144- Une question d'âge (04JAN25 2/2)!
Écrire sans fin, je pense que j'ai raté ma vocation première, mais bon, l'écriture est ce qui m'a aiguillé, à l'origine, sur mon plus cher fantasme. Ce n'est pas grave si les mots ne sont pas mon gagne-pain, je me donne quand même de bons moments pour m'embarquer dans de petits projets de rédaction (ce blogue) avec un sujet qui me tient beaucoup à cœur : les femmes dodues, incluant la vision masculine des histoires à feeling... j'en baaaaave ! Je suis conscient que la pornographie "grand public" a comme public cible les hommes, offrant peu de place au plaisir féminin (si ce n'est quelques coups de langue sur les seins et la vulve, au début de chacune des scènes {heu... non... pour vrai, je n'en sais rien [croyez-moi, je vous en prie]}). Disons que c'est le pénis qui sonne le tempo du scénario et qui a la mainmise sur le mot de la fin. Puis, il y a la littérature "rose", qui est davantage féminine (scénarisée par des femmes, écrite pour un lectorat féminin), que je me plais parfois à lire. Je ne parle pas des Harlequins (que j'ai déjà lus plus jeune sans comprendre la complexité des sentiments.. que je ne saisis toujours pas), mais de tous les Fifty Shades of Grey de ce monde. Sans écrire de roman, je dis que mon écriture est du style "pornoromantique" ! Oui, j'y offre une grande place aux préliminaires... incluant les freeeeeenchs qui me sont si chers... huuuuuum !
Ceci étant dit, j'aimerais tout de suite présenter la suite de mon histoire où une différence d'âge entre les protagonistes était assez flagrante. La lecture de la première partie est obligatoire et vous la trouverez au texte numéro 142. Si vous n'aimez pas trop la lecture, passez outre les quatre premiers paragraphes... gurlp... beaucoup de flafla qui vous irritera si les mots donnent des maux !
Est-ce que cette rencontre m'a rebuté ? Pas du tout. Je peux même ajouter que cet écart d'âge est, pour moi, un bonus. Je demeure convaincu que les femmes d'âge mûr (hihihi) ont assez de jugeote pour évaluer ce qu'elles recherchent dans le genre de relation où l'aventure est en premier plan. Ce que j'y ai principalement découvert, je vous le livre en grande primeur! Chez ces femmes, alors qu'une grande portion de leur sphère matérielle est comblée, elles gardent un coin de leur doux foyer pour accueillir un partenaire feeling qui occupera une partie de la sphère émotionnelle. Même si les draps ont été changés, que les chaussettes de l'ancien locataire sont jetées et que la table de chevet accumule de la poussière, ces femmes ne sont pas nées de la dernière pluie : elles savent ce qui est bon pour elles. Leurs portes vers cette intimité si sacrée ne s'ouvriront que si le protagoniste en vaut la dépense en énergie! Voilà.. prouvez que vous avez de la valeur calorifique à leurs yeux messieurs!
Gardez à l'esprit que la drague et la correspondance bouffent de la vitalité sans bon sang, si vous ne le savez pas, MAIS, elles peuvent être la source chaleureuse d'un intense Chinook (vent chaud emblématique des prairies canadiennes). Je m'égare de mon histoire, le temps de vous laisser lire la première partie publiée de cette série de textes. Pour tout vous résumer, j'ai fait connaissance avec une femme de onze ans de plus que moi, via les réseaux. Dès notre première rencontre, elle m'a remis cet ultime lien de confiance sur un plateau d'argent : la "clef" de son chez-soi ! "Je t'invite n'importe quand !" Hooooolala ! En pensant à toutes mes aventures passées, ouf, je m'aperçois que ce scénario de "la clef" est arrivé plusieurs fois.
- Salut Martine ! Aurais-tu le temps pour partager un café demain matin ? lui demandai-je en guise de première fois chez elle.
- Oooooh oui, je vais t'attendre ! Tu passeras par la porte-patio, ma voisine d'en bas risque de se faire pas mal d'idées.
- Je me déguiserai en plombier si tu veux.
- Non, ce n'est pas ça. Nous avons pas mal d'atomes crochus, moi pis elle. Tu regarderas par sa fenêtre, tu vas voir qu'elle a pas mal de problèmes... c'est une ramasseuse compulsive.
- Pas chanceuse de devoir dealer avec ça. C'est des trucs pour les services sociaux de ta ville.
- Ouin ! Mais c'est délicat à denoncer.
Peu importe le voisinage, je n'allais pas là pour changer le monde, mais pour y distribuer des feelings... et pas n'importe lesquels ! Ce qui me surprend, Martine habite un coin cossu de la ville où je ne pouvais pas appréhender que ce genre de chicane de voisin existait. Dans la ville où je gagne ma vie, il y a justement un de ces quartiers résidentiels d'appartements ou de maisons style duplex transformées en quatre-plex mal entretenus, avec des parterres jonchés d'équipements de jardin mille fois rapiécés, pour ne pas dire des carcasses. N'importe quel piéton sait qu'il a mis pied dans le quartier emblématique lorsque les engueulades bien senties s'entendent à des lieux lors des belles soirées d'été ! "Toc-toc-toc", sur la porte-patio, en frottant mes souliers sur le paillasson de tapis gazon. Elle est là, ma dulcinée, tout sourire, les bras grands ouverts, les lèvres entrouvertes, prête à accueillir une chaleur qui fait tellement de bien à l'âme. Vite... la bise timide, des becs prudents, une embrassade chaude, des frenchs cochons !
Le consensus populaire dit que le french kiss est un préliminaire... mais votre humble blogueur range ces fameux becs mouillés sous l'onglet... acte sexuel bien assumé ! Vous savez autant que moi que le sexe, ce n'est pas juste la pénétration et l'éjaculation, mais oublions ce débat pour le moment, revenons à Martine.
Elle m'accueille dans son monde avec une jupette-culotte qui lui sied à merveille. Le tissu est assez mince pour que mes mains qui s'y promènent soulèvent des frissons chez mon hôte, l'obligeant à me réclamer davantage d'échanges de salive... wooow ! Bien sûr, cet accueil et la visite du condo se font main dans la main, jusqu'à ce qu'un élan de passion emporte mon amie : elle s'élance passionnément dans les tenants et aboutissants de son fameux passe-temps (que je garderai secret parce qu'il est assez singulier). Même si cette occupation n'est pas courante, je connais une autre femme ayant les mêmes goûts (rien n'est dit si elle rencontre des hommes, mais je ne pense pas).
Puis, on revient vite à la cuisine pour un passe-temps du genre pluriel : la caféine et les caresses.
- Wow ! Tu es vraiment bien équipée côté caféine ! Cafetière single cup, multi-tasse, espresso, cappuccino ! Tu as même un moulin à grains ! Je suis jaloux et je pense sérieusement à te marier… juste pour ta machine !
- Tu es trop chou, mon adorable félin ! Tiens, tu peux tout de suite me passer une bague au doigt, me dit Martine en se penchant vers l'évier pour nettoyer la cuillère porte-café (porta-filter) de la machine.
- Tu sais bien que je vais te "passer" autre chose avant la bague.
Sans lui demander, je place mes mains sur ses hanches pour caresser tout ce qui s’y prête. Mes avances semblent lui plaire, vu qu’elle arque son dos pour plaquer mon érection tout juste entre ses fesses. "Hum, c’est teeeeellement cochon !" Elle penche la tête vers l’évier, libérant son cou pour… des beeeeeeecs bien sentis (yo les gars, toutes les femmes le disent, se faire embrasser dans le cou est un TURN-ON). Je fais quand même attention de ne pas trop mettre d’étincelles aux poudres, je veux ce fameux café… tsé… en tant que caféinomane bien assumé, il y a des trucs qui passent avant l’échange de feelings !
Ma seule option pour obtenir ce nectar de la Colombie, c’est de laisser tranquille Martine alors qu’elle est dans une suite d’opérations digne des plus expérimentés baristas ou, comme je l’ai affectueusement surnommée, ma "baristette". Le temps que tout s’infuse, je m’assois à la table de cuisine, placoter est ma meilleure option pour survivre au goutte-à-goutte de la cafetière. Mon hôtesse ne l’entend pas de cette façon. Elle choisit de poser son popotin sur mes genoux, pour que je jette un coup d’œil au soutien-gorge choisi pour l’occasion. Ouf, ça ne prend pas davantage d’explications pour que je glisse une main sous la blouse…
- Ooooh… tu en as choisi un avec des bonnets très texturés !
- Est-ce que tu aimes ?
- Mets-en ! Les motifs 3d ajoutent tellement d’effet sexy aux sous-vêtements féminins.
- Veux-tu le voir avec les yeux ?
- Tu penses réellement que je vais dire non ? Hahaha ! Ce serait du gaspillage de garder cachée une aussi belle pièce de charme ! Dis-je, les pupilles dilatées.
Un bouton est dégrafé, un bonnet est bien en vue, des étoiles filantes défilent dans mes yeux… incroyable moment… je vous le jure ! Les seins seront toujours, pour moi, un outil de séduction redoutable qui m’enlève toute inhibition. Comment résister à l’envie de les prendre à pleine main alors que je tiens à ma merci mon hôtesse ? Impossible. Bécoter en caressant des boules, oooooooh, ça vaut toute la caféine du monde. Heu… non… presque… hihihi ! Ce moment de pure magie de fée marraine prend fin avec l’appel du mage Lagostina !
Oui, savourons notre bouillon caféiné, le temps avance, le boulot réclame son droit sur l’organisation de ma journée. On déguste cette pause, gorgée par gorgée, caresse sur caresse, jasette sur jasette. Nos jambes embarquées l’une sur l’autre, nos mains glissent sur les cuisses, nos doigts farfouillant dans des recoins toujours plus intimes. Je ne peux pas vous cacher que j’adore parcourir les bourrelets de hanche et de bras, les cuisses débordantes et les mollets gigoteux ! Comme je l’écrivais plus haut, je suis très loin de la notion de "préliminaire". Tout ça fait réellement partie de l’aventure feeling.
Alors que je ne m’y attendais pas, Martine ose frotter timidement cette bosse oblongue tendant mon pantalon sur l’entre-cuisse… holala ! Seuls les gars peuvent comprendre le ressenti de ce geste et en appréhender les vagues d’éclairs qui montent jusqu’à la tête par la moelle épinière. C’est tout simplement un capharnaüm de sensations qui affluent à chacun des va-et-vient sur la hampe… MAIS…
AAAAAAARGH ! Même si c’est une énorme torture pour l’un comme pour l’autre, on doit y mettre un signal d’arrêt. L’heure limite que l’on s’était donnée est atteinte, le fond de nos tasses à café est visible. Le moment déchirant pour se quitter est tout juste arrivé ! Ça promet beaucoup pour les prochaines fois, n’est-ce pas ? Moi qui croyais tout vous écrire non-stop en un minuscule texte… ouf ! Si vous saviez comment ces moments affluent à l’esprit et à mon appendice mâle alors que je porte ces images en mots à travers ces récits. Je n’ai pas de soucis à vous ajouter une troisième partie à cette mini-série de textes.
Avant de se quitter, voici la définition du mot "préliminaire" selon "Le Robert" : "qui précède, prépare une autre chose considérée comme essentielle, plus importante." J’ai de la misère à concevoir que, genre, caresser une partie intime ou embrasser cochon puissent être considérés comme moins essentielle que la pénétration. Le sexe est un TOUT… méditez là-dessus avant que je vous revienne avec mon prochain texte. Eh oui, je dois aller calmer ce qui est dur comme du bois dans mon short. Tergiverser sur ce genre d’aventure m'enflamme tellement ! Alors, un énorme merci d’être passé ici et d’avoir partagé mes booooons feelings !
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