbe de sa poitrine, bien dissimulée sous une chemise ample en tissu haute performance, genre Columbia. La jardinière me regarde, tout sourire, sans savoir que mon intérieur est en pleine ébullition.
Je voudrais savoir si moi et mon équipe avons accès à une salle de bain, me demande-t-elle.
C’est peut-être ça qui m’excite : le timbre beauceron… ou gaspésien ? Mystère.
— Certainement. Suis-moi, je vais te montrer par où passer, dis-je, le souffle court, la voix plus mielleuse que je ne l’aurais voulu.

Mes yeux en ont profité pour détailler ce qui me manquait afin de sombrer complètement dans l’abîme des fantasmes : des hanches plus que généreuses… huuuuum, oui ! Et ce fameux bourrelet de ventre qui donne ce rebondi parfait au mont de Vénus… c’est… difficile… de s’en… détacher. « Je te suis ! »

Je sors de ma transe. Le pouvoir de la jardinière est redoutable. Elle me tient déjà sous… ouin… les plis de ses courbes. Psssst… à partir d’ici, l’histoire véritable se conclut par une petite visite de l’étage pour localiser les salles de bains et la cafétéria commune. Bien sûr que je ne manque pas de me retourner et re-re-regarder cette jardinière pour m’imprégner de ses grosses fesses rebondies, que je devine sous son pantalon technique, style cargo. Pourquoi ne pas s’inventer une mini suite rêvée ?
J’imagine que je peux amener mon équipe dîner à l’air climatisé ici. Vous avez une belle cafétéria.
Je n’y vois aucun problème. C’est la période des vacances. Je dois t’avouer qu’il y a beeeen des collègues qui préfèrent faire du télétravail… les courbes… heu… les pieds dans l’eau.
Hahaha ! Le télétravail, c’est pas une option que je peux offrir à mes employés.
La jardinière repère tout de suite les chaises libres… mais c’est LE modèle maudit : celles avec les accoudoirs rigides, à peine assez larges pour accueillir un mannequin taille 6. Je la vois hésiter. Son regard analyse la structure comme un ingénieur sceptique qui ne veut pas faire s’écrouler sa maquette de base.
Bon, on va faire un test, dit-elle sans gêne, avec ce ton mi-rieur, mi-résigné.

Elle se place dos à l’outil de torture, recule ses hanches, puis tente un genre de demi-atterrissage contrôlé, un squat sans être au gym. Très vite, ses hanches gonflées déclarent forfait. Ses fesses têtues se retrouvent coincées entre les accoudoirs comme un trafic désorganisé qui essaie d’entrer dans le tunnel à Montréal un vendredi soir d’été de festival.
Non mais… qui a décidé que les gens devaient avoir la shape d’un manche à balai pour s’asseoir ici ? souffle-t-elle, mi-exaspérée, mi-amusée.
Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Cette scène, aussi banale qu’elle puisse paraître, avait réveillé en moi un frisson que je connais trop bien. C’est sûrement à cause des bourrelets moelleux qui débordent sans gêne, comme une pâte briochée trop généreuse pour son moule. Mon regard s’est attardé une seconde de trop sur ce débordement délicieux, et elle l’a senti.
T’as l’air d’aimer ça, hein ? murmure-t-elle, les yeux pétillants.
Je me suis empressé de lui dégoter une chaise sans accoudoirs, plus accueillante, plus large — presque comme si elle avait été conçue pour des terriennes horticultrices bien en chair, comme elle.
J’aime surtout que tu sois bien… et confortable… et… bien visible, ai-je dit en lui tirant la chaise avec un clin d’œil complice. Nous avons le service à la clientèle dans nos valeurs.
Elle s’y installe avec un soupir de soulagement et un gloussement.
Visible, hein ? Méfie-toi… y’en a qui prennent du galon quand ils se savent admirés…

La chaise grinça doucement sous son poids, comme si elle soupirait elle aussi de plaisir. La jardinière prit soin de balancer un peu ses hanches avant de se poser complètement. Ses fesses prirent leur aise, débordant avec majesté sur les côtés. Puis, cerise sur le sundae pour moi : ses cuisses généreuses vinrent s’écraser dans un confort presque indécent.

Elle me regarda, un sourcil levé, l’air de savoir exactement ce qu’elle faisait. Elle n’était pas dupe. Ni de la situation, ni de mon regard un peu trop fixe, un peu trop bas.
Tu veux servir des cafés, le p’tit monsieur ? lança-t-elle, un sourire moqueur au coin des lèvres.
J’ai haussé les épaules, faussement détaché, mais mes joues trahissaient le feu discret qui grondait dans mon intérieur.
Je regardais si tu allais être satisfaite de ma trouvaille… sur quatre pattes.

Elle éclata de rire — franc, rond, enveloppant, comme elle. Puis elle pencha légèrement le torse vers moi, ce qui fit plisser son chemisier horticole juste au-dessus de son ventre moelleux, dessinant quelques vagues sous le tissu. Des bouts de peau visibles, incluant ce que j’imagine être l’élastique d’un soutien-gorge de sport. Un bourrelet audacieux s’échappa de la ceinture de son pantalon, et je crus entendre un déclic… quelque part en moi.
T’as les yeux qui plantent plus que mes dahlias au printemps.
C’est pas ma faute, dis-je, tentant de me trouver un échappatoire mental… tout en me résignant et en plongeant tête première. T’as des courbes qui mériteraient une carte routière.
Elle rit à nouveau, mais cette fois, elle me fixa plus longtemps.
Le silence s’installa quelques secondes. Pas gênant.
Un silence d’entente.

Chaque mouvement était calibré comme une chorégraphie lente, pour m’offrir un dernier tableau. Elle ajuste sa veste en passant les mains sous sa poitrine, remontant sans brusquerie deux seins plantureux qui semblaient réclamer leur propre code postal. Puis elle tire doucement sur le bas de sa veste, ce qui fit vibrer une douce onde le long de son ventre rebondi… juste assez pour que j’en perde une syllabe mentale. Elle me parla encore en marchant, comme si elle m’emmenait avec elle à chaque pas.
T’es pas si pire pour un gars de bureau… Même ton regard respire un peu plus, on dirait.
Elle se retourna légèrement, me lançant un clin d’œil par-dessus son épaule, comme si elle connaissait par cœur l’angle exact où la lumière accentue le galbe parfait de son derrière et les plis sensuels de son dos.
Regarde pas trop, tu vas finir par confondre mes bourgeons avec tes fantasmes…
Elle rit, sans se presser, traversant la cafétéria comme une parade de fin d’été. Et juste avant d’atteindre la porte vitrée qui mène à l’extérieur, elle s’arrête.

Lentement, très lentement, elle se penche pour resserrer les cordons d’une de ses bottes de travail. Ce simple geste fit plisser son pantalon au creux des fesses, les mettant en valeur comme deux miches campagnardes dans le comptoir d’une boulangerie artisanale. Puis, elle se redresse, le dos droit, la nuque fière. Sans se retourner, elle lève la main dans les airs, paume ouverte… mais au lieu d’un simple salut, elle agite doucement les doigts, comme si elle me caressait à distance. Une caresse imaginaire. Invisible. Mais outrageusement efficace.
Bonne journée, le bureaucrate aux pupilles dilatées.
Elle disparut dans le soleil de juillet. Je suis resté figé une seconde. Peut-être deux. Probablement mille. Le cœur un peu hors de contrôle, l’esprit encore collé à la silhouette de cette jardinière aux hanches incroyables.

Même en revenant à mon bureau, j’étais ailleurs. Bien au chaud. Là où ses bourrelets avaient débordé de la chaise… dans mon imaginaire. La climatisation centrale n’arrivait pas à éliminer ce surplus de BTU brûlé par l’improbable rencontre… wooooow !

Tsé… ça serait totalement débile mental si cette partie fictive avait été… la réalité. Je pense que j’ai transpiré 800 calories juste à garder un œil sur madame la jardinière… oooooh oui ! Et puisque toute histoire a une fin, j’ignore si je vais la revoir d’ici la fin de l’été. Une chose est sûre : elle n’aura plus besoin de me demander le chemin de la salle de bain. Je vais devoir redoubler d’imagination si je veux espérer une prise deux. J’espère que j’ai réussi à vous amener avec moi, dans la souffrance délicieuse de mon hyperhypothalamourite ! Hihihi ! 

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Commentaires

  1. Moi mon histoire vécu hier dans le métro après les feux d'artifices de la ronde vers 23:45. Oufff des jeunes me fessait des regards coquins du moins il essaye hihi. J'ose leur demander s'ils toujours des condoms sur eux aujourd'hui ??? Ouffff qu'ils été surpris ouffff J'ai confronté celui qui a jeter un condom ouvert dans le métro à un ancien feux hihi il m'a menti c'est pas moi tu te trompes et me refais des regards coquins un jeune homme grand cheveux plus long que toi intellocoquin frisé et 50 livre de moins et drôle de dents. Je l'ai confronté devant c'est amis et finalement tout gêne à dis oui c'est moi mais personne ne l'avait remarqué dans le métro oupsss donc ils l'ont niaissee hihi . Son ami m'a dit qu'il avait 14 ans et c'est le plus vieux de la gang hihi. Et plus tard dans le métro j'ai oser demandé à un jeune homme tu mesures combien ?? 6'6 presque chaussure 15 retiens de mon père mesure 6'8 donc il peut le rejoindre car je grandit encore hihi. Je me demande s'ils ont rêver à moi ces jeunes trop veille et trop ronde j'imagine hihihihihi Et ouff je suis trop veille pour assister aux feux mais après avoir vue les photos sur leur site Facebook je veux voir cette vue pour l'année prochaine peut être si ma santé me le permet prendre des sièges que je devais oser hier mais il avait 5000 personnes à la billetterie et je suis arrivée à 21:30 à la ronde donc été à la place habituelle hi oufff plein plein plein de jeunes qui ont chanter tous les chansons que je ne connaissais pas hihi Montréal nord écrit trop hihi

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