131- Mots doux sur la ligne (24JUIL24 1/1)!
Je me rappelle bien de mes samedis matin où papa allait acheter son journal "la Presse" comprenant une bonne douzaine de cahiers thématiques comme, art et spectacles, sports, décoration et j'en passe. C'est certain qu'à l'époque, les "sunday comics strips" étaient la première chose que j'allais lire. Qui ne se rappelle pas des aventures de Blondinette (Blondie pour le côté anglophone)? Je pense que l'on peut encore y lire Blondinette dans le Journal de Montréal de nos jours. Puis, je passais aux résultats des clubs de hockey du Canadien et des Nordiques, en passant par les nouvelles des Expos. J'incluais la lecture des milliards d'articles d'analyses de chaque minute des matchs par Mathias Brunet et sa compagnie de chroniqueurs sportifs chevronnés. Puis, je passais à la section cinéma pour regarder les affichettes des films à l'affiche, incluant ceux du cinéma l'Amour pour des films comme; "il y a plus de trous à Percé", "la pomme, la queue et les pépins"! Ensuite, je visitais la télé horaire pour connaître l'heure de diffusion et le film à venir au canal 35.. TQS.. Bleue Nuit! Les films érotiques de la télé payante m'intéressaient ici, même si nous n'avions pas le canal. Les imperfections du brouillage de ces chaînes télé permettaient parfois d'y voir des brides de scène.. de saliver l'espace de quelques millisecondes! Le télé-horaire permettait d'être au courant des moments du "Grand Débrouillage" des chaînes télé payantes.. mais bon.. jamais elles ne présentaient des films "pour adulte" lors de ces promotions grand public. Revenons au journal, je n'ai pas terminé de le feuilleter avec vous. Je terminais ma "lecture", en cachette, en consultant (et en salivant) les fameuses petites annonces classées.. les autres annonces.. pas l'immobilier ou la recherche d'emploi! C'est certain que les PAC (petites annonces classées) de la Presse n'égalaient pas celles du Journal de Montréal, mais quand même, elles me faisaient planer dans les horizons primitifs de ma sexualité. Lire les annonces d'escortes, de spectacles de cabarets, de recherche d'activité entre adultes, l'encadré TéléMatch et terminer par les annonces d'appels érotiques qui partageaient l'espace avec les médiums et liseuses de cartes!
J'ai une autre histoire personnelle assez spéciale, impliquant les lignes érotiques. À une très très lointaine époque, j'avais quitté la grande ville pour un boulot en campagne. Avant de quitter la maison de mes parents, un ami d'enfance, perdu de vue depuis des siècles, m'invite à son appartement montréalais. Ce gars, je le connaissais depuis les premiers jours du primaire avant de m'en détacher quelque peu vers la fin du secondaire. Disons qu'il avait des idées pas mal radicales ressemblant à une ode au controversé "Mein Kampf" (ouvrage idéologique rédigé par Adolf Hitler). Alors que je m'intéressais à la parapsychologie à cette époque, mon ami gavait son subconscient de concept socialiste d'extrême droite! Il a posé l'audace de s'engager comme réserviste dans l'armée canadienne pour ensuite, je l'ai appris plus tard, faire son service militaire français (ce gars a la double nationalité, française et canadienne). Toujours est-il que je me rends chez-lui à Montréal, dans un HLM de Cartierville. Cet ami, que je vais appeler Jean pour faciliter l'écriture du texte, me présente sa copine, une brunette rondouillette à longue chevelure style Julie Masse (chanteuse québécoise mariée à Corey Hart [chanteur pop montréalais]). Si je vous dis que c'est une vieille histoire, c'est que je ne me souviens pas beaucoup de ces retrouvailles. Surprise, en écrivant ces mots, des trucs remontent de mes confins neuronaux, sans avoir besoin de creuser au marteau piqueur.
Oui, nous avons souper et placoter comme il se devait. Je me souviens de m'être creusé la tête pour répondre à une éternelle question; pourquoi lui il a une blonde et pas moi? Peu importe, je profitais du premier souper à vie entre amis où "la femme du ménage" fait à manger pour la visite. Note de l'auteur; il me manque de grands pans de l'histoire même si aucune drogue ou alcool fut consommée.. la fichue mémoire. Continuons. Je ne sais pas pourquoi, mais nous nous retrouvons, tous les trois, dans un bar de danseuses du coin, le Solid Gold (ouvert en 1994). Ce qui s'est passé là-bas, ben, ça s'est évaporé de ma mémoire. Je me souviens que la copine de Jean nous a accompagné et que le duo n'était pas des figures étrangères à la faune du bar.. ça m'eût assurément pas échappé! Pourquoi venir ici et non pas au Dunkin Donut du quartier?Comment se fait-il que le couple semblent connus? Pourquoi une femme accompagnerait-elle son chum aux danseuses? Pleeeeein de questions sans réponses.
Au retour à l'appartement, une autre surprise de taille m'attendait.
Je pourrais vous inventer une suite à tout ça, mais ce n'était pas le but de l'exercice. Pour ce qui est arrivé par la suite, c'est perdu dans les limbes. Je ne peux pas dire que cette visite à Cartierville fut maîtresse de mes fantasmes à venir. Je n'ai pas adopté de "parler cochon", j'use plutôt d'un "parler sans filtre". Pour moi, les lignes érotiques font partie du "package" de l'offre de service pour adulte averti et elles ne me rejoignent pas dans mes plaisirs. Ben oui, si je vous appelle, je pourrais vous décrire les différentes caresses que je donne à mon sexe par exemple, ou encore de décrire mon sous-vêtements, toujours dans un but de faire monter la pression! Il faut savoir que je suis plutôt bien campé sous le type visuel plutôt qu'auditif. Si je reviens à cet ami particulier, aujourd'hui il est parti vivre en France, abandonnant blonde et un enfant au Québec. Travaillant dans une escouade canine anti-drogue d'un aéroport, il m'a déjà expliqué que les françaises veulent du sexe pour s'amuser, sans s'emmêler dans d'histoires à long terme.. elles veulent du cul pour du cul. Les québécoises, selon cet ami, elles ne sont pas faciles, il faut séduire davantage pour convoler dans une partie de jambe en l'air. C'est sa théorie, hihihi!
J'ai toujours essayé de comprendre comment il se fait que mon ami a traîné si tôt dans les bars de danseuses. J'ai cru pas mal longtemps qu'il était probablement un pimp.. ou quelque chose dans ce genre. Une chose est certaine, sa vie rôdait autour d'une sexualité narcissique, à ce qu'il laissait entrevoir. Mais bon, je dois dire que je n'aurai jamais le fin mot de l'histoire. Avec le décalage horaire France-Québec, j'ai parfois eu des appels de cet ami, aux petites heures du Québec, sachant que je devais jaser avec un pote en boisson!! Hahahaha! Figurez-vous que j'ai longtemps essayé de le trouver sur Facebook, sans succès. J'imagine bien que les gens aux tendances néo-nazis se cachent sous d'autres noms ou sont absents des médias sociaux traditionnels. Peut-être qu'un jour, il réapparaîtra devant moi et nous aurons le loisir de partager nos anciennes vies et je saurai s'il s'était mouillé dans le côté sombre de l'industrie du X! Myyyyystère! D'ici ce moment, je vous dis un énorme merci pour votre visite dans mon esprit déjanté! Hihihi!
C'est ici que je vous amène, les appels érotiques, qui étaient à des années lumières des communications NSFW (Not Safe For Work [Non Conforme Au Travail]) sur les téléphones cellulaires d'aujourd'hui.. surtout que ces appels étaient facturés "à la minute"! C'était avoir des échanges téléphoniques épicés pour obtenir une facture salée! Les plus vieux, qui ont connu cette époque, se rappelleront que l'on nommait ce genre de service sous le vocable des "lignes 1-976"! Lorsque tu voulais appeler, tu devais choisir la petite annonce selon ton désir du moment, soit par une description physique du correspondant, soit par un fantasme bien assumé. Je me souviens bien qu'il y avait toute la panoplie de "perversion" acceptable pour les journaux, en partant des collégiennes, en passant par les dominatrices, en visitant les duos lesbiennes ou gays et en terminant par les "grannys" (grands-mères). Il y avait autant de véritables agences qui rejoignaient toute une équipe pour servir tes désirs ou des hôtesses solitaires désireuses de demeurer indépendantes. Choisir sa correspondante devait être tout un art, bander ou mouiller par téléphone est toujours d'actualité dans la décennie 2020, hihihi! Les conversations érotiques, le parler cochon (dirty talking) est un art.. qui demeure un tabou que je ne maîtrise pas bien, mais je progresse.. hihihi! Je dois dire que je préfère utiliser d'interminables mots que d'user de la parole. Il ne suffisait pas que d'avoir la bonne parlure pour pratiquer cette activité qui devait être lucrative. Les hôtesses des lignes 976 devaient faire quelques efforts marketing pour se démarquer des pages de PAC en noir et blanc. Le truc que je connais, c'était d'avoir un prénom en "A"; Cynthia, Natasha, Pamela, Sabrina! Selon des petites recherches sur l'Internet, Les prénoms se terminant par "A" sont souvent perçus comme plus féminins et doux dans de nombreuses cultures. Ils évoquent une image plus séduisante et attirante, surtout véhiculée par l'industrie cinématographique et musicale.. Pamela Anderson, Samantha Fox, Madonna,.. etc.
Si vous voulez avoir un aperçu assez réaliste sur les fameuses lignes érotiques, il y a sur Netflix, une série télé hollandaise qui raconte comment deux frères ont lancé, dans leur pays, ces lignes apparemment très lucratives.. "Dirty Lines" ou "l'Appel du Désir". Vous comprendrez que ce n'est pas la série du siècle, mais d'une originalité bien dosée sur un sujet qui n'est pas souvent traité. Dès les premières images, vous saurez tout de suite que vous n'êtes pas aux Amériques! Peu importe, la mécanique est pareille; achat d'équipements, engager une hôtesse, louer des lignes téléphoniques, signature de contrat avec les fournisseurs en service téléphonie, publicité tout azimut. Apparemment, c'est très payant si vous avez un budget de départ appréciable.. puis.. ça fonctionne encore en 2024! J'imagine bien la correspondante "à l'eau de rose" en train de faire sa commande d'épicerie, recevoir ce genre d'appel, faire languir le client alors qu'elle est dans l'allée des congelés en gougounes et bas de pyjama Mickey Mouse! Hihihi! La clientèle de l'épicerie dévisageant la femme alors que celle-ci halète au téléphone en décrivant comment son clitoris est gonflé d'excitation! Wooooow! C'est uniquement dans les films que l'on s'exsclafferait devant la scène de l'épicerie.
Je me rappelle également avoir lu une série de bande-dessinée se nommant "I.R.$". Ça raconte les aventures de Larry Max, un agent spécial de l’IRS (Internal Revenue Service, le pendant américain de l'Agence du Revenue du Canada) qui travaille sur une division secrète traquant l'évasion fiscale des grosses pointures américains. Et au fil de la dizaine de volumes, Larry développe une liaison.. fatale.. avec une correspondante de ligne érotique! Disons que ça débute par de brûûûûûlant échanges téléphoniques entre les deux protagonistes sous la doctrine des "smartphone", où le paiement des conversations se règle par carte de crédit, ne laissant aucune question sur la facture mensuelle des appels.. hihihi! Les contribuables américains de l'histoire n'ont pas à se questionner sur les relevés du compte téléphonique de Larry!
Et moi dans tout ça? Vous vous doutez bien que je ne vous jase pas de ça par un coup de dé du destin! Ben oui, vous avez deviné, j'ai de petits trucs bien réels à vous raconter sur les appels de lignes érotiques. Ne vous m'éprennez pas sur ma personne, ces appels datent d'au moins trente ans, rien de contemporain. Ils font partie de mes expériences, bien enregistrés dans ma trame comme une "garantie à vie".. ça va me suivre tant que je ne l'oublie pas! C'est pour ça que je vous raconte cette fois où, lors d'un party trèèèèèès arrosé, nous avons décidé de faire un appel sur une ligne érotique, en gang! Le locataire de l'appartement a accepté de prendre les frais sur son bras. La femme au bout du fil, pas des ondes, elle savait que ce n'était pas sérieux et s'en fichait de se faire enbobiner par une gang de gars pré-pubères (dix-huit ans et sans expérience seeeexe pour moi.. même mon poignet était maigrichon). La correspondante ne faisait que prolonger la durée de notre appel alors que nous nous accaparions du combiné tour à tour. Nos esprits s'allumant davantage par des mots cochons, on voulait passer à.. un échelon supérieur. Le journal de notre petite ville était toujours ouvert sur la page des petites annonces. Le plus déluré de la gang, qui était également le locataire du lieu, a appelé une agence d'escorte pour réserver un duo de deux femmes pour la bande.. ouf!
Inutile de vous dire que l'on capotait devant la perspective de se tremper le pinceau. On préparait notre feuille de route pour les moments qui se promettaient plein de feeling, en incluant la liste d'attente! Ben oui! Je me rappelle qu'on se donnait des arguments pour être l'heureux élu qui sera en haut de la liste.. le premier chanceux à se "vider" les gosses. L'alcool coulait à flot, l'atmosphère était grisée par le sexe. Lorsque les deux grandes femmes de six pieds en manteaux de fourrure se sont pointées dans le portique de l'immeuble d'emprunt, nous avons vite déchanté.. ou débandé si vous préférez. Leur chauffeur, qui devait être Mike Tyson, est venu nous expliquer que l'heure incluse avec la "commande" n'était utilisable que pour un unique client. Chaque gars qui voulait une aventure avec les demoiselles devait payer le prix de base. Il faut dire que devant cette armoire à glace habituée de tremper dans ce nightlife qui nous est inconnu, nous étions des gringalets tout penauds qui n'auront pas ce petit nanane tant désiré. Pour ne pas avoir de soucis avec l'agence, une compensation monétaire a été donnée au trio pour leur déplacement infructueux. "Holala.. ces jeunes"! Probablement avons-nous diminué cette pression dans nos pubis en allant faire du grabuge dans le centre-ville. Je sais que j'ai une photo de cette soirée mémorable où un des amis "flash" son petit derrière poilu à l'œil de la lentille de mon "Kodak"!
- Hey Sandra? S'exclame tout haut, Jean. On appelle?
- Ben là, tu as de la visite.
- Fait toé s'en pas, il va se rincer l'œil lui aussi.
- Té sûre? Demande Sandra.
Pour réponse, je ne reçois qu'un clin d'œil de Jean.
Il prend le combiné et compose un numéro sans se tromper.
- Allô. Je veux parler à Jess, dit Jean. Ok et merci ma belle.
Quelques secondes d'attente avant de voir son visage s'éclairer. À moins que.. à ma grande surprise.. ses yeux doivent plutôt pétiller aux feelings alors que Sandra frotte l'entrejambe de mon ami! "What-the-fuck, qu'est-ce qu'il m'arrive", me dis-je.
- Salut Jess, ton favoris te demande qu'est tu portes comme g-string ce soir?
Sandra caresse le sexe durci de mon ami pendant que je me demande où regarder pour diminuer mon malaise. Feindre une envie d'aller à la salle de bain serait sûrement mal vue.
- Oooooh pour vrai! Vas-y ma Jess, sors ma queue, je suis bandé comme un ch'val! Suuuuce!
Alors que nous n'entendons pas la conversation du combiné, je présume que sa correspondante de ligne érotique s'apprête à "d'écrire" une fellation. Il faut dire que le spectacle s'offrant à mes yeux est pas mal incongru, surtout que Sandra expose le pénis de mon ami pour le caresser. Bon.. je dirais que "bander comme un cheval".. tout est relatif.
- Huuuuum, ta langue est magique.. tu sais vraiment sucer!
Inutile de vous dire qu'à partir d'ici, j'ai détourné le regard de la scène. Oui, aujourd'hui j'aurais sûrement "profité" du spectacle car, assurément, le duo voulait que je regarde! Comme de fait, j'étais un inculte gêné au possible à l'époque. JE ME DEMANDAIS CE QUE JE FAISAIS ICITTE!
- T'es hoooooooot Jess, té la reine de la fellation!
J'imagine que Jean va éjaculer bientôt. Les bruits de bouche se font plus rapides, les craquements du fauteuil sont insistants! Encore là, j'envie celui que je considère comme un ami malgré que je doive endurer cette immonde pression sexuelle qui se développe dans mon sexe.
- Ooooooooh.. c'est bon.. avale tout ma chéééérie!
Surtout pas regarder, même si je devine bien quelle est ce plaisir que d'atteindre l'orgasme dans une bouche avide!
- Jess, tu es magnifique.. ta voix pis toute! On se rappelle, bye!
Le combiné est raccroché, la communication est coupée. Je ne sais pas combien de temps tout ça a duré, mais il y aura une facture en bout du compte!
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