097- Opération D.I.L.D.O (23JUN23 1/2)!

Délire Intense Libérant des Ondes Divines.. oui.. acronyme paaarfait pour les deux côtés de la médaille de ce joujou pour plaisirs intimes! Ne vous en faites pas, vous comprendrez ce que je veux dire si vous lisez le texte jusqu'au bout. Pour cet article, je vais explorer quelque chose que je trouve personnellement, extrêmement cochon! Attention, si mon exploration d'une sexualité que je ne connaissais pas il y a dix ans (je suis cinquantenaire en 2023) vous perturbe, vous allez devoir vous passer de la lecture de ce billet, ça risque d'être explicite. Mais non, je ne m'en vais pas explorer des fantasmes qui se rangent du côté des déviances (paraphilies)! Certaines correspondantes avec bénéfices m'ont fait découvrir leur jouet sexuel, des gugusses en silicone quoi, certains à batterie, d'autres uniquement phallique! Et de ces joujoux pour les plaisirs féminins, si vous êtes un homme, j'ai le goût de vous mettre au défi de tenir un de ceux-ci dans vos mains si vous ne l'avez jamais fait. Ma première fois fut bluffante pour mon esprit. Je dirais que c'est.. intimidant! Premièrement, voir ce jouet comme un compétiteur n'est vraiment pas une chose à faire. Deuxièmement, je sais où diriger ma langue, mes doigts et ma queue, mais avec un jouet, mes points de repère ne sont plus disponibles. Troisièmement, c'est déroutant pour le mental parce que j'ai vite compris que c'est coooooochon au boutte!

J'y ai pensé longtemps qu'il y avait probablement une composante "fantasme" acquise par des expériences, images, sensations ou excitation sonore lié à quelconque moment de mon jeune temps. Ne vous doutez pas de moi, hihihi, j'ai peut-être trouvé d'où ça vient. J'ai un souvenir assez clair de la première fois que j'ai vu un objet phallique de ce type. Ce souvenir remonte à..1989.. une année où Patrick Roy a amené le Canadien en finale contre les Flammes! Ben non ne quittez pas! Ce n'est pas une histoire de hockey que je vais vous raconter, 1989 fut bien d'autres choses comme; le massacre de l'École Polytechnique, la réélection de Brian Mulroney (un Baie-Comois) et la fameuse crise d'Oka! Ce fameux souvenir que je veux vous relater n'est pas ça non plus. L'actualité avec un grand A se grave au fer rouge dans nos neurones, d'autres trucs qui semblent anodins.. le peuvent à leur tour.

Reculons vers cette journée de Saint-Valentin scolaire "class 89's". En fin d'après-midi, il y a un cours de "je ne m'en rappelle plus". Tous les étudiants placotent ensemble, l'atmosphère est détendue. Bien sûr, l'étudiante la plus jolie de la classe est le centre d'attention. Une beeeelle grande fille mince et sportive, blonde, lunettes au cadre blanc, disons qu'elle faisait tourner bien des têtes. Quand tu te souviens de son nom au complet après plus de 35 ans, elle devait être pétard dans nos têtes d'ados! Puis, ce n'était pas la fille populaire et bitch comme dans les films. La preuve, j'ai eu droit à un bec de fin d'année (et probablement ma première érection, hihihi) sur une joue que je n'ai pas encore lavée 😅. Revenons à cette Saint-Valentin, tous les étudiants forment un cercle autour de.. Marie-Andrée.. et de l'étudiant masculin le plus populaire du groupe. Il lui offrit un cadeau de Saint-Valentin, que toute la classe est avide d'en voir le contenu.. suspense!

L'emballage n'est pas épargné, le boîtier est "sans nom". Marie ouvre le paquet oblong par l'une des extrémités et fait glisser dans sa main un objet non identifié. Un gros crayon marqueur? Un modèle réduit de fusée? Un bibelot pour aquarium? Beeeeeeen non.. il ne fut pas long de comprendre que c'était un vibrateur.. blanc, strié de canaux sur sa longueur, une extrémité effilée! Nous en étions loin des objets phalliques à apparence ultra-réaliste ou high-tech d'aujourd'hui. Au-delà de l'objet.. ce malaise infini pour cette étudiante. Je me souviens que lorsqu'elle eut le vibrateur dans les mains, le temps s'est figé dans une incompréhension globale de la classe en entier. Les quelques secondes où tout le monde compris ce qu'elle avait dans les mains, c'était trop tard, même si le vibrateur retourna viiiiiiite dans sa boîte. La classe s'embrassa d'une hilarité sans retenue. La suite genre, comment la journée s'est terminée, c'est tout oublié. Je ne crois pas que la moquerie est restée longtemps sur toutes les lèvres. Ce qui était à la mode dans le temps, pour un gars, c'était la crainte de se faire tirer jusqu'à terre ses pantalons joggings. Ça marquait beaucoup plus l'imaginaire collectif et était source de moquerie pour l'éternité si les bobettes suivait le même chemin. Une chance que les vidéos cellulaires n'existait pas pour immortaliser ces moments peu glorieux.

En y repensant en 2023, j'essaye de comprendre comment en 1989 je pouvais savoir ce que c'était un vibrateur, sans Internet et ayant tout juste arrêté d'aller à l'église en gardant l'argent de la Quête pour des bonbons au dépanneur. Les premiers trucs qui me viennent à l'esprit, ce sont les BD Rubrique-à-brac destinées à un public plutôt adulte. Les histoires aux références sexuelles étaient assez nombreuses pour.. apprendre des pratiques récurrentes, comme l'utilisation du fameux dildo! Comprendre des pans de la sexualité par les BD, c'est assez weird, mais probablement pas pour un rat de bibliothèque. Rappelez-vous que quelques années auparavant, je me suis masturbé devant une BD d'Elsa la louve des SS.. ouf! Je ne sais pas trop pourquoi cette bulle de souvenirs remonte à l'esprit, mais j'ai comme l'impression que le mythique groupe RBO m'a "appris" des trucs vulgaire lié au sexe, mais c'est une impression. Toujours est-il que l'histoire du vibrateur avec l'étudiante Marie-Andrée a étampé mon imaginaire de fantasmes.. me laissant longtemps voguer dans des scénarios pornos liés à ce mauvais coup, pour m'autosatisfaire.

Conséquence pour elle après 35 ans? J'en ai aucune idée (elle semble avoir un profil Facebook, mais est-ce elle?). Pour moi? Les dildos et les vibrateurs font partie de mon univers de tabous que j'ai réussis à percer très récemment, je pourrais dire! Si vous avez lu mes textes nommés "correspondante avec bénéfices", c'est elle la première qui m'a permis de m'ouvrir à ce fantasme. 

Dans nos échanges de correspondances sucrées salées et pas mal épicées, elle m'envoyait parfois des photos où elle se masturbait avec un genre de jouet phallique en silicone mauve, de forme pas mal basique, d'un design assez mal défini, mais qui ne servait qu'à une chose, la pénétration, hihihi! Ces photos de ladite chose me laissaient mi-figue mi-raisin. C'était excitant de savoir que ma correspondante utilisait un dildo, sans que je ne sois là réellement pour la voir se trémousser, l'entendre gémir.. hooolala! Oserais-je lui faire une petite demande spéciale.. ouuuuuuui! Lors d'une de nos rencontres chez elle, je lui ai demandé si elle voulait me montrer ce dildo apparaissant sur les photos. Ooooooooh.. je peux vous dire que la première fois que j'ai eu l'objet dans les mains, pas un godemichet neuf dans sa boîte, mais celui que mon amie utilise régulièrement pour se masturber, je me suis senti tellement gêêêêêné! C'est pratiquement indescriptible comme réaction, comme si tu tenais en main l'objet tant désiré, genre le petit garçon de dix ans déballant son Nintendo à Noël. Tremblement, moiteur, ébahissement.. totalement indescriptible. Ça ressemble à la fois où j'ai touché le pénis d'un homme, cette pièce anatomique inaccessible qui s'est présentée durcie à moi.. feelings indescriptibles au toucher, brisant à jamais un tabou.

Ces impressions impossibles à décrire, je pourrais bien les ranger sous l'onglet "orgasme intérieur".. ouuuuui.. c'est ça! Revenons à ma petite première où je tenais le mythique objet dans les mains. Dès la surprise et le choc initial évacué, je retourne à un cunnilingus intense pour, vous avez bien saisi, faire mouiller au maximum mon amie avant de pénétrer cette chatte dégoulinante de plaisir avec le dildo! Tabarouette que c'est coooooochon! Anticiper ce qui s'en venait était aussi torride que de traverser la barrière des petites et grandes lèvres avec le bout arrondi du dildo ondulé! En tout cas.. ce plaisir intérieur qui m'anime est impossible à mettre en mots en regardant le dildo disparaître dans le vagin, avalé par ce tunnel tapissé de terminaisons nerveuses. Puis, retirer lentement le dildo mouillé et luisant, pour le pénétrer de nouveau. Wooooow! Je n'ai pas toffer longtemps avec ce régime de souffrance dans mon "intérieur", le dildo a été remplacé par mon pénis, en chair et en os.. heu.. non.. pas en os.. c'est juste une question d'apport de sang.. hihihi!

Ooooh, je m'arrête ici.. je garde des trucs pour la deuxième partie de ce billet. Vous comprenez d'ores et déjà ce que je veux dire par les deux côtés de la médaille d'un dildo, celui qui "donne" (moi et le dildo) et celui qui "reçoit" (elle et son intimité).. les deux volets y trouvent leur compte, hihihi! Mais ça, je n'ai aucune idée si je suis unique en mon genre ou si les autres hommes vivent ce genre de feeling pour la même raison! Dans le prochain billet, je vous raconterai d'autres expériences avec d'autres correspondantes qui m'ont donné cette chance de toucher un de leurs jouets intimes.. OMG.. c'était aussi mémorable!!! D'ici ce moment, soyez sage et rechargez vos jouets (n'oubliez pas comme moi 😅 avec mon masturbateur pour hommes)! Meeeeeerci de votre visite!

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