Ce serait très facile pour moi de vous placoter de mon éternel fantasme, les femmes toutes en rondeur. La redondance, le radotage et le rabâchage de mes histoires.. sont le pire ennemies de vos visites par ici. J'imagine bien que mon blog vous serait d'un ennui mortel, hihihi! Vous voyez comment je tiens à vous! Accompagnez-moi, pendant que je réfléchi du comment vous garder à l'écoute. Lors d'un dimanche après-midi de grisaille où tombait un crachin, je travaille sur la rénovation d'un abris-jardin sur ma cours. J'écoute un balado (podcast) pour occuper mon esprit, comme à mon habitude. Je vous dirais qu'en bricolant, ce n'est pas un exposé audio sur les tendances électorales qui va me faire oublier mes tables de décimales du système d'unité impériale (je connais bien mon gallon à mesurer.. mon mètre à mesurer devons-nous dire aujourd'hui). Je mesure par deux fois le poteau à réparer, "
..le débat environnemental est complètement éclipsé par la droite laconique que nous avons placé à la tête du pays..", je coupe ma planche à la scie à onglet, "
..la population tiens à cœur la protection de l'environnement alors que les gauchistes se prononcent en défaveur de la taxe carbone..", je vise mon morceau bien droit, "
..qui réclame le droit de brûler des hydrocarbures dans des activités aussi puériles que faire du VTT à grand bruit sur un sentier traversant des aires fauniques en voie de disparition..". Ouf! Je ne suis vraiment pas un émule des
Richard Martineau (commentateur et chroniqueur québécois à la verve bien pendante) de ce monde. Je retire mon téléphone cellulaire de ma poche en me disant que justement, ces débats sont du radotage pur et dur! Dans ma liste de lecture
Spotify, il y a ce nouveau podcast qui me fait de l'œil, que je ne connaissais pas jusqu'à ce que l'algorithme d'écoute me le propose (elle me connaît plus que moi-même).. "
Cindy l'a dit" avec
Cindy Cinnamon.. hum.
Cindy Cinnamon? Vous connaissez? Il faut dire qu'à l'écoute du premier épisode de son podcast, je n'avais qu'une vague idée de qui elle est. Puis.. j'ai dévoré chacune de ses émissions disponibles, montées sous la forme d'un appel téléphonique! "
Queeeeelle voix envoûtante"! Un déclic mental c'est fait, des petits feelings sont remontés, ce que je connais d'elle m'est revenu. Il y a une trentaine d'années, Cindy avait tourné des scènes érotiques dans une caserne de pompiers de la ville de Québec, sous les yeux de ceux-ci! Touuuuuus les médias s'étaient emparés de la nouvelle (qui n'en était pas une); journaux, radios, télés.. incluant, bien entendu, le fameux
Photo Police! C'est de cette façon que Cindy est entrée dans ma vie, jeune adulte que j'étais. Je peux dire que mon intérêt pour le film est disparu avec le tapage médiatique qui suivait le "
dossier".. l'histoire est morte au feuilleton. Il faut que j'ajoute que la sexualité était un truc extrêmement secondaire et tabou dans ma vie des années 90. Probablement que Cindy est passée inaperçu dans mes souvenirs pendant toutes ces années parce qu'elle n'était pas grosse, hihihi! En tout cas, c'est à la découverte de son balado que j'en ai appris davantage sur sa vie d'avant et d'après, ce fameux film. Pour vous faire une courte introduction, Cindy est rapidement devenu une effeuilleuse de cabaret (une danseuse nue si vous préférez), dès qu'elle eut sa chance d'essayer le métier.. avant sa majorité! Elle a roulé sa bosse, parcourant les bars de la province jusqu'à ce que les danses contacts deviennent la raison d'être de ces établissements. Son modus operandi est devenu tout autre suivant cette mutation de l'industrie avec les fameuses "
danses à dix". Sa notoriété aidant, elle n'acceptait plus que des contrats en tant qu'artiste invité lors de soirées publiques et privées. Aujourd'hui, mon internet me dit qu'elle gère une boutique érotique "
en ligne" incluant des contrats médiatiques de participation à différents shows. Voilà pour sa petite histoire, que j'en connais!
Je vous raconte ceci parce que ça m'a fait penser que j'ai bien connu la grande époque des bars de danseuses, avant que les motards viennent semer la pagaille et que les policiers viennent y faire un grand ménage. Autant pendant l'époque de mon Cégep et de mon premier "
vrai" boulot permanent, j'en ai fait des partys, bu de la bière, vomi de l'alcool et allé aux danseuses.. pour récolter la gueule de bois au lendemain. Alors que mon gars me raconte sa première soirée aux danseuses pour ses dix-huit ans, pourquoi ne pas en profiter pour me remémorer cette époque.. qui m'a coûté bien des payes! Je vous ai déjà raconté plein de trucs que j'ai vécu dans ces bars d'effeuilleuses comme, la première fois que je voyais des seins nus et une vulve, comme tomber en amour avec les rondeurs d'une artiste danseuse, comme mon premier contact avec la drogue, comme ma première fellation. Je pourrais rajouter que finir la soirée dans un bar de danseuses alors que l'on est déjà sur le party, ce n'est pas une bonne idée pour économiser de l'argent!! Bien sûr que j'y suis déjà allé pour sortir tranquillo avec des amis, pour une fête de dix-huit ans, pour un enterrement de vie de garçon, même pour.. le soixante ans d'une connaissance qui c'est payé une "
danse" en mode isoloir! Je suis forcé de constater que ces bars furent un partenaire non négligeable pour mon éducation sexuelle. Je ne dis surtout pas que c'est une réussite, mais bon, je me souviens de bien des trucs et je n'y regrette pratiquement aucune de mes visites, hihihi, sauf peut-être les plus onéreuses. Dans le temps, cinq dollars pour une bière (4$ la bouteille 1$ le pourboire) coûterait dix dollars en argent 2024, selon l'inflation calculé par la
Banque du Canada.
Je dois dire que les femmes telles que Cindy Cinnamon ont davantage d'impact que vous ne pouvez le croire lorsqu'elles ne demeurent pas silencieuses. Déjà en partant, être une danseuse nue n'est pas quelque chose de bien standard. Je vous mets au défi d'écouter le fameux podcast de Cindy pour y découvrir son côté de la médaille du métier (apparement, en Ontario, les danseuses ont un permis de travail). L'impact de Cindy et de ses collègues ont un effet durable, je vous l'assure! Si je jase de cabaret érotique avec mes collègues, ce n'est pas long que la discussion s'anime et que chacun y va des ses anecdoctes plus un moins épicés. Aucun ne dira qu'il visite encore ce genre d'endroit, quand-même, la nostalgie est visible dans les regards pétillants! Mesdames, sachez qu'aller pour la première fois dans un club de danse à gogo est un rite de passage vers la vie adulte, hihihi! Psssst, ce n'est toutefois pas obligatoire (et peut-être mieux ainsi) de vivre l'expérience d'une première vulve gros plan sous les black light dans un club, mais, ça te marque au fer rouge pour la vie! Je n'ai pas connu d'amourette d'adolescent, comme première expérience avec la sexualité. C'est probablement hautement riche en feeling en vrai, soit avec une partenaire qui va te permettre d'y déposer tes doigts, ta langue ou ton pénis! Comme il y a toutes sortes de monde sur Terre, genre, des gens coincés qui me ressemble, ces clubs de nuit sont une boîte à surprises. S'asseoir au pied du stage où des femmes se déshabillent tout en présentant un numéro d'acrobatie sur un poteau chromé.. c'est.. inoubliable! Surtout si elles terminent leur numéro en ciseau devant ta face en exposant leur sexe.. c'est fou!
Ok ok ok, je me calme les hormones! Je ne fréquente plus ce genre d'endroit depuis, une éternité.. ça doit faire un bon vingt ans.. sans remords ni regrets, héhéhé! En écoutant Cindy raconter ses expériences dans les clubs érotiques, je vais vous faire un portrait plutôt humoristique des profils de la clientèle que l'on peut y rencontrer. J'ai déjà visité des petits bars de villages, des cabarets de grandes villes, des établissements qui n'existaient que pour les activités sexuelles derrière les portes closes des isoloirs. En gros, partout c'est le même modus operandi pour la clientèle; tu franchis la porte d'acier au bout d'un couloir sombre, tu paies le doorman, tu paies ta consommation, puis tu regardes.. pas uniquement les danseuses, la clientèle surtout! Tu n'es jamais allé là? La jungle de ces bars est hétéroclite, probablement tu es / tu seras.. un de ces clients, hahaha!
Le
couponneux; c'est l'homme qui recherche les promotions sur les consommations ou les soirées de type événementiels. "
Est-ce que c'est deux pour un après minuit, sur l'alcool je veux dire"?
Le
roi du shooter; c'est le client qui sort en bande le vendredi et le samedi, près à dépenser sa paye pour saouler sa bande et lever le party dans la place. "
Une autre tournée de shooter Screaming Orgasm, enwouèye nous ça ma belle"!
Le
débutant timide; c'est la première fois qu'il entre ici et ça se voit. Il évite de regarder les femmes et sue à grosses gouttes lorsque la serveuse à craque de sein abyssale lui demande son choix de boisson. D'ailleurs, il est toujours prêt à prendre la poudre d'escampette. "
Est-ce qu'elle désinfecte le poteau après chaque danse"?
L'
observateur mystérieux; lui, c'est un client solitaire. Il est assis dans un coin sombre, regarde tout en silence, ne bouge presque jamais. Son verre de bière ne se vide pas, comme s'il régurgitait chacune de ses gorgés. Même la serveuse fait tout pour l'éviter. Parfois il se déplace sur le bord du stage lors de la troisième partie du numéro d'une artiste, mais il revient aussitôt dans l'ombre dès le spectacle terminé. "
Non, pas tout de suite un autre verre, je n'ai pas terminé ma bière".
Le
buckboys; c'est le client qui ne traîne jamais là seul. Toujours sur le party, il fréquente souvent le bar, ce qui lui donne une certaine familiarité avec le personnel. "
Hey doorman Bob, pourquoi les danseuses n'ont-elles jamais froid? Parce qu'elles sont toujours bien couvertes de pourboires"!
Les
chums; ce sont les amis du buckboys, ceux qui dépensent sans compter. On les entend partout dans le bar et ils aiment montrer que l'alcool coule à flot. Ce sont eux qui réservent les loges VIP. "
Ma chérie, va chercher tes deux amies et vient nous faire un show"!
Le
radoteur; c'est le client solitaire qui n'hésitera pas à venir te jaser si tu t'installes près de lui. Il te racontera ses expériences dans d'autres bars de danseuses, comment c'était mieux "
dans le temps" et analysera la qualité des femmes se présentant sur la scène. "
Celle-là est assez grosse pour faire plier le poteau"!
Le
romantique; seul ou en groupe, ce client croit qu'il peut trouver l'amour de sa vie dans un bar d'effeuilleuses. S'il jette son dévolu sur une danseuse, elle risque de passer la soirée avec lui, une danse après l'autre. C'est un client fidèle qui risque de revenir chaque fois que cette même artiste danseuse sera présente. "
Elle m'a souri, je suis en amooooour"!
Le
gars trop saoul; trop de verres plus tard, il risque de faire connaissance avec le doorman pour avoir été obscène envers le personnel et faire du grabuge envers les clients. De plus, vous avez une chance de le voir tourner autour du poteau avant de le voir tournoyer dans la garnotte du stationnement. "
Mademoiselle, je peux garder ton g-string"?
Le
groupe d'enterrement de vie de garçon (ou de 18 ans); bruyants, ils font la fête pour un ami qui va se marier (ou qui vient d'avoir dix-huit ans), créant un chaos joyeux. Souvent, le nouveau marié se retrouvera sur le stage pour une petite séance d'humiliation en public. "
Lâche-toi lousse avant d'être attaché à la patte du poêle"!
Et voilà, j'espère que j'ai réussi à démystifier les bars de danseuses pour vous si vous n'y avez jamais mis les pieds en tant que client! Apparemment, de plus en plus de femme compte pour la clientèle de ces clubs et j'ai lu quelque part qu'elles forment cinq pourcents des entrées. Si je me souviens bien, c'est un chiffre d'avant la pandémie. Bon.. ça me parait quand-même surestimé comme ratio. Grosso-modo, ça voudrait dire que pour chaque 100 clients sur place, 5 seraient des femmes. Aucune de mes connaissances m'a déjà avoué avoir été dans ce genre de bar alors que moi, je n'hésite pas à avouer avoir adoré mon expérience au
281! En tout cas, le milieu a évolué depuis que "
toucher n'est plus péché" dans ce genre d'établissement. C'est surtout devenu moins festif et plutôt axé sur la visite en isoloir.. que j'ai vite constaté lorsque je suis allé dans un cabaret d'une petite ville pour le soixantième anniversaire d'une connaissance. Pour terminer, je vous invite de nouveau à écouter le podcast de Cindy Cinnamon. Elle est très prudente dans ce qu'elle raconte et sa voix joue beaucoup dans l'ambiance de l'émission. En y pensant, si j'étais un personnalité du jet set, je me demande bien quel impact aurait la diffusion de mon blogue sur ma carrière? Hihihi! Vous savez,
Jonathan Roberge (acteur québécois) est devenu en demande (pour du bon seeeexe), autant chez les hommes que chez les femmes, depuis son passage au podcast
Sexe Oral! Pourquoi je me gènerais, surtout que mes histoires sont pas mal atypique!! Ouin.. j'imagine que ce serait pas mal délicat.. hoooolala! Anyway.. je vous dit.. à la revoyure!
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