004- Jeune.. cette chanteuse m'a déboussolé (06DEC22 1/1)!

Au fil du temps, je peux vous dire qu'une nouvelle correspondance commence presque toujours par la même question : « d'où vient ce désir pour les femmes rondelettes » ? Je vous jure que je ne fais jamais de copier-coller pour répondre. Chaque fois, c’est un élan d’introspection, suivi d’une bonne dose d’improvisation. Au gré des discussions, ma réponse se peaufine, se nuance, se colore un peu plus. Petit à petit, cette espèce de « self-introspection » m’a ramené (ou fait redescendre…) toujours plus près de mon adolescence.

Ben oui… j’avais une tante aux seins énormes et ventre plutôt pomme, qui me faisait carrément trembler de feelings. À ce jour, je ne sais toujours pas si elle était consciente que cet attribut généreux pouvait émoustiller sa joyeuse bande de neveux lors des baignades d’été... hihihi! À part matante, d’aussi loin que je me souvienne, il y avait une chanteuse rondelette qui est venue prendre le Québec par surprise avec un premier hit musical devenu légendaire, propulsant la pop québécoise dans les hautes sphères des chansons éternelles.

On recule jusqu’en 1988. « Bye Bye mon Cowboy » tourne en boucle sur tous les palmarès, le Québec surfe sur la vague Mitsou... pendant que moi, je chavire. Littéralement. Je suis en amouuuuur !

Dans ces années là.. la nuit, je rêvais à la fameuse jeune chanteuse, je regardais son fameux vidéoclip sur Musique Plus avec beaucoup de déééésir. Chaque fois que je voyais son petit kit blouson noir, bottes et jupe assorti, je capotait ma viiiiie! D'ailleurs, ce fameux ensemble emblématique, incluant le chapeau, que portait Mitsou dans le vidéoclip, il est maintenant exposé au « Temple de la Renommée », soit, au Musée Canadien de l'histoire à Gatineau, en 2025. 

Sont venus ensuite les autres succès de son premier album El Mundo : La Corrida, puis Les Chinois... OMG. Ce vidéoclip-là, je pense que c’était ce qu’il y avait de plus seeeexy à mes yeux d’ado en ébullition. C’était fou le sex-appeal qui s’en dégageait ! Pssst ... je viens de le revoir sur YouTube... bon, oui, le son et l'image ont vieilli — un peu comme du vin de dépanneur — mais les feelings anthologiques sont encore là, solides comme jamais !

Évidemment, j’ai remplacé les posters de Samantha Fox dans ma chambre par ceux de ma nouvelle coqueluche blondinette aux courbes voluptueuses. Et puis... le climax arrive. L’incroyable vidéoclip qui passé à l’histoire, celui qui a déclenché un incendie dans mon imaginaire : Dis-moi, dis-moi. L’impudique star y dévoile un pan de son audace, et moi, je suis totalement conquis. Le cover sophistiqué de l’album Terre des Hommes révélait un côté tellement provocant que, si le clergé avait encore eu de l’influence, ils auraient excommuniée Mitsou sur-le-champ, bible et crucifix à la main.

Et un jour, j’ai appris que notre Baby Spice québécoise était 100 % pure laine montérégienne, née sur les rives du Richelieu ! Un nouvel album voit le jour Le Yaya, avec une pochette à couper le souffle et une chanson qui, encore aujourd’hui, me donne des frissons de chaleur : C’est chaud. Non mais… c’est m-a-l-a-d-e à écouter. Mettons que ça éveille des envies torrides, sans préavis ni avertissement parental.

Par le truchement divin de la télé, j’ai eu la chance incroyable de croiser mon fantasme… en mode présentiel ! Alors que Mitsou animait une quotidienne estivale avec Jean-Michel Dufaux — C’est chaud, comme LA fameuse toune — la production est venue tourner une émission pas loin de chez moi. Bien sûr que j’ai dit oui pour faire de la figuration dans le public… en totale admiration enthousiasme j'étais !

Wooooooooow. J’ai trippé ma vie. Avoir la plantureuse chanteuse et animatrice à quelques mètres de moi pendant des heures… c’était MON après-midi. Le premier choc : Mitsou est petite. Le deuxième choc : elle portait un top blanc laissant deviner sa fameuse craque, et une jupette assortie qui laissait échapper un petit bourrelet absolument délicieux. J’étais en transe. C’était la Mitsou de mes rêves, dans mes yeux, dans ma tête… paaaaartout ! Les hormones dans le tapis, disons que j’en ai vidé quelques boîtes de Kleenex en mode auto-caresse. Emmanuelle de Bleue Nuit pouvait retourner se recoucher.

Bref, je ne vais pas tergiverser sur tout son parcours exceptionnel jusqu’à aujourd’hui — je suis certain que vous en savez autant que moi. Tsé, tout le monde l’a déjà entendue à la radio ou vue à la télé et connais des pans de vie sur sa carrière dans la mode et en tant que femme d'affaires. Disons que quand elle s’est éloignée de la chanson, je l’ai un peu tassée de mon radar affectif. C’était peut-être à l’époque où la gang de Brandon Walsh commençait à titiller mes désirs de rencontrer des filles... du genre de Tori Spelling dans Beverly Hills 90210, ou encore Pamela Anderson dans Alerte à Malibu. Et plus tard... probablement que Marie-Chantal Toupin a su devenir la nouvelle sexe-symbole, holala oui : Regarde-moi dans la craque... euh… non… dans les yeux !

Mais en y repensant encore plus fort… en creusant mon ciboulot au marteau-piqueur émotionnel, je me rappelle maintenant d’une autre artiste qui m’a touché dans le fond des tripes. Eh oui, il y a eu la pétillante Julie Snyder, qui animait L’enfer, c’est nous autres. Faut dire que Julie, avec son look éclaté et sa drive de tornade, elle marquait l’imaginaire. Mais honnêtement, celle qui m’a vraiment pris par les feelings… wooow… rien qu’à y penser, cette attirance me remonte en surface, c’est.. Chantal Lacroix.

Je crois l’avoir découverte à travers une émission estivale qu’elle animait, Partis pour l’été, si ma mémoire ne me joue pas des tours. Disons-le franchement : j’ai eu un vrai coup de foudre. Chantal, c’est pas juste une animatrice, c’est une boule d’énergie bienveillante avec un charisme immense qui me chavire encore aujourd’hui, en 2025. On dit souvent qu’elle projette l’image d’une femme accessible, dynamique, attentionnée… mais moi, ce que je voyais – et que je vois toujours – c’est une sensualité toute québécoise : visage lumineux, épaules solides, une chaleur humaine à faire fondre la neige de février et une silhouette presque… pulpeuse. Hooooolala… j’en frissonne encore, pour vrai.

Et malgré ce béguin à haut voltage, j’ai jamais collé de poster de Chantal Lacroix sur les murs de ma chambre de jeune adulte pas intéressé à rencontrer des filles de mon âge… hihihi ! Mes sentiments pour Chantal devait être quelque chose de trop intime, trop personnel, comme un crush qu’on garde secret pour mieux en savourer l’effet. 

Au final, dans les années 1990 (pas plus qu'aujourd'hui), Mitsou Gélinas n’était pas ce qu’on appelle aujourd’hui une femme ronde – pas dans le sens des courants body positivisme. Elle collait davantage aux standards sexy de l’époque : mince, blonde, fougueuse, avec des courbes bien placées dans une silhouette quand même relativement fine. Cela dit, elle avait des formes – notamment une poitrine, ouf, qui.. vous comprenez – qu’elle savait mettre en valeur avec un flair de provocatrice aguerrie, que ce soit en vidéoclip, en shooting photo ou en direct à la télé. Huuuum, oui !

Pour bien des jeunes (et moins jeunes) à l’époque, Mitsou dégageait une sensualité assumée, pleine d’audace, loin de l’image de la bonne fille sage. Faut dire aussi qu’elle vient d’une famille showbiz avec un pedigree hors du commun. Et savez-vous quoi ? Même si l’histoire ne classe pas Mitsou dans la catégorie des femmes rondes, pour moi, elle reste une femme provocante, à la silhouette renversante, qui m’a profondément chamboulé.

Je peux même ajouter, en guise de bouquet final, que vous connaissez désormais les racines de mes désirs bien en chair. Il aura fallu une bonne décennie après l’ouragan Mitsou pour que je laisse mon cœur — et d’autres parties de moi — se jeter corps et âme sur les femmes très rondes. N’oubliez pas… si vous avez envie de partager vos propres feelings, ou simplement poursuivre la conversation, écrivez-moi sans gêne. Merci d’avoir pris le temps de lire ce texte !


#grosse #confidences #matante #ados #feelings #souvenirs #musique #Mitsou #seins #craque #bikini #vidéoclip #radio #fantasme #été #palmarès #teenagecrush #affectif #boitedekleenex #émotions #selfintrospection #ChantalLacroix #JulieSnyder #MusiquePlus #nostalgie #désir #Québec #curves #hormones #confession

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

147- Papillon plus grand que nature (25JAN25 1/2)!

146- Retour vers le 001 (18JAN25 1/1)!

143- Lexique des rondeurs (28DEC24 3/3)!